Accueil Chronique album : The Cure - THE CURE, par K-li
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Critique d'album

The Cure : "THE CURE"

Rock

Critique écrite le 12 juillet 2004 par K-li

Régulièrement depuis une petite quinzaine d'années (et ouais trop jeune pour vivre le "vrai" phénomène "en direct"...), je trépigne d'impatience durant quelques semaines, cherchant la moindre information sur le dernier né de Robert et ses comparses. Avec plus ou moins de bonheur...
Et bien cette fois ci, l'attente n'était que plus dure à supporter ne serait-ce que parce que l'association Smith/Ross Robinson à la production laissait présager un bonheur certain ou au moins des surprises.
Plus de doute, à la première écoute c'est bien un album de Cure, bourré de clins d'oeils à leur passé et définitivement revitaminés (à l'echelle des cure toutefois) par Robinson.
Smith nous jette d'emblée ses tripes au visage dans "Lost", s'amuse à nous perdre dans les méandres orientaux de son "Labyrinth", nous caresse à nouveau dans le sens du poil avec un "Before 3" rappelant leur passé glorieux. Puis, "The end of the world" single pétillant et rebutant à la première écoute finit par s'insinuer délicatement dans nos oreilles. Arrive en suite une des plus belles pièces de cet album avec "Anniversary" clin d'oeil à peine dissimulé au "Lament" de 83 et déjà nous voilà sauvagement réveillé par la sauvagerie de "Us or Them" suit "alt.end" qui semble appartenir au passé récent (Watching me fall?). Besoin de se relacher? Voici 2 perles pop rappelant tour à tour "Boys don't cry", "Inbetween days" ou "Just like Heaven". Vient ensuite "Never" morceau ou la présence de Robinson se fait plus pressante et Cure de sonner tel les groupes indés US qu'ils ont parfois inspirés. "The Promise", le morceau épique indispensable à tout album de Cure est simplement fascinant de par son crescendo débouchant sur une rage contenue que Smith ne nous avait que partiellement laissé entrevoir ces dernières années. Dix minutes de pur bonheur. Et le clou du spectacle: "Going Nowhere" merveilleuse ballade en clair obscur parsemée des clochettes de l'album "Disintegration" nous laisse sortir en douceur du traitement que nous ont réservé le sieur Smith et ses acolytes.
Le son est lourd, la basse de Simon Gallup vrombit, Jason Cooper frappe dur et Robert Smith rappelle à tout le monde qu'il est un chanteur étonnant doublé d'un compositeur hors normes.
Vous l'avez compris cet album est pour moi une réussite et bien que je ne sois surement pas objectif il éveille en moi cette question: Qui de nos jour peut encore juger un album de Cure sans se référer à leur passé ou plus exactement, que penserions nous de cet album s'il était le premier d'un groupe inconnu? Les années passées à me délecter de leurs perles noires ne me permettent plus de répondre à cette question.

 Critique écrite le 12 juillet 2004 par K-li

The Cure : les chroniques d'albums

The Cure : 4:13 Dream

The Cure : 4:13 Dream par Pierre Andrieu
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