Accueil Chronique de concert (mes) Eurockéennes 2011, 1/3 : Keziah Jones, Tiken Jah Fakoly, Staff Benda Bilili, Battles, WU LYF, Metronomy, Stromae
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Chronique de Concert

(mes) Eurockéennes 2011, 1/3 : Keziah Jones, Tiken Jah Fakoly, Staff Benda Bilili, Battles, WU LYF, Metronomy, Stromae

(mes) Eurockéennes 2011, 1/3 : Keziah Jones, Tiken Jah Fakoly, Staff Benda Bilili, Battles, WU LYF,   Metronomy, Stromae en concert

Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 1er juillet 2011

Critique écrite le par


Retour, annoncé ensoleillé pour 3 jours, à nos chères Eurockéennes de Belfort, premier festival qui ouvre l'officiellement chaque été par trois jours de paix et de musique sur la célèbre presqu'Ile du Malsaucy, dans la riante bourgade (enfin, riante, 3 jours par an...) d'Evette-Salbert. 18 éditions sans discontinuer : un enfant qui aurait été conçu dans la tente voisine de la nôtre au camping du festival par des parents surexcités (comme nous) à la fin du concert de Rage Against the Machine en 1994, a peut-être passé les barrières d'entrées tout seul en même temps que nous aujourd'hui : il est presque majeur !


Après une édition 2010 passionnante musicalement mais un peu chiche en décoration, tout comme en équipements de prise d'image, les organisateurs ont annoncé un site profondément remanié, qu'on attend impatiemment de redécouvrir. La disparition annoncée du grand chapiteau où l'on a vécu tant de concerts incroyables ou magiques a titillé notre curiosité, tout comme l'annonce d'une nouvelle scène... off-shore ! Et le moins qu'on puisse dire est que le paysage est profondément remodelé, en effet.


Mis à part la déco mochasse d'Heineken, cette nouvelle esplanade Green Room ouvre davantage la scène et permet de voir les concerts de plus loin, d'autant qu'on y a remis des écrans géants : elle est parfaite... par beau temps ! La scène installée sur le plan d'eau est magnifique et ouvre également davantage la vue, les pieds dans le sable, et avec un décor idyllique derrière. Seule étrangeté, une scène Loggia mal fichue pour son accès (beaucoup de temps perdu à chaque fois), à laquelle on est donc assez peu allés. A signaler aussi, des amusants musiciens ambulants, monomaniaques et en uniforme, qui nous ont accueillis dès la gare de Belfort, et divers animations comme le très drôle Klaxonarion, machine ambulante et klaxonnante actionnée par deux mécanos à l'air salace.


Depuis le temps qu'on en entend parler, on va enfin pouvoir passer un moment avec Keziah Jones, artiste mondialement connu qui a commencé son séjour en France par un contrôle musclé et 45 minutes en garde-à-vue (elle est pas belle, notre France d'aboyeurs à la gueule guéante ?). Hélas, en acoustique et seul avec un percussionniste, même en interprétant ses titres connus, il a du mal à retenir l'intérêt très longtemps : le chant et le jeu de guitare sont irréprochables, mais peu marquants. D'ailleurs le public assez dissipé autour de nous en ce bel après-midi n'incite pas à une écoute religieuse : ce serait sûrement mieux en salle...


Découverte de la Loggia, donc, coincée au fond du site et étonnamment petite (de loin, on l'a prise pour une buvette !) avec les Electric Suicide Club. De la pop à consonances électro/disco, dans le style Two Door Cinema Club : pas encore de quoi fouetter un chat, mais pas mal du tout pour les jeunes français (ils ont gagné l'un des tremplins) : le dernier titre crié et un peu plus punk achève d'enthousiasmer le public plutôt juvénile des premiers rangs, sans pour autant parvenir à enflammer toute la loggia. Laisser mûrir quelques années, enregistrer un EP avec les meilleurs titres, et servir frais !


Plus que sa musique, on est assez curieux de découvrir le charisme espéré de Tiken Jah Fakoly, dont on s'est enfin décidé à chroniquer la très convaincant et combattif African Revolution. Il débarque en habit de griot, flanqué de délicieuses choristes et avec un vrai big band reggae de 9 musiciens, devant un public encore clairsemé. Pas tout à fait passionnés, on reconnait avec plaisir ses airs militants (dont certains lui ont attiré pas mal d'emmerdes en Afrique) comme Sors de ma Télé, Mon pays va mal, le nouveau African Revolution (un peu trop jamaïcain), et un très réussi Il faut se lever !. Un bon moment, mais qui ne nous a pas fascinés non plus...


Toujours sur le continent-Mère, ça fera déjà trois fois aujourd'hui qu'on croise la route des congolais roulants mais pas croulants, les joyeux Staff Benda Bilili, dont un chouette documentaire a retracé le parcours incroyable avec une séquence finale assez bouleversante tournée ici-même, aux Eurockéennes 2009, où ils ont cartonné dès leur première apparition sur une scène d'Europe ! Tout le mal qu'on leur souhaite est d'être aussi bien reçus qu'il y a quelques semaines à Art Rock, mais avec un peu plus de soleil.


Si la sauce met quelques minutes à prendre, ils arrivent comme toujours à se mettre le public dans la poche, avec une montée en puissance : Moto Moindo, Je t'aime et la toujours très punchy Avramandole, qui fait trépigner toute l'esplanade, survolée quelques minutes par un drone mystérieux (espionnage d'un autre groupe peut-être ?), et traversée par Keziah Jones venu en voisin curieux. Avec Staff Benda Bilili et l'explosive Tonkara, le jeune Roger (qui joue toujours de son minimaliste instrument : boite de conserve, corde et tige en bois) et ses acolytes à mobilité pas vraiment réduite, font comme toujours valser les chaises roulantes, dansent par terre et se marrent comme des baleines : très grosse ambiance à la fin du concert !


C'est le moment d'aller sur la plage, découvrir ce que donne en live l'étrange attelage de Battles, dont les deux disques sont rigoureusement inclassables. La première chose qu'on remarque, en arrivant pendant la presque normale Sweetie & Shag est le batteur fascinant (qui ne pratique en gros, ni les rythmes binaires, ni ternaires), construisant des cathédrales de sons hypnotiques avec un guitariste et un joueur de clavier, pas mal occupés tous les deux à bidouiller des machines en plus. On peut regretter leur côté un peu autiste, renforcé par l'absence de chanteurs, puisque des intervenants successifs se succèdent sur les deux écrans, dans des montages hachés et surprenants de leur voix. Mais le titre My Machines traduit une probable obsession pour la bidouille sonore, plus que pour le plaisir de jouer en public...


Ils n'interpréteront pas beaucoup de titres du premier album, à part l'inévitable tube Atlas, mais peu importe : la transe fonctionne et le public se zombifie progressivement, le cerveau vrillé à l'écoute d'une musique constamment surprenante, à l'image de Africastle, de Wall Street ou de la fabuleuse Ice Cream. Malgré quelques passages à vides, ou juste moins originaux (on pense à LCD Soundsystem - et c'est loin de nous déplaire !), le trio force l'admiration et l'on se retrouve finalement hypnotisés par les projections du tas de mousse PU rose qui orne leur deuxième album. Au sens propre, Battles est un groupe "inouï", à éviter en cas de migraine mais à découvrir d'urgence pour les amateurs de sensations nouvelles !


Après avoir remonté bravement (et difficilement) la foule à contre-sens qui revient des Ting Tings (l'impression d'être Luke Skywalker dans un champ d'astéroïdes), on file découvrir la nouvelle sensation qui fait bander toute la presse rock depuis quelque semaines : les WU LYF ont été programmés dans la minuscule loggia (dont l'accès n'est, décidément, pas naturel !) et qui ont déjà pas mal de fans. On se demande bien pourquoi, à vrai dire : les 4 sont tous plus horripilants les uns que les autres !


Le chanteur a une voix braillarde sans intérêt voire légèrement urticante, le guitariste chante faux et le batteur joue comme un baltringue, quand il n'est pas occupé comme les autres à repousser sa mèche rebelle... A l'écoute de LYF ou de Splitting Blood, on se demande quand même ce qu'on trouve à ces jeunes gens, manifestement pas mûrs techniquement ni artistiquement pour casser la baraque autrement que par un plan com/buzz en béton. Médiocres donc malgré un son, il faut leur laisser ça, relativement original...


On ne fait que passer devant Beth Ditto qui reprend laborieusement des titres de Madonna ou de Queen avec un son très marqué 80's, pour rejoindre le très intrigant groupe Metronomy sur la plage - intrigant par ses compositions "poisseuses et entraînantes", pour citer un collègue, découvertes avec un premier effort Nights Out aussi horripilant qu'addictif... Départ sur l'assez tranquille Everything goes my way, avec un excellent groupe remanié : batteuse nonchalante mais précise (et chanteuse chic à ses heures), son de basse parfait, chanteur et guitariste au poil : voilà un groupe qui sonne, non de Zeus, quel contraste !


Jolie idée, ils portent tous une lampe blanche sur le torse, qui s'allumera au fil des morceaux. L'ambiance décolle très vite avec Our Love is Underlined : le chanteur Joseph Mount, sympathique en diable, admire la scène magnifique sur laquelle il joue, s'émerveille de pouvoir jouer (l'excellentissime) The Bay en étant posé sur un plan d'eau, s'étonne de la taille du public qui l'a rejointe, et remercie modestement entre les titres.


On ne se force pourtant pas pour lui faire plaisir : des morceaux comme Holiday et Heartbreaker, chouettes mais plutôt cool sur disque, s'avèrent de pures machines à danser de disco déviante ! Tandis que dans un autre genre, la bossa nova de Some Written ou la ballade We Broke Free sont magnifiquement interprétées, et donnent de bienvenus instants de calme. L'irrésistible Corinne fait se déhancher les plagistes très en joie (l'apéro a été chargé pour certains).


A la fin de l'écoute de la quasi-totalité du très réussi album The English Riviera (Note pour plus tard : à chroniquer impérativement !), on constate qu'on tient avec Metronomy un groupe vraiment important et appelé à un bel avenir, et pas une étoile filante du buzz ! Surtout quand ils servent pour le dessert un Radio Ladio totalement déviant et réjouissant. On leur pardonnera donc bien volontiers de nous avoir frustré de The End of You Too... Concert de la journée, à notre goût !


Mais il est temps d'en découdre avec le belge électronique Stromae : on ne sait pas si toutes ses chansons vont nous tirer des grands sourires comme Cheese, mais on veut bien miser une bière pour voir : on arrive alors qu'il nous souhaite la Bienvenue chez moi... Dès Te Quiero, on constate (abstraction faite de la musique, bien sûr) sa fameuse parenté vocale avec Jacques Brel, indéniable ! Accompagné de deux acolytes (ordinateur et batterie électronique), son light show, tout comme le volume sonore et sa précision, sont très impressionnants.


Le tout occasionnera d'ailleurs une spectaculaire coupure de courant de presque 10 minutes en plein milieu, meublée comme il pouvait par le jeune belge filiforme. Entertainer de choc, il parvient à rendre potable sur scène ses titres les plus abscons (Peace or Violence, précisément celle qui fera tout péter, ou encore le prêchi-prêcha d'Houselellujah). Dodo paraît un peu décalée, malgré un joli visuel animé : l'ambiance retombe mais le beat vrillant de Silence la fera repartir sans problèmes, tout comme Rail de Musique qui transforme l'esplanade en nightclub de plein air...


Mais bien évidemment c'est la re-composition en direct (quoique sans Jamel) de son tube total Alors on Danse (mix notamment d'un chien kabyle et d'un canard malade, pour mémoire), qui va rendre le public fou de joie : même les vieux rockeurs aigris que nous sommes ne peuvent pas y résister, c'est un fait ! A signaler aussi, une reprise décalée et plutôt intéressante du Putain, Putain d'Arno/TC Matic, avant de terminer, pour nous sur Je Cours et pour lui, sur une deuxième version d'Alors on Danse (on s'étonnait aussi qu'il ne finisse pas par ça !). Pas mal du tout, jeune homme !


A ce moment-là, tout le monde est d'accord pour rentrer (en partie parce que la température a chu à 8 °C !), au son lointain de l'électro-pop de The Shoes. On note que les mamies d'Evette-Salbert profitent beaucoup mieux des concerts donnés sur la plage, depuis son changement d'orientation ! Et on découvre l'admirable effet visuel de la scène de la plage, vue de la route, les brumes du plan d'eau étant parcouru par des poursuites de couleur blanche... A n'en pas douter, la déco de la Presqu'Ile du Malsaucy est la plus belle depuis des années !



Illustrations par Philippe, Photos par Andy Trax !

Bonus : quelques vidéos-souvenir par ici !

La suite du festival, c'est par là !

> Réponse le 07 juillet 2011, par JeanNo

Tu es un peu dur avec WU Lyf je trouve. c'est vrai qu'ils sont dépassés par leurs chansons, pas toujours très justes sur scène, mais ils ont du potentiel je crois et la scène loggia n'était pas facile à travailler (peu ouverte, moyennement sonorisée). Après c'est sûr que ça vaut pas Metronomy, on est d'accord !  Réagir


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