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Chronique de concert The Exploders, The Panda Band, The Dirty Secrets, The Shake up
Jeudi 18 avril 2024 : 6298 concerts, 27081 chroniques de concert, 5410 critiques d'album.
Chronique de Concert
The Exploders, The Panda Band, The Dirty Secrets, The Shake up
Je ne crois pas que je pouvais rêver mieux pour un premier coup d'essai. A peine 3 jours que je suis à Sydney et je me retrouve, plus ou moins par hasard, dans le CBGB local, à savoir The Annandale Hotel.
Malheureusement, par prudence, je n'avais pas pris mon appareil photo donc je ne peux pas vraiment illustrer ma chronique avec des photos du lieu, d'autant que sur leur site , il y a des supers photos de concert, mais on ne voit que les musiciens en gros plan. Mais bon, en même temps, ce n'est pas très difficile à décrire. Il faut imaginer un pub bien glauque (divisé en 2 parties), dans lequel on peut rentrer 200-300 personnes (voire 500 en serrant un max), avec 1 scène de chaque côté de la salle et un sol tellement crade qu'il est difficile de danser car les chaussures collent parterre. Et cet endroit est apparemment le temple de la musique live, rock et punk, à Sydney. Ils vendent même des T-shirts au top, avec écrit en gros : "Fuck This ! I'm going to the Annandale hotel !" (ils font les mêmes en culotte aussi, avec le F*** This devant, et le reste derrière). Bref, il y a un bon esprit Machine à Coudre qui règne dans ce lieu.
Je me retrouve donc là pour assister à un concert avec 4 groupes dont les têtes d'affiche sont les 5 gars de The Panda Band, apparemment en pleine explosion médiatique ici, et actuellement en tournée sur toute la côte est de l'Australie, avec MA révélation de la soirée, à savoir The Exploders. Je sais, il y a trop de groupes qui commencent par "The" en ce moment, mais celui-ci vaut vraiment le détour, croyez-moi.
Mais commençons par le commencement.
A notre arrivée sur place, The Annandale est vraiment désert et nous prenons un peu peur, bien qu'il ne soit que 20h00. Peu de temps après, The Dirty Secrets montent sur scène pour nous offrir un set d'une grosse demie-heure, ma foi très appréciable. Pour situer la chose, je dirais que ces 4 gars de Perth, bien qu'ils reconnaissent être très fortement influencés par Iggy Pop and the Stooges, possèdent un son qui rappelle celui des Cure voire de Depeche Mode, tout en étant beaucoup plus rock et bien moins "pop" ou "new wave".
Disons pour faire court que Jarrah McCleary (le grand rouquin avec ses cheveux fous) possèdent un timbre de voix proche de celui de Robert Smith (avant qu'il ne prenne 30 kilos...) et un jeu de scène -avec son jeu de clavier juste avec la main droite, son déhanché et ses mouvements de main droite- très proche de celui de Dave Gahan, à la grande époque des parodies des Inconnus. Mais plutôt que d'être ridicule, c'est tout à fait entraînant. De plus, la salle se remplit petit à petit et l'ambiance se réchauffe nettement.
A la fin de leur set, The Shake up enchaîne directement sur l'autre scène (la plus petite des deux) et je dois avouer que je n'ai pas trop suivi. J'étais resté de l'autre côté et le son ne m'a pas vraiment attiré...
Après leur prestation, c'est au tour de The Exploders d'investir la grande scène, et à mon tour de prendre une grosse claque !
Je crois que la toute dernière fois que j'ai pris une claque comme ça, c'est le jour où j'ai découvert John Butler Trio (encore des australiens comme par hasard), sur scène, lors de leur premier passage à Marseille, à l'Espace Julien. Bien entendu, ce n'est pas tout à fait comparable car ce que j'avais ressenti ce jour là (tout comme les 400 ou 500 personnes présentes) était tout à fait sur-naturel.
Mais bon là aussi, on peut parler de grosse claque. The Exploders commencent leur set à 3 : TJ Allender (à gauche)à la guitare et au chant, Paul Doery (à droite) à la basse et aux chœurs, et Matt "Screamin' Lemons" Britten (au centre) à la batterie. Ils seront rejoints par la suite par un quatrième larron, dont je n'ai malheureusement pas pu retenir le nom, un blond dreadeux qui passe du piano à la guitare sèche pour finir à l'harmonica.
Le plus simple pour vous décrire ce qu'ils font, serait que vous cliquiez tout de suite ici et que vous ecoutiez Perfumed Gun ou l'énorme Country Brain, ou encore que vous regardiez leur clip délirant Big Hair Revolution. Vous y trouverez des infos sur leurs influences qui vont de Jimmy Hendrix à Cream, en passant par Led Zeppelin et The Who. En tout cas, rien qui date d'après la fin des années 70, et ça s'entend. En les voyant sur scène, on est tout de suite propulsé 30 ans en arrière et on pense à Credence Clearwater et à toutes ces influences que je viens de siter. C'est une véritable cure de jouvence.
Les mélodies de leurs morceaux, comme l'excellent Modern Love, sonnent comme quelquechose qu'on a déjà entendu des milliers de fois et pourtant, c'est très frais. Bref, je ne peux pas trop en dire plus car les mots me manquent, disons que l'on pourrait résumer ce groupe par le slogan "Comment faire du neuf avec du vieux" mais, sans une espèce de connotations négatives. En conclusion, The Exploders constituent ma nouvelle révélation, je n'écoute que ça depuis 2 jours et j'attends avec impatience de recevoir leur album, que l'on peut commander ici .
Après cette grosse claque, vient le temps des têtes d'affiche : The Panda Band.
Et là autant dire tout de suite que j'ai été moins séduit. On reste dans la lignée du bon vieux rock à l'ancienne, sauf que l'excellente voix rocailleuse de TJ fait place à celle très suave de Damian Crosbie. Là encore, vous pouvez vous faire une idée ici.
Disons qu'il y a un côté "pop joyeuse" qui m'a moins plu bien que musicalement, on est encore dans quelque chose de très bon.
En conclusion, un premier concert à Sydney qui ne m'a pas laissé de marbre, bien au contraire. Alors viendez tous à Sydney, c'est le cœur du poulet. Et lorsque vous y serez, courez au Annandale Hotel, vous ne le regretterez pas.
Sites internet :
The Dirty Secrets: www.thedirtysecrets.com
The Exploders: www.theexploders.com et www.myspace.com/theexploders
The Panda Band: www.thepandaband.com et www.myspace.com/thepandaband
The Annandale Hotel: www.annandalehotel.com
(Photos récupérées sur les différents sites officiels)
Malheureusement, par prudence, je n'avais pas pris mon appareil photo donc je ne peux pas vraiment illustrer ma chronique avec des photos du lieu, d'autant que sur leur site , il y a des supers photos de concert, mais on ne voit que les musiciens en gros plan. Mais bon, en même temps, ce n'est pas très difficile à décrire. Il faut imaginer un pub bien glauque (divisé en 2 parties), dans lequel on peut rentrer 200-300 personnes (voire 500 en serrant un max), avec 1 scène de chaque côté de la salle et un sol tellement crade qu'il est difficile de danser car les chaussures collent parterre. Et cet endroit est apparemment le temple de la musique live, rock et punk, à Sydney. Ils vendent même des T-shirts au top, avec écrit en gros : "Fuck This ! I'm going to the Annandale hotel !" (ils font les mêmes en culotte aussi, avec le F*** This devant, et le reste derrière). Bref, il y a un bon esprit Machine à Coudre qui règne dans ce lieu.
Je me retrouve donc là pour assister à un concert avec 4 groupes dont les têtes d'affiche sont les 5 gars de The Panda Band, apparemment en pleine explosion médiatique ici, et actuellement en tournée sur toute la côte est de l'Australie, avec MA révélation de la soirée, à savoir The Exploders. Je sais, il y a trop de groupes qui commencent par "The" en ce moment, mais celui-ci vaut vraiment le détour, croyez-moi.
Mais commençons par le commencement.
A notre arrivée sur place, The Annandale est vraiment désert et nous prenons un peu peur, bien qu'il ne soit que 20h00. Peu de temps après, The Dirty Secrets montent sur scène pour nous offrir un set d'une grosse demie-heure, ma foi très appréciable. Pour situer la chose, je dirais que ces 4 gars de Perth, bien qu'ils reconnaissent être très fortement influencés par Iggy Pop and the Stooges, possèdent un son qui rappelle celui des Cure voire de Depeche Mode, tout en étant beaucoup plus rock et bien moins "pop" ou "new wave".
Disons pour faire court que Jarrah McCleary (le grand rouquin avec ses cheveux fous) possèdent un timbre de voix proche de celui de Robert Smith (avant qu'il ne prenne 30 kilos...) et un jeu de scène -avec son jeu de clavier juste avec la main droite, son déhanché et ses mouvements de main droite- très proche de celui de Dave Gahan, à la grande époque des parodies des Inconnus. Mais plutôt que d'être ridicule, c'est tout à fait entraînant. De plus, la salle se remplit petit à petit et l'ambiance se réchauffe nettement.
A la fin de leur set, The Shake up enchaîne directement sur l'autre scène (la plus petite des deux) et je dois avouer que je n'ai pas trop suivi. J'étais resté de l'autre côté et le son ne m'a pas vraiment attiré...
Après leur prestation, c'est au tour de The Exploders d'investir la grande scène, et à mon tour de prendre une grosse claque !
Je crois que la toute dernière fois que j'ai pris une claque comme ça, c'est le jour où j'ai découvert John Butler Trio (encore des australiens comme par hasard), sur scène, lors de leur premier passage à Marseille, à l'Espace Julien. Bien entendu, ce n'est pas tout à fait comparable car ce que j'avais ressenti ce jour là (tout comme les 400 ou 500 personnes présentes) était tout à fait sur-naturel.
Mais bon là aussi, on peut parler de grosse claque. The Exploders commencent leur set à 3 : TJ Allender (à gauche)à la guitare et au chant, Paul Doery (à droite) à la basse et aux chœurs, et Matt "Screamin' Lemons" Britten (au centre) à la batterie. Ils seront rejoints par la suite par un quatrième larron, dont je n'ai malheureusement pas pu retenir le nom, un blond dreadeux qui passe du piano à la guitare sèche pour finir à l'harmonica.
Le plus simple pour vous décrire ce qu'ils font, serait que vous cliquiez tout de suite ici et que vous ecoutiez Perfumed Gun ou l'énorme Country Brain, ou encore que vous regardiez leur clip délirant Big Hair Revolution. Vous y trouverez des infos sur leurs influences qui vont de Jimmy Hendrix à Cream, en passant par Led Zeppelin et The Who. En tout cas, rien qui date d'après la fin des années 70, et ça s'entend. En les voyant sur scène, on est tout de suite propulsé 30 ans en arrière et on pense à Credence Clearwater et à toutes ces influences que je viens de siter. C'est une véritable cure de jouvence.
Les mélodies de leurs morceaux, comme l'excellent Modern Love, sonnent comme quelquechose qu'on a déjà entendu des milliers de fois et pourtant, c'est très frais. Bref, je ne peux pas trop en dire plus car les mots me manquent, disons que l'on pourrait résumer ce groupe par le slogan "Comment faire du neuf avec du vieux" mais, sans une espèce de connotations négatives. En conclusion, The Exploders constituent ma nouvelle révélation, je n'écoute que ça depuis 2 jours et j'attends avec impatience de recevoir leur album, que l'on peut commander ici .
Après cette grosse claque, vient le temps des têtes d'affiche : The Panda Band.
Et là autant dire tout de suite que j'ai été moins séduit. On reste dans la lignée du bon vieux rock à l'ancienne, sauf que l'excellente voix rocailleuse de TJ fait place à celle très suave de Damian Crosbie. Là encore, vous pouvez vous faire une idée ici.
Disons qu'il y a un côté "pop joyeuse" qui m'a moins plu bien que musicalement, on est encore dans quelque chose de très bon.
En conclusion, un premier concert à Sydney qui ne m'a pas laissé de marbre, bien au contraire. Alors viendez tous à Sydney, c'est le cœur du poulet. Et lorsque vous y serez, courez au Annandale Hotel, vous ne le regretterez pas.
Sites internet :
The Dirty Secrets: www.thedirtysecrets.com
The Exploders: www.theexploders.com et www.myspace.com/theexploders
The Panda Band: www.thepandaband.com et www.myspace.com/thepandaband
The Annandale Hotel: www.annandalehotel.com
(Photos récupérées sur les différents sites officiels)
Critique écrite le 12 novembre 2006 par Edd Dazuntski
