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Chronique de Concert

GRIP INC. / SKINLAB / KILL II THIS

BATACLAN (Paris) 19 juin 97

Critique écrite le 22 juin 1997 par Emmanuel WINO

Cette soirée aura été riche en surprises. La première aura été de voir si peu de T-shirts de SLAYER à l'entrée de la salle, la seconde de voir si peu de monde à l'intérieur, 500 ou 600 personnes maximum, quel dommage.
A 19 heures KILL II THIS montent sur scène. Leur power-metal sous Panteresque ne révolutionnera pas la face du monde mais il n'en faut pas tellement plus pour plaire à l'assistance ce soir. Peu après, c'est au tour de SKINLAB de faire leur apparition. On sent l'influence qu'aura pu avoir sur eux la tournée en compagnie de MACHINE HEAD. C'est très fort, très puissant, très bon. Il faut ajouter à cela l'extraordinaire gentillesse des membres du groupe, allant même jusqu'à faire monter sur scène leurs fans français les plus dévoués.
Lorsqu'à 21 heures les lumières s'éteignent, la foule scande à l'unisson "DAVE, DAVE, DAVE!!!!" C'est qu'il est attendu avec impatience le batteur le plus impressionnant du monde! Une vraie démonstration! Pendant 1 heure 20, Lombardo martèlera ses fûts sans répit. C'est tout simplement hallucinant! Il ne faut pas non plus oublier Waldemar Sorychta qui, malgré un son plus que moyen, aura été brillant de justesse et de rapidité. Gus Chambers, très en voix, a prouvé qu'il était parfaitement capable d'assurer son rôle de frontman. A l'aide de quelques phrases du genre "In France you are Fu**ing number 1!", ou "Don't let heavy music die!", il a su tantôt attirer l'attention, tantôt booster le public. Le nouveau bassiste Stuart Carruthers a été très discret mais néanmoins très efficace malgré son petit mois d'expérience dans le groupe.
Les deux albums auront été passés en revue, "Code of Silence" en ouverture et en fermeture, "Scream at the sky" (assurément le moment le plus fort du concert après le solo de batterie), "Hostage to heaven" ou "Portrait of Henry" pour les moments speed, ou encore la reprise des Stones "Paint it black".
Quand au bout d'une heure vingt, les lumières se rallument, on est heureux de lire le bonheur sur le visage de Lombardo, à qui l'on aura prouvé qu'il n'est plus l'ancien batteur de SLAYER mais bien le batteur de GRIP INC., un des groupes les plus impressionnants sur scène de 1997. Cette tournée était la première en tête d'affiche en Europe mais sûrement pas la dernière.

 Critique écrite le 22 juin 1997 par Emmanuel WINO