Accueil Chronique album : The Big Royal Kunamaka Orchestra - Tales Frome The Dead, par Pirlouiiiit
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Critique d'album

The Big Royal Kunamaka Orchestra : "Tales Frome The Dead"

The Big Royal Kunamaka Orchestra :

Pop - Rock

Critique écrite le 15 novembre 2008 par Pirlouiiiit

Derriere ce nom barbare se cache une joyeuse bande d'allumés qui sévit depuis quelques années déjà ... et a qui l'on doit déjà 1 vrai album et quelques maxis (voir ici). Les revoici en configuration "royal orchestra" c'est-à-dire avec Lord Gomez au chant, Bertrand Venet a la basse, Harry Mc Thompson a la batterie (et aux cris), Gilou la Figue au clavier + cello, John Fitzgerald Kakao a la guitare, et de nombreux invités, ... le tout sous la direction du célebre mais néanmoins mysterieux Guy la Mouche. Difficile de decrire ce groupe qui occupe vraiment une place a part sur la scene musicale francaise (voire tout court). Toujours aussi mystiques, toujours aussi barrrés avec un clavier Phantom of paradisesque, un chant entre celui de Mike Patton (plutot période Faith no More) et Kevin Rowland (période Dexy midnight runners) pour les dérapages dans les aigues comme sur Spider's waltz, des passages carrément épiques comme sur Young but dead, des passages tres rock a la Rage comme sur Megashit in the woods, des passages tout en finesse (non ! disons plutot tout en douceur, car tout est fin dans ce disque, meme les passages "bourrins") avec un violoncelle qui rappelle celui des Kabu Ki Buddha ou de feu Plod ...Ca hurle mais ca sait chanter, ca bourrine mais ca sait jouer, de temps en temps un petit passage romantique dont on ne sait pas a quel degré il doit être apprécié ... ca part dans tous les sens, parfois même en reggae, ... des chansons engagées comme Save the dolphins tout en contraste et en violences gutturales, des tubes meme ! comme l'hyper funky Demon club 666 irrésistiblement dansant ! Bref un joyeux bordel, a l'image de ce groupe qui ne se prend pas une seconde au sérieux (mais fait les choses sérieusement). De plus comme c'est souvent le cas avec les groupes vraiment independants (comprendre affranchis de toute contraintes de format ou de pressions extérieures) on se retrouve avec une disque plein jusqu'a la gueule (1h05 et 39 sec) avec 11 morceaux officiels + puisque les Kunamaka ont pris l'habitude de remercier en parole et en musique, deux plages dédiées aux crédits et remerciements divers, plus une reprise (bien évidemment tres personnelle) de Elvis Costello.

2008 ( https://www.myspace.com/kunamaka - Kunamaka)
Vignette Pirlouiiiit

 Critique écrite le 15 novembre 2008 par Pirlouiiiit
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