Accueil Chronique de concert Interview du groupe Gablé à l'occasion de la sortie de l'album Cute Horse Cut
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Interview du groupe Gablé à l'occasion de la sortie de l'album Cute Horse Cut

Interview du groupe Gablé à l'occasion de la sortie de l'album Cute Horse Cut en concert

Le Café de la Danse, Paris Août 2011

Interview réalisée le 24 juillet 2011 par Pierre Andrieu




"Pouvoir faire la musique qu'on veut, comme on veut, quand on veut... "

Le groupe français Gablé est l'auteur de disques électro hip hop rock Lo-FI noise admirablement foutraques, originaux et stimulants, qui sont transposés d'une manière totalement jubilatoire et surprenante sur scène... A l'occasion de la sortie du dernier album en date du trio, le positivement excellent et chaudement conseillé Cute Horse Cut, rencontre avec les trois Gablé, Gaëlle, Thomas et Mathieu, dans les loges du Café de la Danse à Paris début avril 2011, juste avant leur virevoltant concert du soir en compagnie de Piano Chat et Arch Woodmann... L'accueil est simple et sympa, la discussion est conviviale, intéressante et drôle, les balances des premières parties du soir - qui ont lieu juste à côté - font une légère bande son noisy, tout est parfait ! Si vous voulez en savoir un peu plus sur les ébouriffants Gablé, dont le leitmotiv est de "Pouvoir faire la musique qu'on veut, comme on veut, quand on veut...", c'est ici et maintenant :





Comment procède-t'on pour faire un disque aussi foisonnant (20 titres, beaucoup de samples, plein de mini chansons à l'intérieur des chansons... ) que votre dernier disque, Cute Horse Cut ?
Mathieu : " Je crois que ça vient du fait qu'on enregistre pendant super longtemps : on met entre 6 et 10 mois. On enregistre un paquet de truc et après on remodèle dedans, on découpe, on cisaille, on taille et ça explique le fait qu'il y ait plein de choses dans un même morceau. C'est vraiment différent du live où on a 50 minutes pour monter un truc, là on a tout le temps qu'on bosse chez nous, et on peut avoir plein de choses différentes, ce qui rend les morceaux foisonnants...


Comment se passe un enregistrement de Gablé ? Vous êtes tous ensemble ou cela se fait séparément ?
Mathieu : Olivier, notre ingé son, nous prête du matos pour qu'on puisse avoir une bonne qualité d'enregistrement, il y a un micro et notre ordi dans la salle à manger. On a longtemps bricolé de cette façon quand un copain venait enregistrer quelque chose, mais là sur cet album, on a procédé différemment : Thomas est venu avec des textes et on a construit autour, et il y a même eu deux morceaux qu'on n'a pas eu à retoucher après... Moi, je prépare une ossature et chacun ramène un truc à lui et finalement il y a autant d'apport dans les critiques, les choses à enlever que dans les parties apportées initialement. Je bosse vachement sur la production mais Gaëlle et Thomas m'aident aussi et me disent parfois " là, y'en a de trop... " et on avance comme ça, tous les trois en amenant chacun une touche et pas tous le temps dans le même ordre.


Je trouve votre disque très original et je me demandais s'il y avait un artiste qui avait inspiré votre musique ?
Mathieu : Au tout début du groupe, ce qui m'a inspiré c'est l'album Losing Losers de Sentridoh, un projet de Lou Barlow de Sebadoh ; je me suis dit, " tiens, y'a moyen même de faire un super truc même quand tu sais pas trop faire de musique ! " Après, j'ai découvert Daniel Johnston, Jad Fair, des trucs comme ça et quand j'étais ado j'étais à fond dans Nirvana et Sonic Youth. Je crois que ce sont tous ces artistes là qui m'ont donné envie d'absolument ne pas faire comme eux mais de me servir de ce que j'aimais bien chez eux : le côté ultra noise de Sonic Youth avec un côté un peu rock star et puis le côté tout l'inverse de Sebadoh et de Sentridoh. Moi, c'est ça qui m'a motivé !
Thomas : Oui, tout pareil ! (rires)
Gaëlle : Je pense, moi, que c'est Sentridoh qui m'a plutôt mise sur la voix de cette musique là... C'est aussi à force de faire beaucoup de concerts en tant que spectateur... Il y a des groupes qui font ça très bien, les bons morceaux qui évoluent et y'en a d'autres où c'est moins bien fait, donc autant le faire différemment, si on ne sait pas le faire !





Vous avez l'air de travailler assez rapidement, votre discographie est déjà conséquente...
Mathieu : Le dernier album on l'a fait en revenant des concerts : on a passé un an à tourner mais en n'ayant que deux dates par semaine, ce qui prend trois ou quatre jours, le temps d'y aller et de revenir. Mais le reste du temps, pendant les temps morts entre les concerts, on a composé, donc on n'a pas vraiment mis huit mois à le faire. Si on avait regroupé tout notre travail, je pense que ça aurait mis deux semaines, mais cette méthode et le temps entre les périodes d'enregistrement nous ont permis de beaucoup réfléchir : pourquoi mettre ces chansons dans cet ordre là etc etc Ces derniers temps, on n'arrête pas de nous dire que le disque Cute Horse Cut est ultra fluide. Tant mieux car ça faisait parti des trucs qui m'emmerdaient sur les autres : il y avait le côté bricole mais finalement le lien entre les titres restait juste la bricole. Il y avait un côté dur à écouter : ça m'arrivait de zapper sur mon disque, alors que sur celui-là ça m'arrive moins ! Je le trouve plus cohérent du début à la fin. Je trouve qu'on s'est bien démerdés vu le temps passé à faire le disque ! Il faut bien s'arrêter un jour, un morceau tu pourrais bosser dessus deux ans donc c'est bien quand on décide que, là, il est terminé...


Gablé a une maison de disques anglaise, LOAF Recordings... Comment la rencontre a-t-elle eu lieu ?
Thomas : La rencontre s'est faite un peu par hasard, c'est ma sœur qui a fait écouter un de nos premiers disques auto produits à un ami qui l'a ensuite fait écouter à un autre ami qui bossait dans cette maison de disques. On s'est entendu, on était à peu près d'accord sur la façon de faire, c'est une petite maison de disques dont on a vite fait le tour des gens. Je pense que ça apporte beaucoup d'avoir une maison de disques anglaise quand on est en France : un autre regard, une autre oreille sur la musique... Ce qui est idiot au fond parce que c'est toujours la même musique, mais ça amène une autre optique...


De l'extérieur, on a l'impression que vous avez une liberté artistique totale et pas de pression... C'est le cas ?
Thomas : En fait, dès le départ, on s'était dits qu'on voulait continuer de faire de la musique comme on l'a toujours fait , c'est à dire sans demander de comptes à qui que ce soit et sans demander l'avis de personne... Après, forcément, quand on travaille avec une maison de disques, on se dit qu'il faut qu'on fasse encore mieux parce qu'on n'est pas tout seul, tout seul... Je pense que de ce côté là c'est bien, ça nous a tiré vers le haut. En ce qui concerne la pression, s'il y en avait on serait bien malheureux ! (rires) Allez, à partir de maintenant on va avoir la pression pour vendre ok, c'est parti ? (rires)
Mathieu : En fait, ça va avec le format du label. Quand on s'est rencontrés, on s'est dit tout de suite que ce serait très cohérent de bosser avec eux parce qu'on avait un peu la même idée sur la musique : avoir des ambitions musicales, mais c'est tout... Si on ne les avait pas rencontrés, je ne sais pas si on serait sur label. C'est comme avec François, qui est notre tourneur, et Olivier, qui est notre ingé son : ce sont des rencontres heureuses qui nous poussent toujours à aller un peu plus loin. Olivier, c'est lui qui s'est proposé à nous en nous expliquant ce qu'il pourrait nous apporter. François, c'est pareil, on ne cherchait pas de tourneur quand il nous a proposé de travailler avec lui et LOAF, c'était un peu pareil... Pour ça, on a du bol, c'est une atmosphère très familiale, et comme c'est la famille, ils n'ont pas le droit de nous demander de comptes... ou quoi que ce soit.





Est-ce que ce sont les connexions de votre maison de disques qui vous ont permis de tourner autant à l'étranger et en Angleterre ?
Mathieu : Je crois mais je ne maîtrise pas bien le fait de savoir grâce à qui on fait telle ou telle chose... Je trouve ça vachement plus flagrant pour les festivals par exemple : pour les Trans, il y a un mec d'un festival à l'étranger qui était à ce concert là et qui est venu nous voir et nous dire qu'il aimerait qu'on vienne. Le boulot du label, c'est assez difficilement palpable, après le fait d'aller jouer à l'étranger, c'est quelque chose d'ultra chouette ! On le doit autant au label qu'aux gens qu'on rencontre... On a joué récemment avec un groupe italien qui nous a dit qu'il nous avait découvert parce qu'on était chez LOAF donc c'est vrai que ça ouvre des portes...


La réaction des publics quand vous vous produisez à l'étranger est-elle différente de celle que vous avez en France ?
Mathieu : Sur les textes, c'est vraiment flagrant ! J'ai l'impression qu'en France les gens ont plus le sourire sur les parties musicales, en tout cas, ils ne rigolent pas du tout pour les mêmes choses. Les Anglais sont beaucoup plus sensibles à nos textes qu'ici ! Et ça procure des sensations vraiment étranges et agréables !
Thomas : Il y a forcément la langue qui change mais j'étais super surpris quand on a eu la chance de jouer en Russie : alors que tout était totalement différent et qu'on n'avait plus beaucoup de repères, la réaction du public était similaire, et globalement bienveillante comme elle peut l'être en France et en Europe... Et ça, je trouve ça épatant !


Les USA, c'est déjà fait?
Thomas : Non ! On a joué au Canada, c'était super d'ailleurs, on aimerait bien jouer aux USA. Enfin, jouer non mais aller visiter oui (rires) !




Vous avez une approche assez indépendante, avec plein de petits concerts partout, mais vous jouez également dans de gros festivals (Printemps de Bourges 2011 etc)... ça vous convient de faire les 2 ?
Thomas : Plus la palette est large, mieux c'est pour nous ! L'idée, c'est pas de faire toujours plus gros, parce que du coup on n'aurait plus les petits trucs qui apportent vraiment un tas d'autres choses ! On a joué il y a une semaine dans un temple protestant dans les Cévennes, où on pensait qu'il n'y aurait personne, c'était un lundi soir au bout d'une toute petite route perdue, et c'était génial ! Il y avait plein de gens qui arrivaient, d'autres groupes non prévus qui se rajoutaient. Avec des gens dont ce n'est pas le métier d'organiser des concerts, c'est une ambiance totalement différente, et ça fait du bien d'avoir une grande variété de concerts à faire ! J'espère que je suis convaincant quand je prends ce ton là parce que j'y crois, hein !

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de jouer en plein air, devant des foules immenses ?
Mathieu : Oui, c'était à Belfort, on était sur la plus petit scène, on jouait en même temps que Mika ; le programmateur a été super adroit parce que le public qui n'aimait pas Mika est venu nous voir. On a commencé le concert avec trois rangées de têtes et puis après c'est la première fois que je ne voyais plus que des têtes... C'était terrible ! Sinon on n'a pas eu d'autres expériences comme ça.


Les concerts de Gablé semblent être conçus comme un spectacle à part entière, il y a une mise en scène (les sauts de lapins), des masques (celui d'Elvis) et des accessoires (cageot)... Comment en êtes vous venus à créer cela ?
Mathieu : Je crois que ce sont ne sont que des solutions de facilité : je mets un masque pour pouvoir faire le con parce que sans masque j'assumerais pas... Thomas, s'il pouvait ne pas lire ses textes, il le ferait... Il faut juste faire attention à ce que ça ne devienne pas un spectacle, comme on commence à jouer beaucoup, il y a des choses qui s'installent ; ça peut paraître très préparé mais en fait ce sont plus des conséquences qu'un vrai travail de scénarisation. C'est plutôt accidentel à la base... Quand c'est convaincant, on le garde et quand ça devient rébarbatif, on essaye de l'oublier.





J'avais beaucoup aimé votre concert aux Transmusicales avec la " chorale de Vieux "... Comment ce spectacle a-t'il vu le jour ?
Mathieu : Quand on a enregistré l'album Seven Guitars... en 2007, j'avais envoyé des mails à plusieurs chorales, en disant qu'on était un petit groupe et qu'on avait besoin d'enregistrer une chorale et c'est la chorale Harpador qui s'est manifestée. C'est une chorale amateur, c'est un peu une autre manière de faire de la musique avec des gens dont ce n'est pas le métier. Les Trans, ça a été un super moyen de pouvoir les remercier pour l'enregistrement : les programmateurs des Trans nous avaient demandé ce que l'ont voulait faire et on s'est dit " pourquoi ne pas tenter cette expérience là avec la chorale ? " Je pense que ça a été super chouette, et pour nous et pour eux d'aller à nouveau vers quelque chose qu'on ne connaissait pas. Albine, 87 ans, la doyenne de la chorale, quand elle a chanté, c'était incroyable ! C'était un bel échange avec un côté un peu hippie : tu me donnes ça, je te donnes ça...


D'autre projets originaux et décalés comme ça ?
Mathieu : Non, pas encore... On est en train de cogiter, je sens des idées arriver mais rien de précis pour le moment. Pour le moment on sait jouer la moitié du nouvel album. On a encore du boulot à faire pour présenter le nouveau disque, on sait jouer à peu près la moitié des morceaux.


Comment faites vous pour jouer vos morceaux très barrés sur scène ?
Mathieu : Du coup, on fait des versions différentes en concert et sur album... C'est deux choses complètement différentes, donc on se complique la vie : une fois que le disque est enregistré, il faut tout réadapter à la scène. On construit d'abord les morceaux chez nous et on ne sait pas du tout comment on va les jouer en live, on n'y pense presque pas. C'est un projet pour plus tard : pouvoir un jour faire des morceaux juste avec une guitare, ça permettrait qu'on bosse moins après...


Intégrer une personne extérieure (producteur, musicien) à votre travail, ça vous dirait ?
Thomas : Ou alors virer des gens du groupe ! (rire général)
Mathieu : On a déjà invité des copains à venir jouer avec nous. Sur une dizaine de concerts on va bientôt jouer avec un ami à nous qui est bassiste Pour le concert avec la chorale, on avait inviter la violoncelliste, Elodie, et Ronan, qui était batteur. Pour pouvoir évoluer, c'est super agréable, mais après avoir invité plein de monde l'année dernière, on était contents aussi de revenir sur scène à trois, avec le noyau dur. Sur le disque, on aime bien avoir plein d'intervenants qui proposent des choses différentes...





En tournée, avez-vous fait de belles découvertes ?
Mathieu : Ce soir au va jouer avec Piano Chat, je suis très, très curieux de voir ça, tous nos copains disent que c'est très bien. On a joué avec Pneu, c'était... super ! Le singe Blanc, c'était super aussi. Marvin aussi. Regaldur pareil, mais ça c'est plus des copains, donc c'est facile de dire ça... En totale découverte, Madensuyu, c'est un duo belge vraiment bien ! On a fait trois ou quatre dates avec eux, la CLAQUE ! Oy, on avait bien aimé aussi... En ce moment je redécouvre l'album de Cloudhead qui commence avec un sample de vinyle...


Un groupe qui pourrait être un modèle pour votre carrière ?
Mathieu : Gregaldur ! (rires) Là, ça marche tellement bien pour lui qu'il va s'acheter un âne et... peut être une maison en Bretagne...

Disque parfait selon vous ?
Mathieu : J'adore la qualité et l'efficacité de l'album Sister de Sonic Youth, j'adore le côté " multi idées " de Spooky de Jad Fair et Daniel Johnston...
Thomas : Sufer Rosa des Pixies.





Les visuels du groupe sont très réussis (pochettes, site internet etc)... Qui fait quoi ?
Mathieu : Les quatre premiers, c'est moi qui faisais les dessins ou les collages, et puis les deux derniers c'est Charlie Lenoir, un copain à nous qui vit sur Lyon, on adore son travail, il a fait plein de dessins pour nous et en particulier ceux du dernier album, Cute Horse Cut. Et le site internet, c'est un copain à nous, Vander, c'est une grosse bête en sites internet !


Vous a-t-on déjà proposé de bosser pour le cinéma ?
Mathieu : Je sais pas comment on pourrait bosser là dessus, mais en revanche j'adorerais entendre ma musique dans ce contexte là et qu'on nous fasse des propositions pour faire nos clips... Le seul qui nous ait proposé, c'est Yannick Lecoeur qui a travaillé sur Drunk Fox et We Tells You. J'aime beaucoup son travail, c'est ultra agréable d'avoir un mélange entre des images et notre musique, de voir comment la personne s'identifie, propose des visuels par rapport aux musiques qu'on fait. Nos morceaux se prêtent bien à cela, je trouve...


Comment faites vous pour trouver les multiples samples qui agrémentent vos titres ?
Mathieu : Souvent, j'enregistre la télé pendant 10 à 12 heures et je tombes souvent sur des perles... Souvent, c'est la télé qui est responsable des samples !





Votre bio vous présente ainsi : "GaBLé, c'est l'histoire de deux batteurs qui décident de jouer de la guitare et d'une fille qui a appris à jouer du clavier en collant des gommettes de couleur sur les touches." C'est vrai ?
Mathieu : Oui, c'est vrai !


Vous revendiquez le fait de ne pas être des virtuoses de la musique ?
Mathieu : On l'assume plus qu'on ne le revendique ! On n'a pas le choix ! J'adorerais bien jouer de la guitare mais malheureusement, ce n'est pas encore le cas...


Est-ce que le fait d'être un peu " limité " musicalement...
Mathieu : Hé, ho, dis donc, hein ! (rires)

...vous empêche de jouer certains morceaux que vous aimeriez interpréter ?
Thomas : Moi, je me sens souvent frustré de pas jouer vraiment comme je voudrais des parties de guitare qui sont vraiment simplifiées à outrance. Et ça, vraiment, je trouve ça dommage !
Mathieu : Sauf qu'on a la capacité de rebondir et de se dire " t'es pas capable de faire ça, faut faire autrement. " Et quand on se plante, surtout on fait mine de rien et ça passe comme une lettre à la Poste ! Et les gens se disent : " dis donc, ils assument vraiment beaucoup de choses ! " C'est le meilleur moyen pour jouer avec ses incompétences...





Gablé fait-il des reprises ?
Mathieu : Non, on ne fait pas de reprises... Moi, je fais un clin d'œil à Elvis et c'est tout. C'est un boulot super dur de faire une reprise si tu ne veux pas juste essayer de copier un artiste.


Les projets de Gablé ?
Mathieu : Après notre longue tournée, nos projets vont être personnels, on va tous avoir envie de développer des choses tout seul... Et en musique, je crois qu'il faut qu'on continue de potasser le disque et qu'on pense un peu au suivant. C'est agréable d'être dans un rythme où on ne prévoit pas trop ce qu'on va faire dans un an, à part les concerts. D'ailleurs, on va peut-être aller jouer à La Réunion en octobre...
Thomas : Encore une réunion ? (Rires)

Gablé a-t-il des rêves pour l'avenir ?
Mathieu : J'aimerais bien qu'on continue sur ce rythme, c'est à dire pouvoir faire la musique qu'on veut, comme on veut, quand on veut...
Thomas et Gaëlle : Oui ! "



Gablé est en tournée partout en France jusqu'en décembre 2011...



A lire également, des comptes rendus de concert de Gablé à la Coopérative de Mai en juin 2009, aux Transmusicales de Rennes en décembre 2009 et au Café de la Danse, à Paris, le 5 avril 2011...


Liens : www.myspace.com/gableacute, https://gable1.free.fr/index.html, www.myspace.com/loafrecordings, www.l-o-a-f.com/.


Photos live : Flore-Anne Roth www.floreanneroth.com (Transmusicales de Rennes, Décembre 2009) et 5,6 de Thiers (Coopérative de mai, Clermont-Fd, Juin 2009)

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