Accueil Chronique album : Absynthe Minded - Introducing... (Abeille musique 2008), par Mcyavell
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Critique d'album

Absynthe Minded : "Introducing... (Abeille musique 2008)"

Absynthe Minded :

Pop - Rock

Critique écrite le 14 mars 2009 par Mcyavell

Introducing... est ce que l'on appelle un album passerelle, un genre de résumé des épisodes précédents pour ceux qui ont raté le début de la carrière d'Absynthe Minded (un groupe belge qui a déjà une sacrée réputation outre-Quiévrain) et veulent prendre le train en marche. Pour ma part, je ne connaissais que leur dernier album, There Is Nothing, dans les bacs depuis un an. L'occasion donc de découvrir ce qu'ils ont fait auparavant.
Cinq titres dudit album font également partie de celui-ci. Trois autres sont extraits de leur premier opus, Acquired Taste (2004) et quatre de New Day, sorti dans la foulée (2005).
Les morceaux ne sont pas dans l'ordre chronologique, alors pour savoir si les compositions d'aujourd'hui sont plus abouties que celles d'il y a quatre ans, prenons la zapette et sautons de piste en piste.
Parmi les plus anciens, le surprenant I Am A Fan met en avant la présence d'un violoniste dans le groupe, Renaud Ghilbert, dont le violon a un son qui fait inévitablement penser à celui de Stéphane Grappelli. On perçoit d'autres influences jazz dans le choix des instruments (contrebasse, orgue Hammond ou trompette sur I Like You When You're Sad).
Il s'agit toutefois bien d'un groupe de pop-rock si l'on en croit la grande majorité des titres proposés. C'est d'ailleurs ainsi que je l'avais catalogué à l'écoute de There is Nothing. Témoin Plane Song, morceau très coldplayien dans lequel Bert Ostyn chante comme Chris Martin, et nous offre un solo de guitare propret. Sur le très enlevé There Is Nothing, sa façon de beugler "don't let it get to you", évoque cette fois James Hetfield.
Cela dit, le style de Bert ne doit rien à personne et le groupe a un son qui lui est propre.
Et le choix des titres est judicieux qui nous dévoile un groupe sachant varier les styles : la guitare peut pleurer sur le (trop court) solo final de It'll Be Alright ou être sublimement acoustique dans It Could Be ; le violon, la contrebasse et le piano constituent un authentique trio jazz dans Pretty Horny Flow (un inédit) ; et surtout, le groupe sait écrire et interpréter de vrais bons morceaux de pop, My Heroics, Part One méritant à lui seul l'achat de ce disque.
L'absinthe était surnommée au XIXè siècle l'herbe aux prouesses. No comment...
www.myspace.com/absynthemindedtheband
Vignette Mcyavell

 Critique écrite le 14 mars 2009 par Mcyavell
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