Accueil Chronique de concert Festival ProgSud : Rosco il est content + Baraka + Jerry Marotta & Guillermo Cides
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Chronique de Concert

Festival ProgSud : Rosco il est content + Baraka + Jerry Marotta & Guillermo Cides

Jas'Rod, Les Pennes Mirabeaux 1er Mai 2008

Critique écrite le par

On ne chôme pas au ProgSud ce jour doublement férié. Pour cette deuxième soirée du festival, le JasRod a retrouvé sa configuration habituelle avec un plus grand nombre de rangées de chaises que la veille. Le public, lui, reste à son habitude toujours impressionnant par son écart d'âge, pouvant revendiquer de faire plus fort que le célèbre 7 à 77 de Tintin.
J'en profite d'ailleurs à ce sujet pour ouvrir une parenthèse à l'attention des parents qui me liraient. Loin de moi l'idée de ne pas vouloir ouvrir l'horizon musical des plus jeunes à d'autres mélopées que celle du papa pingouin, mais je me demande s'il est bien raisonnable de placer des enfants de 4 ans à moins de 3 mètres des baffles des heures durant, de les laisser s'endormir sous un niveau de décibels bien loin de celui d'une berceuse ? Faut-il laisser le temps répondre à cette question ? Je referme cette parenthèse.

21h00 Rosco il est content
L'an passé, "un contretemps", pourtant familier de la rhétorique des groupes de jazz, qui plus est progressif, avait privé le groupe grassois de festival. Alors il est content d'être là ce soir ? Ben, il semblerait que oui ! Si Olivier Bonnafous, batteur et porte parole du groupe le déclare oralement dès le début : "Nous sommes contents, et vous", les musiciens vont par la suite l'exprimer de façon non verbale tout au long de leur prestation instrumentale. Devant la batterie, la scène se divise en deux clans mettant face à face les deux guitaristes Arnaud Guillaume et Luc Lavenne et les deux bassistes...Enfin non, un seul en fait, Laurent Rigo, qui se partage entre la basse qu'il porte en bandoulière, et la basse fretless qui est empalée au bord du plateau, comme une contrebasse en équilibre. Les deux factions, dans une espèce de transe qui les anime en une danse sur place de lever du genou, viennent se lancer régulièrement des coups de gueule. Parce que s'il est une chose qui n'a échappé à personne, c'est la stigmatisation des compositions instrumentales au travers des rictus des cordistes : la musique se lit sur leurs visages. Au-delà de ce que certains qualifient de simples grimaces, le travail des zygomatiques traduit la conviction et l'enthousiasme enragés de l'interprétation. Le batteur, plus dans l'ombre, n'en manque pas non plus et ne ménage pas ses efforts derrière son instrument. Mais si la frappe technique semble sans retenue, on n'en subit pas les avatars sonores. En effet, ce premier groupe bénéficie d'une excellente balance et d'un taux de décibels idéal.



Alors nous, on est contents ? Ben oui. Déjà, ces qualités sonores sont plus qu'appréciables. Ensuite l'entrain des musiciens, est, à l'instar de la bonne humeur, communicatif. Mais évidemment, ce qui nous rend contents et ce dont je n'ai pas encore parlé jusqu'ici, c'est la musique de Rosco il est content : des compositions de fusion jazz mâtiné de rock progressif remarquables par leur ductilité. À l'image des métaux précieux, les quatre titres joués ce soir, ont cette incroyable propriété de se déformer sans se rompre, s'étirant chacun bien au-delà des 10 minutes. Les morceaux s'articulent autour d'un thème central, souvent un arpège bancal, fruit d'une mesure asymétrique, joué en légère distorsion et qui n'est pas sans rappeler la marque de fabrique de Mahavishnu orchestra (Birds of fire pour ne pas le citer). Sur celui-ci vient se greffer un riff de guitare parfois en son clair style Brett Garsed, mais toujours tordu qui nous plonge dans des atmosphères pouvant rappeler celles de Kotebel. S'ensuit alors un long déroulement, où se succèdent des thèmes aux notes sporadiques, des longs chorus d'inspiration blues-rock et d'autres plus techniques et jazz-rock dans la veine Holdsworth, Howe ou encore Christophe Godin : une complémentarité affichée du jeu d'Arnaud Guillaume et Luc Lavenne. L'accompagnement peut passer d'un shuffle tempo médium à un tempérament presque hard-rock, infliger un brusque changement et suspendre les temps, mais toujours en revenant à une ligne conductrice dont il n'a finalement donné que l'impression de s'éloigner (on peut y voir d'ailleurs des similitudes avec les compositions du groupe Éclat). Pour cela, Olivier Bonnafous s'emploie avec habileté à mettre en place des figures rythmiques ingénieuses, alors que Laurent Rigo alterne notes, accords fretless et claquements de slaps.



Le tout s'enchaîne pratiquement sans relâche et sous un bel éclairage, comme cette aurore boréale pour Chromosphère.
Au terme de 50 minutes très riches et exaltantes pas de rappel mais un dernier coup de gueule du batteur : "Non au consommable jetable, oui au ProgSud".
Une prestation qui pousse à s'acheminer sans attendre vers le stand des cds pour y acheter l'album du groupe sur lequel on retrouve deux des titres joués ce soir : ginkgobiloba et outoksa.

Changement complet de plateau : contrairement à hier soir où tout était entassé sur scène, le matériel du groupe à venir remplace celui du précédent.
Shin Ichikawa est déjà sur scène, et comme il y a deux ans, le bassiste vient y déposer ses pédales d'effets qu'il sort méticuleusement une à une de sa boîte. Il est rejoint par Max Hiraishi qui vient lui-même serrer les papillons de ses cymbales (qu'il va sans doute frapper sans ménagement).

22h10 Baraka

Alain Chiarazzo annonce que les musiciens sont venus avec un "nouveau répertoire" et qu'"ils sont plus affûtés" qu'à leur prestation précédente en 2006.
Dès les premiers arpèges on sent qu'un gain substantiel du volume a été opéré depuis le passage du premier groupe, ce qui n'est pas du goût du timbre de la caisse claire qui résonne plus que de raison. Je ne me souviens pas bien de l'impression que le groupe m'avait laissé au niveau technique, mais là,on peut dire qu'Alain Chiarazzo n'a pas exagéré. En 10 minutes, c'est un succession ininterrompue de mises en place, de rythmes tordus qui s'enchaînent et parfois même se superposent (polyrythmie ?), de styles passant du rock seventies au jazz-fusion, de tempi cools à rapides...Bref une avalanche de riffs, qui me rappelle de longues introduction de Rush. Et c'est là que je me trompe : ce que je prends pour un long préambule est en fait un titre comme d'autres vont suivre. Il y a deux ans, le power trio avait interprété des titres chantés, parfois long et tortueux, certes, mais relativement heavy, rafraîchissants et illustrés par de véritables contorsion physiques du guitariste Issei Takami. Ce soir les deux micros placés devant les deux frontmen ne serviront qu'à quelques prises de paroles et le 6-cordistes sera bien plus sage qu'en 2006.
Ceci étant, malgré la concentration exigée par leurs nouvelles compositions, les trois musiciens jouent de façon plus qu'énergique.



Donc bien qu'interprétant également des titres très longs, ils apparaissent, contrairement à ceux de Rosco il est content, comme un enchaînement de mouvements, parfois courts et faits de petits riffs rappelant des introductions telles que celles de Yyz de Rush ou Changes de Yes. Les transitions sont cousues de façon quasi chirurgicale et sujettes aux changements d'effets allant du crunchy au flanger en passant par la distorsion bien grasse. On se dit parfois qu'avec un seul de ces morceaux, certains auraient pu faire plusieurs albums entiers! Baraka semble déborder d'inspiration et mélange allègrement au cours d'un même morceau les styles (jazz,blues/rock,rock,reggae...jusqu'à l'expérimental) et les figures de styles (walking-bass, chabadda, cocottes funky...jusqu'aux cris de vibrato). Donc des interprétations très denses, dans lesquelles une oreille distraite pourrait se perdre, s'il n'y avait parfois une réminiscence d'un thème pour la ramener dans le (tout sauf droit) chemin. C'est le cas avec Bharmad suite : plus de 20 minutes qui nous mènent d'arpèges de basse en chorus de guitare déchirants, de progressions d'accords jazz-rock aux bruitages de vibrato, le tout en passant par un solo de batterie de trois minutes...Mais commencées et reprises par un thème proche de Mission impossible rapidement familier.
Après un telle succession de riffs, on ne peut s'empêcher de sourire lorsque que Shin Ichikawa annonce que le titre suivant sera un meddley de 2 morceaux!
23h15 5 minutes supplémentaires : le temps pour l'hôte de demander "une petite dernière ?", à Issei Takami de déclarer "nous aimons Marseille" et au groupe de jouer le morceau le plus court de son set : Let me in, une déclinaison d'un riff bancal et d'un chorus de guitare original et servi par un son proche du thérémin.

Pendant le nouveau changement de scène on peut écouter au choix : des interprétations au stick Chapman à tomber par terre de Take five à la sauce Benson ou Cantaloupe Island (accompagnement et chorus joués par la même personne !); les sirènes des thérémins; ou encore une bande sonore des intros des titres phares de chacun des groupes de cette édition. En fait, on a le choix si on arrive à filtrer ces sources sonores qui se mêlent dans la salle du JasRod.

0h00 Jerry Marotta & Guillermo Cides

Ils ont déjà joués ensemble la veille sur la scène du JasRod le temps d'un morceau et se retrouvent pour partager la scène avec "quelques surprises au cours de la soirée".
Des trilles au stick, un chant de baleine inattendu imité par le passage du doigt de Jerry Marotta sur la peau des toms de sa batterie, et nous voilà plongés dans le monde collaboratif des deux artistes. El mundo interior est le premier titre interprété par le duo ce soir et composé par Guillermo Cides. On y retrouve le mélange des sonorités et du toucher de Mike Oldfield, Stanley Jordan ou Joe Satriani que Guillermo Cides sait faire naître à lui seul de son instrument à 10 cordes. On y découvre la frappe sèche, percutante et millimétrée de Jerry Marotta. Une frappe chirurgicale, réglée, presque mécanique, que le batteur applique sur chaque fût, l'un après l'autre, avec un regard vide, limite inquiétant! L'alchimie des mélodies et du groove occulte, comparée au groupe précédent, le côté technique. On se laisse emporter dans des atmosphères tantôt entraînantes, tantôt quasi sophrologiques. Visuellement, on s'accroche aux chorégraphies développées par les gestes calculés et sobres de Jerry Marotta face à ceux démultipliés de Guillermo Cides, véritable Vishnu, qui jongle entre instrument et effets, saisissant bâton (stick en anglais ?) et archer pour frapper et caresser son instrument.



Le batteur, multi-instrumentiste et également chanteur, interprète, main sur l'oreille, à la manière des chanteurs de polyphonies corses, une reprise de Sleepless de King Crimson. Le joueur de stick joue à lui seul la quasi totalité de l'instrumentation, Jerry Marotta n'assurant que des battements de grosse caisse sur les parties de chant et des parties complètes de batterie seulement sur le chorus. Fait récurrent et fortuit de cette édition, les musiciens ne concilient pas chant et instrument. Le 10-cordiste se retrouve cette fois réellement seul pour interpréter une adaptation de J.S Bach. Comme l'an passé, il en profite pour expliquer sa technique d'enregistrement en direct et de réinjection de boucles, et, comme l'an passé, la féerie dégagée par la superposition des lignes instrumentales créées par Guillermo Cides remporte un vif succès. Ce soir en plus, il a droit au commentaire admiratif de son partenaire : "Shit man! How does he do that!?!".
Il apparaît au fil de la prestation et des déclarations que les interprétations de cette soirée sont à la fois le fruit d'un travail de collaboration et d'une estime réciproque. Le batteur qui "pense en français mais n'a pas les mots pour s'exprimer" ne tarit pas d'éloges envers Guillermo Cides et son instrument. Le stick Chapman est pour lui un instrument inhabituel réservé aux "crazy guys", dont beaucoup sont français, et son partenaire en est le meilleur joueur du monde. Il fait d'ailleurs sur scène la publicité d'un cd réunissant de multiples joueurs de stick, afin de les faire "sortir de leur grotte", et du cd de CCA réunissant, lui, Guillermo Cides, Linda Cushma et Tim Alexander (d'où l'acronyme CCA). Comme il le souligne, pas d'autopromotion : "ces cds ne contiennent aucun des morceaux joués ce soir!". Il indique qu'avec Guillermo Cides il progresse dans le même état d'esprit qu'avec Peter Gabriel pour l'album Security : une référence on ne peut plus flatteuse. Quant à l'interessé, même s'il parle peu, il n'en pense pas moins et déclare simplement que Jerry Marotta "est le meilleur batteur du monde".
Les deux hommes poursuivent par une ballade que le batteur interprète au chant au devant de la scène : au pied de sa stature imposante on ne peut qu'aller dans le sens d'une remarque qu'on lui a souvent faite, à savoir que sa voix ne correspond pas à son physique. Pour l'occasion Guillermo Cides déploie violonnings et chorus au son de cordes en nylon. Ensuite un morceau plus fusion à l'accompagnement slappé, puis une nouvelle reprise : celle de Back in N.Y.C de Genesis, où, malgré sa voix aiguë, le batteur rencontre quelques difficultés. Un neuvième titre, sorte de ritournelle au riff lancinant, termine la prestation en duo (je plains la personne qui est venue lors de ce morceau ajuster la batterie en ayant à exposer ses oreilles aussi prêt de la caisse claire!).



La venue spontanée de Linda Cushma ravit Jerry Marotta qui déclare alors : "the band looks better". Fred Schneider attend lui qu'on l'appelle pour se joindre au reste du trio et interpréter Elephant Talk de King Crimson. Un morceau où l'on retrouve le chant syncopé et le jeu de stick de Linda Cushma qui me font définitivement penser qu'elle est une Les Claypool au féminin. L'interprétation tourne royalement bien au son du slap, des claquements de mains et d'un groove, martelé sur une cowbell, digne de Dave Weckl.



Plus on est de fous...Maintenant viennent se joindre au quatuor "shy" Marina, jeune joueuse de stick dont c'est le deuxième concert avec celui de la veille, Alain Chiarazzo, et Issei Takami pour un boeuf où chacun laisse libre court à sont talent. Jerry Marotta cède rapidement sa place à Max Hiraishi. Après un long chorus sur une rythmique funky, le boeuf s'achève sur un final improvisé et énormément apprécié par le JasRod.



1h20 Le rappel est autant souhaité par le public que par tous les musiciens qui étaient sur scène. Ils reviennent peu à peu remplir l'espace physique et sonore; même Yoan et sur scène, à peine caché derrière un ampli! Jerry Marotta invite un batteur, je dirais inconnu, à prendre son siège. Au fur et à mesure que celui-ci prend de l'aisance, les musiciens en une sorte de complot quittent la scène, le laissant alors seul derrière son instrument. Prenant cela comme une invitation au solo, celui-ci exécute des roulements et des rythmes latino plus que convaincants. Tout le monde revient pour conclure ce final inattendu et à l'image de la générosité dégagée par les deux musiciens que sont Jerry Marotta et Guillermo Cides.



Ce soir la fin de cette deuxième journée a glissé jusqu'à 1h35. Alain Chiarazzo termine suivant la formule consacrée : "à demain, si vous le voulez bien!".

Photos : Yoan-Loic Faure

 Critique écrite le 20 mai 2008 par Fred

> Réponse le 22 mai 2008, par liz

Merci pour votre critique riche en détail. Juste pour dire que le batteur qui pour vous est "inconnu", celui qui a assuré le boeuf/solo à la fin du concert (et qui on reconnait très bien sur la dernière photo) s'appelle Jean-Philippe Meresse (de Marseille). Une soirée inoubliable!   Réagir

> Réponse le 23 mai 2008, par leoced

Très belle critique qui retrace bien l'univers du groupe.  Réagir


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