Clarinettiste et saxophoniste de jazz, porté sur l'improvisation.
Louis Sclavis en concert
Louis Sclavis : l'historique des concerts
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Louis Sclavis : les dernières chroniques concerts 6 avis
Festival 'Jazz à Porquerolles' : Romano, Texier, Sclavis + Aldo Romano, Danilo Rea, Rosario Bonaccorso + Big Butt Foundation
Critique écrite le 12 juillet 2011, par Mardal
île de Porquerolles - Fort Sainte Agathe 10 Juillet 2011
Il suffit de presque rien pour qu'une virée en concert, au festival de jazz de Porquerolles prenne des allures épiques. Arrivera / arrivera pas ? 150 Km en voiture, un freinage in extremis au guichet de la Tour Fondue, que deux charmantes hôtesses sont sur le point de fermer, un embarquement cinq minutes avant le largage des amarres. Ouf !... L'épopée devient pèlerinage : une silhouette hiératique en costume élégant, bleu ciel, canne et panama sur le chef siège en silence sur la banquette : Archie Shepp, tel Charon auquel nous allons présenter l'obole d'une poignée de main et de quelques mots. Son sourire tient lieu de droit de passage, pour le Paradis bien plus que les Enfers. Cap sud-est vers l'île de Porquerolles. Le soleil décline dans notre dos et quelques yoles anciennes gîtent aimablement sur notre passage. Au débarquement, une fanfare nous accueille, nous reconnaissons deux membres de Samenakoa parmi les cuivres. C'est un March Band, Big Butt Foundation qui nous guide sur le quai du port, puis le long des terrasses, des restaurants. Flanqué de mon acolyte, ami et photographe préféré, McYavell, je m'imagine tantôt Don Quichotte tantôt Sancho Panza. Mais point de Bucéphale, ni d'Aliboron et la brève grimpette jusqu'au fort... Lire la suite
Jazz A La Tour 1/5 : Louis Sclavis Quintet + Jean-Philippe Viret Trio + Rémi Dumoulin & Bruno Ruder Duo
Ce n'est pas d'aujourd'hui que La Tour d'Aigues et son château accueillent un festival en leurs murs. La danse, le théâtre et les musiques y sont à l'honneur depuis un quart de siècle. Pourtant ce Festival Jazz à la Tour est le premier du nom. Le Conseil Général semble vouloir le pérenniser et l'AJMi arrive avec son savoir-faire et son carnet d'adresses. Le programme de ce "nouveau festival" est riche et varié. A sa lecture, on souhaiterait tout voir, tout écouter, mais sera-ce possible avec trois concerts quotidiens et une telle amplitude dans les horaires (de 19 h à 1h du matin quatre jours durant) ? Une première réponse ce soir. Jean-Philippe Viret Trio "Le Temps Qu'Il Faut" Que les compositions soient de Jean-Philippe Viret, d'Edouard Ferlet (Page 345) ou de Fabrice Moreau (Vert), elles véhiculent toujours une quiète angoisse. Pourquoi cet oxymore ? Parce que si l'omniprésente contrebasse nous opprime, chaque intervention du piano rend l'ensemble apaisant. Le batteur, expressif au point de sembler tout donner à chacun des cliquetis distillé sur ses cymbales, est le trait d'union entre ces deux sentiments opposés. Le titre des pièces contraint l'auditeur à mettre son imagination à contribution : Not Yet, Les... Lire la suite
Jazz Sur La Ville Jour 3 : Limousine invite Louis Sclavis
Un des charmes de Jazz Sur La Ville est de pouvoir traverser Marseille après un excellent concert (le Duo At Home au Roll'Studio) pour en enchainer un autre, en l'occurrence Limousine invite Louis Sclavis au Cabaret Aléatoire). Le défaut principal de ce même festival, c'est qu'il faut malgré tout faire des choix puisqu'à la même heure se déroulaient deux autres prestations tout autant prometteuses : Ablaye Cissoko / Volker Goetze à la Mesón et Light Blazer à la Station Alexandre. Au Cabaret (aux horaires) Aléatoire(s), on sait qu'on ne sera pas en retard... L'heure affichée sur le programme est celle du début du Dj Set. Ce soir, c'est Big Buddha qui assure l'ambiance derrière ses platines, ambiance qu'il façonne tribale et obsédante. En patientant pour l'arrivée de Limousine, on peut constater sur le côté droit de la scène la présence d'instruments aussi divers qu'exotiques, de beaux objets jamais vus ailleurs en ce qui me concerne : la culture thaïlandaise est à l'honneur dans ce projet baptisé "Siam Roads", résultat de la rencontre de musiciens de différents horizons (Poni Hoax, Joakim, ...) avec le multi-instrumentiste Yodh Warong. Tour à tour au pong lang (percussions en bois ressemblant à un xylophone-hamac), au khene... Lire la suite
Charlie Jazz festival : Sergent Pépère + Quartet [Mobile] + Michel Portal & Louis Sclavis & Bruno Chevillon & Daniel Humair + La belle équipe
Sortis de l'autoroute à Vitrolles Le Griffon, nous nous retrouvons en moins de 10 minutes devant les grilles du domaine de Fontblanche, grâce à un fléchage minutieux sobrement étiqueté "Jazz" placé le long de la route. Derrière l'enceinte en veilles pierres, nous découvrons une première scène face à des tables de bar et un peu plus loin sur la droite un espace restauration, réfectoire à ciel ouvert autour duquel friteuses, grills et tireuses de bière à pression tournent à plein régime. Un escalier mène sous des platanes immenses, dans un jardin en contrebas au milieu duquel trône une sculpture moderne, suivie d'une deuxième scène, plus grande, depuis laquelle partent des rangées de fauteuils dos à un drap noir sur lequel sont dessinées à la craie des silhouettes de musiciens. Tout autour, des bâtisses en réfection. Un peu plus loin, un pré au soleil d'où s'échappent des sons de cuivres et des rythmes de batteries en répétition s'immisçant dans un espace sonore remplit du chant des cigales et du décollage des avions de Marignane. Alors que nous avons rejoint les premiers spectateurs du Charlie Jazz à l'espace restauration, la fanfare mobile des Sergent Pépère déboule en chapeaux et sur les roues depuis leurs steppes... Lire la suite