Accueil Sufjan Stevens en concert
Vendredi 29 mars 2024 : 6534 concerts, 27064 chroniques de concert, 5409 critiques d'album.


Folk pop gospel très classe. Jeune prodige de la chanson néo-folk américaine, Sufjan Stevens dynamite les frontières musicales (du piano-voix à l'orchestre symphonique), ainsi que celles des Etats Unis (il a décidé de visiter musicalement tous les états... ). Après une longue pause, Sufjan Stevens fait son retour fin 2010 avec l'album électro pop folk The Age of Adz ! Les concerts de la tournée 2011 valaient vraiment le détour (lire la chronique du live à l'Olympia de Paris) ! Nouvel album en 2015 et concert au Grand Rex à Paris ! A l'occasion du Festival Days Off, Sufjan Stevens, Bryce Dessner (The National) & Nico Muhly sont en concert pour présenter leur projet Planetarium à La Philharmonie de Paris le 10 juillet 2017.

Sufjan Stevens : vos chroniques d'albums
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Sufjan Stevens en concert

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Sufjan Stevens : l'historique des concerts

Lu.

10

Juillet

2017

Festival Days Off en concert
Festival Days Off 2017 : Sufjan Stevens, Bryce Dessner (The National), Nico Muhly... Festival Days Off | The National | Sufjan Stevens
Philharmonie de Paris - Paris 19e (75)

Di.

27

Sept.

2015

Sa.

26

Sept.

2015

Ve.

25

Sept.

2015

Festival Elektricity en concert
Elecktricity Festival 2015 : Sufjan Stevens (Complet) Festival Elektricity | Sufjan Stevens
La Comédie de Reims - Reims (51)

Di.

20

Sept.

2015

Je.

10

Sept.

2015

Sufjan Stevens Bozar - Bruxelles (B)

Me.

09

Sept.

2015

Sufjan Stevens + Madisen Ward and the Mama Bear Grand Rex - Paris 2ème (75)

Ma.

08

Sept.

2015

Sufjan Stevens + Madisen Ward and the Mama Bear Grand Rex - Paris 2ème (75)

Sufjan Stevens : les dernières chroniques concerts 4 avis

Sufjan Stevens

Critique écrite le 28 septembre 2015, par Philippe

Le Radiant Bellevue, Caluire et Cuire 27 septembre 2015

Sufjan Stevens en concert

Quand on s'apprête à voir enfin (enfin ! ENFIN !!) l'un des auteurs/compositeurs/interprètes les plus magnifiques de la planète anglophone, et qui figure en bonne place sur notre "MASBID List" (Must-Absolutely-See-Before-I-Die) personnelle, rien ne peut altérer notre bonne humeur ! Ni la distance à parcourir en TGV (cher) pour se rendre dans une salle lointaine un dimanche soir, ni le retard de ce TGV, ni un premier bus raté à cause dudit retard, ni même un contrôle des billets dans le bus suivant, nous retardant encore... puisqu'à Lyon on applique manifestement ce principe particulièrement pervers : arrêter tout un bus plein pendant de longues minutes, le temps qu'il faut pour rédiger un PV à une seule contrevenante... Histoire de dresser les autres gens contre elle sans doute ? Aucun des freaks en grande tenue et autres jolies filles apprêtées qui garnissaient le bus n° 38 (Part-Dieu - Caluire) de 19 h 30, n'a pourtant manifesté le moindre signe d'impatience : les aficionados et aficionadas de l'artiste de ce soir, que nous sommes, sont nécessairement et par définition, des êtres délicats et subtils, qu'aucune contrariété terrestre et aussi bassement matérielle ne saurait affecter, quand ils se rendent communier ensemble devant une... Lire la suite

Sufjan Stevens, Bryce Dessner et Nico Muhly, Planetarium (avec New Trombone Collective et Navarra String Quartet) (Festival Days Off 2012)

Critique écrite le 10 juillet 2012, par Pierre Andrieu

Salle Pleyel, Paris 6 Juillet 2012

Sufjan Stevens, Bryce Dessner et Nico Muhly, Planetarium (avec New Trombone Collective et Navarra String Quartet) (Festival Days Off 2012) en concert

Orgasmique et cosmique le rendez-vous avec Sufjan Stevens, Bryce Dessner et Nico Muhly, de passage à la Salle Pleyel, à Paris, pour présenter à l'occasion du festival Days Off leur fastueux projet Planetarium, un cycle de chansons se référant aux planètes du système solaire présenté en compagnie du New Trombone Collective et du Navarra String Quartet... C'est d'ailleurs ce dernier qui propose en ouverture de programme des titres composés par le guitariste du groupe The National, Bryce Dessner (avec lui-même à la guitare pour son oeuvre), puis du chef d'orchestre et musicien Nico Muhly et du songwriter et chanteur Sufjan Stevens... Un beau moment de pure musique classique un tantinet dissonante même si l'attente de l'arrivée sur scène de celui qui avait enchanté l'Olympia il y a un an est de plus en plus insoutenable au fil des minutes. Après un entracte de 20 minutes, la troupe arrive en configuration définitive avec Sufjan Stevens au micro et aux synthés, Bryce Dessner aux guitares, Nico Muhly au piano, au célesta et aux claviers, James McAlister à la batterie, et le renfort inestimable des sept trombones du New Trombone Collective et des cordes du Navarra String Quartet. Tout est prêt pour un voyage spatial riche en... Lire la suite

Sufjan Stevens + Dm Stith

Critique écrite le 10 mai 2011, par Pierre Andrieu

Olympia, Paris 9 mai 2011

Sufjan Stevens + Dm Stith en concert

Une comète scénique ultra spectaculaire, tout en étant humaine et émouvante... Spectacle totalement fou (10 musiciens, choristes et danseuses, mise en scène fantasmagorique avec projections, déguisements, ballons et confettis... ) proposé à l'Olympia de Paris par Sufjan Stevens, l'ex star de la folk pop orchestrale fragile devenue une sorte de créature électro pop venue de l'espace avec son dernier album en date. Après une excellente et courte première partie assurée par l'ami Dm Stith (qui fait partie intégrante de la troupe de Mr Stevens sur scène), l'album The Age of Adz, plus quelques admirables "vieilleries", est présenté en grande pompe pendant 2h30, où le sublime, le génial, le presque trop grandiloquent et le franchement kitsch se côtoient. Pour un résultat final où les défauts passent au second plan, laissant une impression époustouflante de plénitude après avoir vu passer une comète scénique ultra spectaculaire, tout en étant humaine et émouvante. Un choc Bowiesque digne de Ziggy Stardust et des Dix Commandements. Le set de Dm Stith présenté en ouverture n'est qu'un court apéritif avant le plat de résistance Sufjan Stevens, mais ces chansons présentées à la guitare sèche avec une voix superbe sont vraiment... Lire la suite

the National feat. Sufjans Stevens & Annie Clark + the Antlers

Critique écrite le 24 juin 2010, par pirlouiiiit

Radio Music City Hall - New York 16 juin 2010

the National feat. Sufjans Stevens & Annie Clark + the Antlers en concert

Impossible de résister à la tentation de faire un bilan au moment d'écrire cette chronique. La première fois que j'ai entendu parler de the National c'était via leur premier album dont j'avais reçu quelques copies gravées par un tourneur qui essayait de leur trouver des dates à Marseille ... j'avais fait suivre poliment mais n'ayant pas plus accroché que ca j'en étais resté là. Et puis peu de temps après m'être installé à NY (dans le Bronx pour être précis) et en épluchant Village Voice je tombe sur ce nom familier ... ils partageaient ce soir l'affiche du Bowery Ballroom avec Sea Ray et Longwave. Je leur écris et c'est donc équipé d'un passe photo et d'un appareil assez merdique que je prendrai ma première claque musicale là-bas. Je découvrais en effet ce soir et en live, quelques semaines avant sa sortie ce qui deviendra un de mes disques de chevet : le fameux Sad Songs for Dirty Loversavec ses morceaux  imparables comme Cardinal Song, Slipping Husband, Murder Me Rachael, Lucky You et l'immense Available. Depuis je les ai revu un bon paquet de fois ... quasiment tous leurs concerts new yorkais en 2003-2004, je suis retrouvé les voir là bas après la sortie de Alligator puis de Boxer et ai même eu la chance de les voir à des... Lire la suite

Sufjan Stevens : les chroniques d'albums

Sufjan Stevens : Javelin

Chronique écrite le 10/03/2024, par Pierre Andrieu

Sufjan Stevens : Javelin

Disponible le 6 octobre 2023 chez Asthmatic Kitty Records, le nouvel album de Sufjan Stevens permet de reprendre contact avec un authentique génie de la folk music. Que l'on retrouve ici au sommet de sa forme avec un disque truffé de titres bouleversants, car chantés divinement, composés avec maestria et arrangés comme dans un rêve éveillé. Le discret songwriter américain, qui a toujours fait preuve d'une grande sensibilité sur ses disques précédents, malheureusement trop rares, fait une nouvelle fois étalage de tous ses talents dans ce registre. Sa voix d'ange déchu sur le fil du rasoir de l'émotion saisit l'auditeur, ses mélodies inspirées touchent au cœur et son savoir-faire pour créer des "folk pop songs" en forme de mini symphonies adressées à Dieu impressionne durablement. C'est ultra beau (euphémisme... ), très... Lire la suite

Sufjan Stevens : Carrie & Lowell

Chronique écrite le 20/03/2015, par Pierre Andrieu

Sufjan Stevens : Carrie & Lowell

Quand elles sont déprimées au plus haut point, au fond du trou, durablement désespérées par l'absence d'un être cher (que ce soit dû à une séparation ou à un décès), certaines personnes aiment bien se rouler complaisamment dans la mélancolie, voire la dépression, en écoutant en boucle leurs chansons tristes préférées... Celles-là même qui, à cause d'une ligne de texte faisant écho avec leur vie, d'un changement d'accord bouleversant ou d'une mélodie déchirante, leur tirent les larmes à tous les coups. Bon, d'accord, on avoue, on fait partie de cette catégorie d'être humains. Et nos morceaux fétiches pour ces occasions, heureusement assez rares, sont True Love Will Find You In The End de Daniel Johnston, Love Will Tear Us Apart de Joy Division, I See A Darkness de Bonnie " Prince " Billy, Back To Black d'Amy Winehouse, Five String Serenade par Mazzy Star, Pale Blues Eyes du Velvet Underground, Everything I Say de Vic Chesnutt, Between the Bars d'Elliott Smith, River man de Nick Drake et, bien évidement, John Wayne Gacy Jr de Sufjan Stevens. Autant de titres qu'on se passe ad libitum, voire qu'on grattouille lamentablement à la guitare, pour sombrer le plus profond possible dans le spleen, chialer dans sa bière et mettre un coup de talon... Lire la suite

Sufjan Stevens : All Delighted People Ep

Chronique écrite le 28/10/2010, par Philippe

Sufjan Stevens : All Delighted People Ep

Tous aux abris, le banjoïste fou, le foutraque et formidable Sufjan Stevens nous refait une composite aigüe ! Il s'était pourtant un peu calmé, frappé par une sorte de crise existentielle après avoir composé environ 10 albums à 35 ans (presque le rythme Bowie...) et avoir participé à un nombre invraisemblable de projets annexes. Angoisse de la page blanche ? Après, entre autres, son chef d'oeuvre (à ce jour) Illinois (près de 40 chansons sur 2 albums), son dernier en date, le bordélique et amusant The BQE avait un an, rendez-vous compte ! Eh bien voilà que ça le reprend : un EP lâché en plein été sur Internet , 3 mois avant la sortie d'un album studio (formidable The Age of Adz, chroniqué ici)... Dieu que sa maison de disques doit souffrir pour le suivre ! Nous par contre, on s'en fout, on est plusieurs sur le coup et en plus on est bien accrochés : allons-y d'abord pour cet EP, donc. All Delighted People, la chanson-titre, en est le formidable mouvement d'ouverture, inspiré de The Sounds of Silence de Simon & Garfunkel, influence majeure (on reconnaît des passages, "Hello darkness my old friend", etc), tour à tour religieux, pop-rock, symphonique, roucoulade amoureuse, extrait de musical hippie, avec... Lire la suite

Sufjan Stevens : The Age Of Adz

Chronique écrite le 28/10/2010, par Philippe

Sufjan Stevens : The Age Of Adz

Deuxième (et dernière ? pas si sûr...) partie des oeuvres de Sufjan Stevens pour la seule année 2010, qui sort trois mois à peine après un All Delighted People EP très attachant, qui aurait largement saturé la créativité d'un auteur-compositeur normal. Avec le temps, on s'est un peu habitué à sa productivité presque intimidante, mais il reste assez incroyable que Sufjan Stevens ait tant de ressources en lui ! A vrai dire on commence en transition avec l'EP qui était plutôt "calme", par de la pop soyeuse piano-cordes comme il sait si bien en faire, Futile Devices, transition utile puisque le coeur du réacteur de l'album ferait fuire instantanément les novices : on ne foncera dans le décor qu'au ralenti, selon une progression magnifiquement maîtrisée. Et c'est au fond les chansons "classiques" qui font figure d'exception sur cet album. I want to be well est le seul titre classique de "sufjan rock" (un genre difficilement descriptible inventé pour Illinois, et dont il reste l'unique artisan). Presque entièrement vocale à une harpe près, mais avec de nombreuses distorsions, Now that i'm older est quant à elle un modèle de délicatesse aérienne comme seule Björk sait habituellement en faire. Mais on sent bien que ce n'est pas le propos de cet... Lire la suite

Sufjan Stevens : Vidéo

Sufjan Stevens : écoute