Accueil The White Stripes en concert
Samedi 20 avril 2024 : 6240 concerts, 27081 chroniques de concert, 5410 critiques d'album.


Le duo en rouge et blanc formé de Jack White, authentique guitar hero, et de sa muse batteuse Meg White, les White Stripes, a (ré)inventé un rock lourd, bluesy, saignant et terriblement excitant. Le groupe de Detroit, Michigan a malheureusement décidé d'arrêter ses activités le 2 février 2011 mais il reste de nombreux tubes à écouter encore et encore : "Seven Nation Army", "Fell In Love With A Girl", "Hotel Yorba", "Dead leaves and the dirty ground", "Ball and biscuit", "Hardest Button To Button", "I just don't know what to do with myself", "Jolene" etc. Chronique du "Greatest Hits" des Bandes Blanches à lire en un clic ici !

The White Stripes : vos chroniques d'albums
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The White Stripes en concert

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The White Stripes : l'historique des concerts

Lu.

11

Juin

2007

The White Stripes Zenith - Paris 19ème (75)

The White Stripes : les dernières chroniques concerts 36 avis

Jack White (Nuits de Fourvière 2018)

Critique écrite le 09 juillet 2018, par Pierre Andrieu

Théâtre antique de Fourvière, Lyon 8 juillet 2018

Jack White (Nuits de Fourvière 2018) en concert

Les Nuits de Fourvière ont eu droit à un grand Jack White le 8 juillet ! Venu pour présenter son dernier disque en date, l'ambitieux et un peu délicat à appréhender au début Boarding House Reach, l'ex leader des White Stripes (teint blafard sous lumières bleues) n'a pas fait les choses à moitié avec une set list de rêve offrant un panorama imprenable sur toute sa carrière (et dans laquelle il ne manquait que Fell In Love With A Girl à notre humble avis), un groupe composé de cadors pour l'accompagner, un éclairage de haute tenue et un son certes surpuissant mais globalement bien réglé... Dès le début de la prestation de Mister White avec l'enchaînement imparable Over and Over and Over/Dead Leaves and the Dirty Ground, le public comprend à quoi il va avoir affaire pendant 1h45 : à un putain de best of 2001/2018, un show très orienté guitare... Ce qui a l'air de surprendre notre voisin et néanmoins ami, qui ressemble au Colonel Kurtz dans Apocalypse Now, tout en ayant la particularité d'être fan de Massive Attack et PJ Harvey. Oui monsieur, Jack White sur scène se présente en chef d'orchestre entouré de moult guitares, dont il joue abondamment et avec délectation. Et son groupe, qui reste sur une estrade derrière le maître et... Lire la suite

Jack White

Critique écrite le 05 juillet 2018, par Samuel C

L'Olympia - Paris 4 juillet 2018

Jack White en concert

Jack White s'affichait en lettres rouges sur le fronton de l'Olympia pour deux soirées (comme en 2012 et 2014). Ces dates ont été sold out en quelques minutes, l'une après l'autre. Les autres concerts où se produit White sont également complets en France : les nuits de Fourvière et le Festival Beauregard. Son nouvel album est expérimental, voire difficile d'accès, mais aller revoir le fondateur de Third Man Records, plutôt intègre et visionnaire dans tout ce qu'il crée, relève d'une gageure largement supérieure à toute autre considération ! A travers ses multiples formations (The White Stripes évidemment, mais aussi The Raconteurs, Dead Weather et en solo) John Anthony Gillis -son identité à la ville- peut faire songer à Neil Young au regard de la variété des styles abordés et de sa inventivité incessante : "Boarding House Reach" étant peut-être son "Trans" à lui. Alors que du hip-hop old school résonne dans les enceintes, le public majoritairement quadra et CSP+ (le prix des places oscillait entre 52 et 68€) savoure sa bière de base qui est sûre d'arriver en demi d'après une publicité ! Jack White n'est pas une bête de scène, mais grâce à son mètre 88 il occupe pleinement l'espace. Accompagné de 4 musiciens, une... Lire la suite

Jack White - concert exclusif France Inter

Critique écrite le 30 mars 2018, par Samuel C

Studio 104 (Radio France) - Paris 29 mars 2018

Jack White - concert exclusif France Inter en concert

"Il y a 15 ans était écrit le dernier grand hymne rock" rappelle avec passion Michka Assayas, en introduction du concert de Jack White, tandis que quatre roadies au look Borsalino effectuent les dernières vérifications de rigueur. En effet, pas un stade de football, pas un enfant n'ignore ce riff ultime sans, en revanche, connaître le plus souvent le nom du duo qui l'interprète... Le touche-à-tout Jack White est depuis devenu incontournable et incontestable. Son amour du blues, de l'authenticité et du vinyle est une évidence. Son désamour du téléphone portable est aussi rappelé par Assayas : pas de photos, ni d'enregistrements audio ou vidéo au cours de la soirée. On a tout-à-coup l'impression d'être revenu dans les années 90, époque bénie où les effets-lumières émanaient uniquement des éclairages et où chacun vivait alors l'intensité de l'instant à 200% ! Après les remarquables et puissants "Blunderbuss" et "Lazaretto", le volume III de la carrière solo du prince de Détroit "Boarding house rich" se révèle très singulier, voire expérimental et difficile à apprivoiser ! La configuration scénique du quintet au coeur du Studio 104 de Radio France est à l'instar du nouvel opus de White : à la croisée du blues, du rock, du... Lire la suite

The White Stripes (Rock en Seine 2004)

Critique écrite le 06 septembre 2004, par Pierre Andrieu

Domaine de Saint-Cloud, Paris 27 août 2004

The White Stripes (Rock en Seine 2004) en concert

Le sexe de groupe, c'est pas mal - paraît-il -, mais on ne nous enlèvera pas de la tête que rien ne dépasse une bonne séance de Rock 'n Roll à deux, quand les partenaires sont faits l'un pour l'autre, bien évidemment... Comme les White Stripes par exemple. Ils ne sont que deux, mais ils s'entendent si bien musicalement parlant, qu'ils n'ont pas besoin d'un groupe pour atteindre un orgasme sonique ! L'onde de plaisir géante rejaillit même jusque dans le public, aussi nombreux soit-il (dans un club où 350 personnes se pressaient en 2001, dans une salle de 1600 places en 2003 ou devant plus de 20 000 personnes à Rock en Seine aujourd'hui). Certains vont trouver tout cela assez sale, voire passible de la prison car Jack annonce dès le début des ébats, heu, du concert : "Hello France, my name is Jack White and this is my big sister, Meg White..." Même si au premier abord on pourrait croire que cela relève de l'inceste, cette copulation bestiale (avec pour seuls instruments les voix de Jack et Meg, une batterie, une guitare et un piano) intervient entre deux personnes majeures et vaccinées dont le lien de parenté provient uniquement d'un amour commun (et sincère) pour le blues, le rock, la pop et la folk music. La saillie en public -... Lire la suite

The White Stripes : les chroniques d'albums

The White Stripes : Greatest Hits

Chronique écrite le 11/02/2021, par Pierre Andrieu

The White Stripes : Greatest Hits

Le répertoire immarcescible des White Stripes a enfin droit à une compilation, fort justement intitulée "The White Stripes Greatest Hits", permettant d'avoir un panorama excitant sur une discographie truffée de tubes garage blues garantis 100% intemporels... Débutant avec le premier single du duo, l'abrasif et imparable "Let's Shake Hands" (paru en 1998), et se terminant en apothéose avec le stratosphérique hit planétaire "Seven Nation Army" - qui reste une chanson magique, n'en déplaise aux snobinards -, la liste des titres très intelligemment sélectionnés accompagne l'auditeur pendant une heure et vingt minutes. Au menu : du rock 'n roll blues près de l'os pouvant aussi bien foutre le feu dans un minuscule club qu'à l'occasion d'un grand festival en plein air. Au total, on trouve ici 26 morceaux de choix couvrant toutes les périodes de Meg et Jack White, faux frères et sœurs mais vrais génies du minimalisme ayant un maximum d'effet. Le secret faisant de "Fell In Love With A Girl", "Apple Blossom", "Dead Leaves And The Dirty Ground", "The Hardest Button To Button" et consorts d'incroyables morceaux réside dans la puissance du songwriting de Jack associée à son chant intense et à son jeu de guitare enflammé, le tout mis en rythmes de... Lire la suite

The White Stripes : Under Great White Northern Lights

Chronique écrite le 28/03/2010, par Pierre Andrieu

The White Stripes : Under Great White Northern Lights

Renversant album live pour les White Stripes : avec un dvd d'1h30 où figure un magistral documentaire live sur la très originale tournée canadienne de juin/juillet 2007, Under Great White Northern Lights, et sa version cd, elle aussi de nature à provoquer des trépignements incontrôlés... Alors que les White Stripes effectuent actuellement une pause qui, on le souhaite ardemment, prendra fin un jour, que les Raconteurs (Jack White, Brendan Benson & friends) sont pour l'instant laissés au second plan et que The Dead Weather ( Mr White + Alison Mosshart & co) s'apprête à sortir son deuxième opus en mai 2010, cette sortie arrive à point nommé pour remémorer un petit détail aux étourdis écoutant trop l'infect brouet du couple Black Eyed Peas/David Guetta : Meg et Jack White forment un immense groupe de rock 'n roll blues, de ceux qui resteront dans l'histoire du rock. Un groupe qui bénéficie de l'écriture saisissante de Jack White, de son éclatante et insaisissable voix, de son jeu de guitare hyper instinctif et des talents basiques de batteuse et de chanteuse boudeuse de Meg White (sur In The Cold, Cold Night). A l'occasion des 10 ans de leurs débuts en concert, les Stripes ont eu l'excellente idée de tourner pendant un mois dans un pays... Lire la suite

The White Stripes : Icky Thump

Chronique écrite le 19/06/2007, par Philippe

The White Stripes : Icky Thump

Aaargl ! Jack White et sa muse Meg sont de retour, et en plus ils sont contents ! Ce site n'ayant pas démérité sur sa discographie (y/c en solo et en live) on va résumer : nous sommes fans, et prêts à nous battre à coup de Gretsch s'il le faut, pour défendre sir Jack White, l'un des derniers guitar-heroes des temps modernes, à la musique de qui nous sommes gravement accros. Icky Thump ! en est la whitestripeissime et jouissive ouverture - il fallait bien ça pour remettre les pendules à l'heure après un dernier album ludique mais un peu déconcertant - à l'écoute des notes miaulantes d'orgue puis de guitare, posées sur une batterie de plomb, à l'écoute de cette voix psychiatrique, on imagine les deux sourires déments de la fratrie musicale se reformer derrière leurs cheveux emmêlés, comme si les deux dernières années n'avait jamais existé. Ils ne sont pas violents, les Bandes Blanches, non, c'est juste un peu dûr de rester calme avec une telle puissance de feu (dans un des seuls répits, A martyr for my love, Jack prévient d'ailleurs les midinettes : "Sooner or later I'll break your... Lire la suite

The White Stripes : Get Behind Me Satan

Chronique écrite le 26/06/2005, par Philippe

The White Stripes : Get Behind Me Satan

Drôle de destin que celui des White Stripes ! Après avoir attendu le succès pendant trois albums, l'avoir trouvé au moins dans le public rock avec le sublime album Elephant en 2003, les voici jetés en pâture au tout venant ("Europe 2 présente") au moment précis où ils sortent un album beaucoup plus expérimental et finalement moins accessible ! L'hydre publicitaire qui a un album de retard et se fait baiser à sec par le duo, voilà qui ne peut que faire ricaner méchamment les gens qui suivent fidèlement les Bandes Blanches depuis leurs débuts ! Certes la chanson Blue Orchid qui ouvre l'album comporte un riff dévastateur, répétitif et décérébrant (qui vous poursuit des jours et de nuits durant) de nature à plaire à un vaste public (clip de la mort à charger sur whitestripes.net, que faites-vous encore là, foncez !). Mais par la suite, il y a finalement très peu de guitare (quatre-cinq chansons électrifiées tout au plus, dont la très bonne Take take take), Jack White s'étant manifestement mis à aimer démesurément le piano (dont il joue certes... Lire la suite

The White Stripes : Vidéo