Accueil Chronique de concert (mes) Eurockéennes 2016, 2/2 : Courtney Barnett, Kurt Vile, Mac Demarco, The Kills, Tame Impala, Sleep, Ratatat, ZZ Top
Jeudi 25 avril 2024 : 6240 concerts, 27085 chroniques de concert, 5412 critiques d'album.

Chronique de Concert

(mes) Eurockéennes 2016, 2/2 : Courtney Barnett, Kurt Vile, Mac Demarco, The Kills, Tame Impala, Sleep, Ratatat, ZZ Top

(mes) Eurockéennes 2016, 2/2 : Courtney Barnett, Kurt Vile, Mac Demarco, The Kills, Tame Impala, Sleep, Ratatat, ZZ Top en concert

Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert 3 juillet 2016

Critique écrite le par

Le samedi, c'était par ici !


Sous un climat absolument parfait (pas de pluie, pas de canicule, quelques nuages sympathiques), on arrive sur le site au son de Blossoms, excellent groupe de glandage du dimanche après-midi, qui permet aux festivaliers aux mines fatiguées de reprendre doucement le dessus, avachi.e.s dans diverses positions et dans un gazon encore étonnamment présentable après 2 jours d'occupation. Une partie importante d'entre eux arbore les couleurs de la France à l'occasion du match du jour (oui, certes pas vraiment celui de cette photo, qui n'a rien à voir avec le texte mais qui est bien jolie !). Bon, les drapeaux nationaux ne sont pas notre tasse de thé a priori, mais si ça peut leur faire plaisir ... et surtout les aider à se souvenir qu'ils ont une carte d'électeur (un truc autrement plus efficace, pour être utile à son pays), la prochaine fois ?


C'est entendu, Courtney Barnett pond des albums agréables, elle a une jolie voix faussement désinvolte (tout comme son jeu de guitare, picking avec tous les doigts - elle semble juste se gratter le bidon, mais arrive à sonner très proprement !), et un vrai talent pour composer des belles choses souvent plus pétaradantes que ce qu'on pensait à l'écoute du disque. On passera quand même tout le concert à se demander pourquoi son modeste trio de rock se sent obligé de jouer plus fort que les regrettés Motörhead, et surtout avec une batterie mise en avant au point de gâcher un peu le plaisir... Serait-ce pour rentabiliser le prix du billet depuis l'Australie ? Reste que son hit grungy Pedestrian at best est franchement super cool en live, tout comme la finale Nobody really cares if you don't go to the party, qui met une belle ambiance festive sur la plage. Son à revoir, mais belle prestation par ailleurs !


Kurt Vile et son groupe, eux, jouent à peu près 6 fois moins fort, et 3 fois moins vite. A part une belle voix nasale (avec un tel pif, ce serait dommage ...), évoquant un peu celle de Lou Reed dans ses meilleurs passages (cf Wild Imagination), ce lymphatique gaillard (aux faux airs de Dave Mustaine jeune) n'a pas énormément d'atouts à faire valoir. Bon, sa balade à sa copine Alex n'est pas déplaisante, quoi ! Il ne semble pas sur-motivé non plus et on s'emmerde gentiment pendant la plus grande partie du concert, jusqu'à ce que son single Pretty Pimpin' réveille temporairement la petite foule. De toutes façons c'était soit s'assoupir ici, soit se faire pourrir pendant une heure par le très en verve Action Bronson, qui nous a tout de suite donné mal au crâne... Le final un peu plus enlevé (un peu velvétien, encore) ne rattrapera pas une impression très mitigée. Mais on a juste le temps de s'enfuir avant de tomber dans les griffes de Nekfeu, pour rejoindre à nouveau la plage !


Certes on serait bien en peine de dire que quoi parlent les chansons de Mac DeMarco, voire même de définir leur style (pop-rock eighties, ou quelque chose comme ça ?), alors qu'on a assisté à la plus grande partie de son concert et qu'il a une bien jolie voix lui aussi. Mais l'intérêt n'était pas là : on a assisté à un vrai show, hilarant et déjanté ! Rien que de regarder son bassiste (chaussettes blanches et pantalon remontés bien au delà de la bienséance, pilosité dorsale impressionnante, air lunaire et gentiment défoncé) aurait fait la blague. Mais c'est que le frontman aussi est marrant et sympathique, qu'il invite régulièrement du public à venir rejoindre la bistro table installée à même la scène (à la fin le public s'invitera un peu tout seul, d'ailleurs). Le concert dérape assez rapidement dans un grand n'importe quoi très réjouissant : après le bassiste, c'est Mac DeMarco lui-même qui fera un grand tour en crowdsurfing, chantera son slow Together entièrement enlacé avec un barbu, avant que Courtney Barnett jaillisse des coulisses pour se jeter elle aussi dans la foule et y faire un long parcours, tandis que la scène est totalement envahie. Un grand moment de portnawak...


Mais revoici enfin The Kills, le duo rock le plus sexy de tous les temps, probablement notre rendez-vous majeur du week-end, déjà vus 3 fois mais sauf erreur pas repassés ici depuis 2009. Ce qui nous a privé depuis trop 4 longues années (au Pont du Gard) de contempler la toujours sublime (oui, oui même peroxydée - personne n'a jamais vu la couleur naturelle de ses cheveux de toutes façons) Alison Mosshart, le plus beau minois et le plus sexy déhanché du circuit rock mondial... Désormais accompagnés de deux musiciens (batterie jouée live, et un peu de basse / guitare en appui à Jamie Hince, qui souffre toujours de la main après un accident), ils commencent comme toujours par la montée irrésistible de No Wow, qui fait basculer nos cerveaux en mode reptilien, fanatiques sans réserve, surexcités et heureux. Evidemment ce sont les plus grands poseurs du monde. Mais précisément, ce sont les plus grands, alors toute résistance est inutile...


D'ailleurs on s'aperçoit avec surprise que le public est resté très fourni - il a donc pensé avec raison que la contemplation (en 2D) des errances capillaires de Pogba, des gambettes de cabri de Griezmann ou même des biceps tatoués de Giroud, ne saurait remplacer celle (en 3D) des coups de reins hyper-suggestifs et des interminables jambes en cuissardes de la Tigresse Mosshart ! On a même vu des supporters bleu-blanc-rougés de pied en cap assister à tout le concert, chapeau bas, voilà qui est révélateur du pouvoir d'attraction des Kills, ou mieux encore, du bon goût de ces supporters... Peut-on dire que cette énième rencontre avec "Les Tuent" nous a surpris ? Pas vraiment, d'autant que les titres les plus récents (les rugueuses Hard Habit to Break, Heart of a Dog, les pop mais énormes Doing it to Death, Impossible Tracks & Siberian Nights) s'intègrent harmonieusement dans leur set-list. Que le groupe a toujours ce typique son métallique et teigneux, que Monsieur a toujours son toucher de guitare rugueux et minimaliste et Madame, toujours sa voix sexy, puissante et à la fois plus subtile qu'il n'y paraît...


Mais bordel, quel fabuleux pied de regarder sa chevelure étincelante (il faut bien avouer qu'elle capte toute la lumière) évoluer en tous sens, volant dans les airs puis se traînant sur le sol, au son des invariablement énormes classiques et sensuels URA Fever, My Heart is a Beating Drum (Ooh, mine too, you know, Alison ?), et des crypto-explosives Tape Song, Sour Cherry!... Qui mènent inévitablement une partie du public à s'élever dans les airs - ça crowd-surfe à tout va ! Quel bonheur de réentendre, hélas pas l'ultime Last Goodbye (qui nous crève le coeur à chaque fois, surtout depuis qu'on a essayé de la chanter à notre niston pour l'endormir), mais quand même les magnifiques ballades que sont Black Balloon & Baby Says... Et l'on appréciera particulièrement quelques coups de pattes piochant avec délectation dans le premier album : Kissy Kissy, l'ultra-groovy Fried my little brains... Et même un rare et apaisant Monkey 23 pour finir le concert, et refroidir en douceur nos neurones chauffés à blanc. Rhaâââââ !!...


Evidemment à cet instant-là, le score admirable (et encore en cours) de l'équipe de France se répand en traînée de poudre, ce qui renvoie tout le monde en apesanteur. Le public euphorique, à la fois d'un concert merveilleux et d'une belle victoire en foot attendue, est alors tout prêt à se jeter dans les bras des antipodiens/parisiens de Tame Impala, déjà venus donner ici un concert inégal mais finalement charmant à leurs débuts, en 2013 (à l'époque du touffu Lonerism). Le batteur de Tame Impala réclamant un point sur le score, un opérateur projette même brièvement le match sur les écrans géants, à 5-1, ce qui a pour effet de remettre une louche de Prozac (ou d'ecstasy ?) sur les 20 000 festivaliers déjà déchaînés. Au final et c'est une bonne surprise, l'ambiance Euro 2016 aura coloré sans la pervertir l'ambiance des Eurockéennes... Quoi qu'il en soit Tame Impala, armé de quelques nouveaux tubes (et d'abord Let it Happen, géniale en live !), est légitimement monté d'une scène, d'un cran de charisme, d'un cran dans la réalisation : Kevin Parker et sa bande vont livrer un show total et assez grandiose, tout en restant quasi-invisibles (le groupe ne sera pratiquement jamais éclairé de face).


En mêlant habilement une voix cristalline et jamais fatigante, des guitares flottantes et jamais superfétatoires, des nappes de synthétiseur célestes et jamais envahissantes, en ayant parfaitement digéré des influences aussi diverses que Air et Pink Floyd, Tame Impala réussit en effet à proposer une musique qui, alliée à des visuels bien plus aboutis que précédemment, et sacrément hypnotiques sur la longueur (beaucoup de choses qui tournent, qui s'approchent et s'éloignent, etc), réussira pratiquement à nous faire passer à un échelon de conscience supérieure ! Pour la première fois depuis très longtemps, on regrette de ne plus prendre le genre de psychotropes qu'on pratiquait parfois ici au siècle dernier, et qui nous auraient envoyé à n'en pas douter dans une autre dimension ! Seul regret sur le son et les compos globalement magnifiques du groupe : une tendance à abuser de la compression et autres effets flanger, ce qui donne une petite touche trop moderne (ou alors un peu ringarde, au choix), à un mixage qui à notre humble avis serait encore meilleur, s'il était totalement organique...


Mais ça c'était juste pour trouver à grand-peine une vague critique. En réalité ce concert sera une grosse heure tout à fait jubilatoire, très bien animée par le chanteur et ses sbires (tous plus ou moins francophones) et par des généreux canons à confetti qui finiront par littéralement nous recouvrir. La set-list est au petit poil : Let it Happen pour sauter (et danser), Why won't they talk to me pour rêvasser (et danser), The Moment pour onduler (et danser), la vibrante Elephant pour barir de plaisir (et danser), The Less I know the Better pour plâner (et danser), Daffodils pour onduler du cul (donc danser), Eventually pour mélancoliser (mais danser), Apocalypse Dreams pour sortir au dessus de son corps (qui danse toujours), Feels like we only go Backwards pour renifler (et danser), et New Persons, Same old mistakes pour conclure (et danser encore). On l'aura compris, Tame impala est un groupe qui se danse. Certes c'est un fait purement physiologique mais là en plus, notre cerveau clapote joyeusement dans son liquide céphalo-rachidien, en battant des lobes en rythme. Magnifique concert ! Nul doute que leur dernier album en date va nous accompagner longuement...


Mais du coup, aïe. Difficile juste après ce grand moment de planage céleste, avec encore en persistance rétinienne le groupe imprimé en ombres chinoises sur fond de spirales lumineuses, de retomber sur Sleep, un trio de metal très chevelu, barbu et tatoué, à qui il ne manque qu'un chant hurlé pour sombrer dans la plus parfaite banalité (curieusement, son chanteur chante à peu près sans crier...). Un son tellurique et efficace, mais pas la moindre mélodie à l'horizon, rien de saillant non plus dans le rythme, on ne s'attarde donc pas. Le concert également sans aucun intérêt particulier de M83 (pour mémoire : un designer de musiques de publicités, qui a donc imprimé deux ou trois gimmicks de force dans de pauvres mémoires captives) sera le moment idéal pour aller s'asseoir autour d'une spécialité alsacienne, et discuter, entre autres choses, des immenses mérites comparés de Christina Hendricks, Juliette Binoche et Kristen Stewart...


Gimme All Your Lovin' retentit au loin ? On s'était déjà ennuyés au concert des graisseux barbus de ZZ Top à notre toute première venue en 1994, on a donc pas trop envie de retenter trop longuement l'expérience : on commencera par tester Ratatat ! Si l'on peut regretter qu'il n'y ait pas grand chose de joué en live (uniquement les guitares et quelques claviers), il faut avouer que leurs mélodies sont fluides et assez originales, tout comme leurs visuels hyper créatifs, largement les plus beaux vus cette année - le spectacle fait donc danser les kids en cadence et franchement, ça reste bien plus digne que des branleurs de mulots jouant sur des Mac ! En plus, fort aimablement et sans doute peu avant que l'ennui nous gagne, ils dégainent leur tube-pour-quadra (la musique de l'"Esprit Inter" donc...), vraiment très cool en live et bien plus longue que prévue. Après 30 minutes on en a quand même assez vu pour avoir les guibolles qui démangent un peu : il y a quand même des légendes du rock, qu'il serait courtois d'aller saluer !


Coup de chance, on atteint la scène un peu mégalo des ZZ Top peu avant la fin, pile au moment où les pipelines vont être dégainés ! Sans doute convaincus d'être des icones sexuelles (ce qu'ils sont indéniablement, du moins pour les motardes de plus de 55 ans), ils aiment à se projeter en géant au dessus de leur scène... Les trois pépères n'ont pas tellement changé en 22 ans : barbe, foulard, chapeau et lunettes de rigueur, et batteur flegmatique qui fume des clopes en jouant. A noter que l'authenticité d'au moins une des deux barbes a été remise en cause par un photographe qu'on ne citera pas ici, car Andy Trax n'a aucune preuve de ses allégations... Après un titre sans intérêt, on aura donc droit au célèbre riff de La Grange, franchement plaisant sur scène (avouons que ça dépote !), doublé d'une dernière Tush du même tonneau. En terme de timing, voilà ce qui s'appelle avoir le cul bordé de nouilles !... En blues, ça ne vaut pas Steve Mal-de-Mer (génial ici en 2015) ou l'Inspecteur Clouseau (génial ici... hier), mais ça reste un bon moment régressif, qui met le public très en joie pour finir joliment sa journée... et hélas déjà, son week-end ici.


A la fin du concert, on constate comme chaque année ce même phénomène aux Eurockéennes : refusant l'évidence devant des lumières rallumées et des roadies (en blouse blanche, WTF ?) qui s'activent déjà, quelques milliers de spectateurs restent accrochés à leur carré du pré, le regard dans le vague, espérant que leurs Eurockéennes pourraient continuer encore, comme par miracle, s'ils restent complètement immobiles, comme quand on essaye de rejoindre un rêve évanoui après la sonnerie du réveil... Mais le petit feu d'artifice final viendra leur confirmer qu'il est bien temps de redescendre de leur, de notre île flottante à toutes et à tous, vers la terre ferme...


Allez, courage, l'été est là et on l'a toutes et tous commencé ici de la plus belle des manières, at the right place, at the right time, avec un record à nouveau battu de 104 000 journées de Music & Peace for All !... Très précisément ce qu'il nous fallait pour mettre cette année assassine et déprimante dernière nous, en réaffirmant magnifiquement le pouvoir unificateur et régénérant du rock ! Alors merci, bravo et Longue Vie Aux Eurockéennes !

Photos pro par Andy Trax (illustrations en DIY par Philippe).

Flashback : Chroniques de 22 années passées aux Eurockéennes !
2015, 2014, 2013, 2012, 2011, 2010, 2009, 2008, 2007, 2006, 2005, 2004, 2003.... et les 9 plus anciennes encore, regroupées en trois parties depuis 1994...


Courtney Barnett : les dernières chroniques concerts

Courtney Barnett (This Is Not A Love Song Festival - TINALS 2019) en concert

Courtney Barnett (This Is Not A Love Song Festival - TINALS 2019) par Pierre Andrieu
Paloma, Nîmes, le 31/05/2019
"Don't tell everyone, but this is probably my favorite show of the tour !" Quand lors de son concert à TINALS Courtney Barnett sort cette phrase un peu tarte à la crème (et... La suite

(my) This Is Not a Love Song (TINALS) Festival 2019, 2-3 : Poutre, Off the Wagon, Lou Doillon, Big Thief, DTSQ, OPTM, Courtney Barnett  en concert

(my) This Is Not a Love Song (TINALS) Festival 2019, 2-3 : Poutre, Off the Wagon, Lou Doillon, Big Thief, DTSQ, OPTM, Courtney Barnett par Philippe
Paloma, Nîmes, le 31/05/2019
Day two of three, au plus merveilleux des petits festivals rock du monde... Pour cette deuxième journée, celle du vendredi, on avait bien repéré une sorte de trou d'air (à notre... La suite

Courtney Barnett + Waxahatchee + Loose Tooth en concert

Courtney Barnett + Waxahatchee + Loose Tooth par Pierre Andrieu
Bataclan, Paris, le 09/06/2018
Magistral concert de Courtney Barnett au Bataclan de Paris le samedi 9 juin ! Auteure de l'assez inépuisable album "Tell Me How You Really Feel", l'ultra douée Australienne a fait... La suite

Interview avec Courtney Barnett dans le cadre de la sortie de son nouvel album, Tell Me How You Really Feel en concert

Interview avec Courtney Barnett dans le cadre de la sortie de son nouvel album, Tell Me How You Really Feel par Pierre Andrieu
Melbourne, Australie, le 06/06/2018
Par l'intermédiaire d'un très pertinent logiciel de visioconférence (mais sans que la vidéo ne soit activée, ce serait trop facile), la sémillante, douée et rêveuse... La suite

Kurt Vile : les dernières chroniques concerts

Interview avec Courtney Barnett dans le cadre de la sortie de son nouvel album, Tell Me How You Really Feel en concert

Interview avec Courtney Barnett dans le cadre de la sortie de son nouvel album, Tell Me How You Really Feel par Pierre Andrieu
Melbourne, Australie, le 06/06/2018
Par l'intermédiaire d'un très pertinent logiciel de visioconférence (mais sans que la vidéo ne soit activée, ce serait trop facile), la sémillante, douée et rêveuse... La suite

Pointu Festival 2017 :  Dinosaur Jr. - Slowdive - Ride - Ryan Adams - Kurt Vile - Hanni El Khatib - Red Fang - The Spitters en concert

Pointu Festival 2017 : Dinosaur Jr. - Slowdive - Ride - Ryan Adams - Kurt Vile - Hanni El Khatib - Red Fang - The Spitters par Phil2guy
Six-Fours-Les-Plages, Presqu'île du Gaou, le 08/07/2017
C'est la deuxième édition du Pointu Festival qui a lieu pendant deux jours sur le magnifique site de la presqu'île du Gaou à Six Fours-les Plages. L'affiche est réellement... La suite

Kurt Vile & The Violators + Imarhan en concert

Kurt Vile & The Violators + Imarhan par Pierre Andrieu
L'Alhambra, Paris, le 08/03/2016
Précédée par une très bonne première partie du groupe touareg Imarhan, déjà vu aux Transmusicales de Rennes, la prestation de Kurt Vile & The Violators à l'Alhambra, à Paris,... La suite

Agnes Obel + St. Vincent + Kurt Vile And The Violators (Festival Days Off 2012)  en concert

Agnes Obel + St. Vincent + Kurt Vile And The Violators (Festival Days Off 2012) par Pierre Andrieu
Salle Pleyel, Paris, le 09/07/2012
Alors que restent en mémoire les prestations mémorables d'Antony And the Johnsons et Sufjan Stevens, Bryce Dessner & Nico Mulhy, c'est déjà le dernier soir du Festival Days... La suite

Mac Demarco : les dernières chroniques concerts

(mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco en concert

(mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco par Philippe
Saint-Cloud, Parc de Saint-Cloud, le 28/08/2017
Hélas, trois fois hélas, l'été se termine déjà, puisque son marqueur de fin, le toujours aimable festival Rock en Seine (15 ans déjà ! on a pas vu le temps passer depuis les... La suite

Ty Segall, Interpol, Angel Olsen, Mac DeMarco, The Moonlandingz, Yak, The Proper Ornaments (La Route du Rock Collection Eté 2017) en concert

Ty Segall, Interpol, Angel Olsen, Mac DeMarco, The Moonlandingz, Yak, The Proper Ornaments (La Route du Rock Collection Eté 2017) par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, près de Saint-Malo, le 20/08/2017
Dimanche 20 août, c'est déjà le dernier jour de La Route du Rock Collection été 2017 au Fort de Saint-Père avec un final en apothéose réunissant des artistes passionnants et en... La suite

La Route du Rock Collection été 2014 : Portishead, Slowdive, Mac DeMarco, Thee Oh Sees, Baxter Dury, Anna Calvi, Angel Olsen, Cheveu, The War On Drugs, Protomartyr, Temples, Cheetahs, Perfect Pussy en concert

La Route du Rock Collection été 2014 : Portishead, Slowdive, Mac DeMarco, Thee Oh Sees, Baxter Dury, Anna Calvi, Angel Olsen, Cheveu, The War On Drugs, Protomartyr, Temples, Cheetahs, Perfect Pussy par Pierre Andrieu
Fort de Saint Père, Saint-Malo, le 16/08/2014
Très belle édition 2014 pour La Route du Rock, qui avait lieu du 14 au 16 août au Fort de Saint-Père, à quelques encablures de Saint-Malo... Au menu, une très excitante... La suite

Yo La Tengo, Hot Chip, The Knife, Warpaint, Jagwar Ma, The Haxan Cloak, Savages, Mac Demarco, No Age, Connan Mockasin, Colin Stetson, Panda Bear, Danny Brown, Majical Cloudz, Omar Souleyman, Youth Lagoon, Pegase (Pitchfork Music Festival Paris 2013) en concert

Yo La Tengo, Hot Chip, The Knife, Warpaint, Jagwar Ma, The Haxan Cloak, Savages, Mac Demarco, No Age, Connan Mockasin, Colin Stetson, Panda Bear, Danny Brown, Majical Cloudz, Omar Souleyman, Youth Lagoon, Pegase (Pitchfork Music Festival Paris 2013) par Audreymllr
Grande Halle de La Villette, Paris, le 02/11/2013
Troisième édition du Pitchfork Music Festival Paris, qui a une fois de plus investi la Grande Halle de la Villette pour trois nuits de concerts, du 31 octobre au 2 novembre... La suite

Ratatat : les dernières chroniques concerts

Ratatat, The Bewitched Hands, Does It Offend You, Yeah ? (Rock 'n Beat Party, Printemps de Bourges 2011) en concert

Ratatat, The Bewitched Hands, Does It Offend You, Yeah ? (Rock 'n Beat Party, Printemps de Bourges 2011) par Pierre Andrieu
Phénix et Palais d'Auron, Bourges, le 23/04/2011
Grosse journée au Printemps de Bourges 2011, ce samedi 23 avril, puisqu'après les très beaux concerts de Timber Timbre et Agnes Obel à l'Auditorium dans l'après midi, se... La suite

Ratatat en concert

Ratatat par Fredc
Le Grand Mix, Tourcoing, le 21/11/2010
Le Grand Mix de Tourcoing affichait complet depuis déjà quelques semaines pour ce concert du duo new-yorkais Ratatat. Recommandés par Daft Punk, Mike Stroud et Evan Mast se... La suite

Dan le sac vs Scroobius Pip + Ratatat + AntiPop Consortium + Birdy Nam Nam par misszou
Festival Pantiero, Cannes, le 09/08/2008
Et de trois ! Troisième année consécutive au Pantiero à Cannes. Festival que je recommande donc vivement à tous les amateurs de bonne musique qui traînent leurs guêtres dans le Sud de la France au mois d'Août. Je dis bien guêtres, car même si bon nombre de cannoises ont sorti leur habit de lumière, on n'est pas obligé de se saper comme des stars... La suite

Tame Impala : les dernières chroniques concerts

NOS Primavera Sound Porto 2022 - Jour 1 : Nick Cave & The Bad Seeds, Kim Gordon, Black Midi, Squid, Shellac, Stella Donnelly, Tame Impala, Cigarettes After Sex   en concert

NOS Primavera Sound Porto 2022 - Jour 1 : Nick Cave & The Bad Seeds, Kim Gordon, Black Midi, Squid, Shellac, Stella Donnelly, Tame Impala, Cigarettes After Sex par Kiddo
Parque da Cidade, Porto, le 09/06/2022
C'est l'histoire d'une nana qui devait passer 3 jours à Porto au Festival NOS Primavera Sound avec les potes et qui s'est finalement retrouvée à faire son premier festival en... La suite

Tame Impala, Idles, Stereolab, Black Midi, Fontaines D.C., Pond (La Route du Rock Collection Été 2019) en concert

Tame Impala, Idles, Stereolab, Black Midi, Fontaines D.C., Pond (La Route du Rock Collection Été 2019) par Pierre Andrieu
Fort de Saint-Père, près de Saint-Malo, le 15/08/2019
Chaude (surtout le jeudi) et humide (le vendredi et le samedi) La Route du Rock Collection Été numéro 29, avec comme tous les ans une prog bien au-dessus de la moyenne dans... La suite

Tame Impala (Festival Rock en Seine 2015) en concert

Tame Impala (Festival Rock en Seine 2015) par Pierre Andrieu
Domaine national de Saint-Cloud, le 30/08/2015
Tame Impala En début de soirée, sous un soleil radieux (et pile au même moment que Mark Lanegan, misère !), Tame Impala produit une onde sensuelle de good vibrations et... La suite

Franz Ferdinand + Tame Impala + Tomahawk + Team Ghost + Balthazar + Alt-J  (Festival Rock en Seine 2013) en concert

Franz Ferdinand + Tame Impala + Tomahawk + Team Ghost + Balthazar + Alt-J (Festival Rock en Seine 2013) par Lebonair
Domaine National de Saint-Cloud, près de Paris, le 23/08/2013
1ère journée du Festival Rock en Seine 2013, nous sommes le vendredi et le temps est chaud, ensoleillé. J'arrive vers 16h30 et je récupère en 5 minutes mon invitation pour... La suite

The Kills : les dernières chroniques concerts

(mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco en concert

(mon) Rock en Seine 2017 : DBFC, Lysistrata, Timber Timbre, The Kills, Frustration, Sleaford Mods, Deluxe, Ty Segall, Mac Demarco par Philippe
Saint-Cloud, Parc de Saint-Cloud, le 28/08/2017
Hélas, trois fois hélas, l'été se termine déjà, puisque son marqueur de fin, le toujours aimable festival Rock en Seine (15 ans déjà ! on a pas vu le temps passer depuis les... La suite

The Kills + Algiers en concert

The Kills + Algiers par Daddrock
BROOKLYN STEEL - NYC, le 21/07/2017
Brooklyn Steel. C'est d'abord l'histoire d'un voyage et d'un cadeau. Comment venir à New York City sans assister à un spectacle sur Brodway m'avait-on dit ? Et pourquoi pas un... La suite

Rock Werchter - Jour 4 : Foo Fighters - Cage the elephant - Thuston Moore Group - The Kills - Benjamin Clementine - Alt-J en concert

Rock Werchter - Jour 4 : Foo Fighters - Cage the elephant - Thuston Moore Group - The Kills - Benjamin Clementine - Alt-J par Cabask
Werchter, le 02/07/2017
Toutes les bonnes choses ont une fin et on entame le 4ème et dernier jour du festival Rock Werchter ce dimanche 2 juillet. Pour ne pas revivre le cauchemar de la veille et... La suite

The Kills (Festival Art Rock 2017) en concert

The Kills (Festival Art Rock 2017) par Ludmilla
Saint-Brieuc, le 03/06/2017
Si j'étais un garçon, je serais définitivement amoureux d'Alison Mosshart... Arrivée des Kills sur scène, grosse excitation dans le public (et dans les slips de mes... La suite

ZZ Top : les dernières chroniques concerts

Status Quo + ZZ Top (Festival de Nîmes 2019) en concert

Status Quo + ZZ Top (Festival de Nîmes 2019) par G Borgogno
Arènes de Nîmes, le 04/07/2019
Je m'étais RE-mis à écouter ZZ Top ces temps-ci... Et leurs disques jusqu'à "Eliminator" sont, sommes toutes, des plus corrects. Mieux, ce sont de juteux disques de Rock-Blues... La suite

Hellfest 2019 : Eagles Of Death Metal, Les Wampas, The Living End, Sham 69, Deadland Ritual, David Coverdale, ZZ Top, Kiss...  en concert

Hellfest 2019 : Eagles Of Death Metal, Les Wampas, The Living End, Sham 69, Deadland Ritual, David Coverdale, ZZ Top, Kiss... par Samuel C
Clisson, le 22/06/2019
Le Hellfest, une expérience hors norme et hors du temps... Le festival repose principalement sur l'engagement d'un homme, Ben Barbaud : visionnaire, exigeant et déterminé. Il a... La suite

ZZ Top + Ben Miller Band en concert

ZZ Top + Ben Miller Band par Abigail Darktrisha
Patinoire Mériadeck, Bordeaux, le 02/07/2016
Billy Gibbons (chant et guitare), Dusty Hill (chant et basse) et Frank Beard (batterie) étaient ce soir à Bordeaux pour une petite halte dans le sud ouest de la France à... La suite

ZZ Top en concert

ZZ Top par Matninatphotography
Zénith de Paris, le 26/06/2015
Après une excellente première partie assurée par Ben Miller Band, dès l'arrivée de ZZ Top sur scène, le Zénith de Paris, plein à craquer, est chaud comme la braise pour... La suite

Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert : les dernières chroniques concerts

(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner en concert

(mes) Eurockéennes 2022, 1/1 : Arka'n Asrakofor, Wu-Lu, Last Train, Frustration, Izia, Ascendant Vierge, Simple Minds, Paul Kalkbrenner par Philippe
Presqu'île du Malsaucy, Evette Salbert, le 02/07/2022
On dit que tout vient à point à qui sait attendre... 2019 : de belles 26ièmes Eurockéennes pour nous, conclues par Arnaud Rebotini. 2020 : confinement général, pas glop mais bon,... La suite

En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? en concert

En attendant les Eurockéennes 2022... une balade au Malsaucy ? par Philippe
Presqu'ïle du Malsaucy, Evette Salbert, le 04/07/2021
Dimanche 4 juillet 2021... Voilà 2 ans, jour pour jour, qu'ont résonné les dernières notes des Eurockéennes de Belfort (celles d'Arnaud Rebotini, sauf erreur), sur la Presqu'Île... La suite

Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) en concert

Daft Punk (Eurockéennes de Belfort 2006) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, Belfort , le 24/02/2021
Après avoir permis de voir défiler sur scène The Strokes, Arctic Monkeys, Two Gallants, Dionysos, Malajube etc., la journée du 30 juin 2006 aux Eurockéennes de Belfort se... La suite

Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) en concert

Kraftwerk (Eurockéennes de Belfort 2005) par Pierre Andrieu
Presqu'île du Malsaucy, le 03/07/2005
Les quatre informaticiens allemands de Kraftwerk nous avaient fait très fort impression lors des dernières Trans Musicales de Rennes, ils ont réitéré leur robotique performance... La suite