Accueil Chronique de concert Jon Oliva's Pain
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Chronique de Concert

Jon Oliva's Pain

Milan/Gualtieri 21/22 avril 2006

Critique écrite le par

Presque un an que je n'avais pas eu ma dose d'Oliva...Une bien longue attente pour moi, dont la musique de Savatage continue à rythmer ma vie, dans les meilleurs moments comme dans les plus tristes...
Vu la petite tournée que Jon Oliva's Pain effectuait ce printemps, il etait evident que j'allais une nouvelle fois devoir me deplacer à plusieurs centaines de kilomètres de Marseille. Mais quand on aime à ce point on ne compte rien.
J'avais donc prévu de faire une seule des deux dates italiennes planifiées. Celle de Milan.
Et puis et puis...


VENDREDI 21 AVRIL 2006 - RAINBOW - MILAN

Une fois de plus, les clients de la cordonnerie des Chartreux vont se retrouver devant porte close, un ecriteau fait avec amour leur annoncant que leur artisan préféré est parti pour la capitale lombarde pour cause de concert INRATABLE !
A 9h nous etions déjà sur l'autoroute avec mon Padre, bouffant du bitume allègrement, faisant un pause déjeuner à Albenga (on y connait une pizzeria du tonnerre, croyez moi !), avant de repartir pour Milan, où nous arrivons tranquillement dans l'aprem'.
Si nous sommes autant en avance sur l'horaire du concert, c'est d'une part parce qu'on sait trés bien qu'on se perd toujours dans cette ville bordélique (même en etant venu des dizaines de fois et même avec un plan c'est pas de la tarte !), et d'autre part parce que je devais passer à la fnac locale pour acheter les billets du concert de Roger Waters à Verone le 5 juin, lendemain des Gods of Metal milanais.
En passant, je crois que les vendeurs locaux de cette institution detiennent le record interplanétaire de lenteur...

Aprés une petite binouse pour se désaltérer le gosier asséché par la chaleur pesante, on reprend la caisse, on retraverse la ville sur le mode rallye tout terrain (toujours aussi "sportif" la conduite du cru...), on repère le Rainbow, une boite/salle que je ne connais pas encore malgré mes nombreuses visites passées (mais combien ont ils de clubs la bas ?!), on se gare facilement, et on tombe au même moment sur Marion et son homme, venant de se garer aussi.

Une fois nos tickets achetés, on découvre une trés jolie salle en sous-sol, agréable et spacieuse. Les metalheads ramènent leurs fraises petit à petit, je me prend un premier whisky-coke, et la première partie entame son set.
ELVENKING que ca s'appelle. Je ne connaissais absolument pas. Et bon...je ferai comme si je n'avais jamais connu ! Non, j'abuse. Ces italiens pratiquent un speed metal avec violon, qui fait penser de suite à Rhapsody, mais au fur et à mesure des titres, on se rend compte que c'est loin d'etre un calque du combo à Turilli. Je ne parlerai pas non plus de Prog. En fait les morceaux se ressemblent tous, avec ce violon omniprésent et ces riffs rapides. Ce n'est ni mauvais ni bon à mes yeux, juste ininteressant au bout de deux titres.

J'en profite donc pour remonter tchatcher avec Marion, puis avec Chris Kinder (batteur de JOP) qui passe prés de nous. Comme nous sommes episodiquement en contact via le forum officiel, on se connait un peu, et la conversation s'engage naturellement. Encore un mois pour achever l'enregistrement de l'album qui sortira en septembre, qui sera suivi d'une tournée automnale qu'il espère enfin voir passer par la France entre autres (avec certainement un package de trois groupes, pour remplir plus facilement...). Ils feront peut etre des shows accoustiques entre deux festivals cet été aussi. Etc etc..
On se donne rencart à la fin du concert pour boire des coups, puis il est temps d'aller se placer devant la scène. Une petite intro retentit, pendant laquelle les musiciens s'installent, sous de gros applaudissements ; apparement la trois centaine de chevelus présente est venue en connaisseuse.

D'emblée on attaque les choses serieuses avec un "Jesus Save" dévastateur, suivi d'un "Agony and ecstasy" right in your face, que je n'avais pas entendu depuis un trop long moment !
Les fans sont à fond, ca chante, non, que dis-je, ca hurle ! Ca fait plaisir d'etre parmi ces metalleux heureux d'etre présents ! Surtout que le son est vraiment excellent ! Fort comme il se doit mais pas casse-tympans ! Tous les instruments sont perceptibles, et Jon est dans une grande forme vocale (meme s'il y a des delays dans le micro parfois pour accentuer certains mots ou fin de phrases), et plus que tout je dirai qu'il est dans une grande forme tout court !! Beaucoup moins fatigué qu'à Atlanta 2004 et Anvers-Rock Hard Fest l'an dernier. Il m'a paru frais et enjoué. Et j'ai d'ailleurs remarqué qu'il etait sobre ce soir là...Ceci ayant un rapport indéniable, c'est evident...

Ca commence à faire un paquet de fois que je vois Oliva en live, avec ou sans Savatage, et parfois il y a le petit truc qui provoque une certaine magie, qui fait basculer le concert dans la catégorie des trés trés grands moments.
Ce vendredi ce fut le cas pour moi. Dés le début je l'ai senti. Mais quand il a posé les premières notes de "Tonight he grins again"...Je n'ai pas pu m'empecher de chialer comme une grosse merde :) Une interprétation venant du fond du coeur, un public en osmose, un groupe soudé qui transcende Oliva...Toute une alchimie que l'on ne retrouve que rarement à un instant I du moment M du temps T...
Et durant 1h20, ces trois données allaient perdurer, pour donner au final un live mémorable dans mon esprit, empreint d'une trés grande emotion, sous couvert d'un furieux headbanging salvateur et quasi constant.
Oh bien sur 1h20 ca fait un peu léger. J'aimerais ne serait-ce que vingt minutes de plus. Mais c'est tellement intense pour eux comme pour nous, avec la sensation de tout donner, qu'on ressort de là un peu groggy, ayant du mal à redescendre.

"Believe" fut encore une fois l'Hymalaya du show, indescriptible dans cette osmose dont je parlais. Des paroles pleines de sens, encore plus aujourd'hui qu'hier...
Mais ce serait réducteur de ne parler que de ce fabuleux titre. Il ne faut pas oublier "The dark" et "Gimme some hell", du premier album, qui ne dépareillent pas dans la playlist, au contraire, je les trouve irremplacables ! Des classiques de Oliva, puissantissimes !
Autres trés grands moments: "Hounds", toujours dédié à son frère Criss, et "Gutter Ballet", enorme !
Seule "Father, Son, Holy Ghost" me parait faiblarde et dispensable, en comparaison du reste.
La fin du show trés heavy achève tout son monde, un mélange de poils frénétique, dans une excellente ambiance.
Les zicos s'en vont après un dernier "HOTMK" rageur, hymne du Heavy Metal s'il en est, avec un grand sourire, qui ne doit etre qu'une pale copie de celui qui orne ma figure. Je suis totalement hors du monde à ce moment là.

Mais pas le temps d'atterrir, ni même de boire un pot au bar, car les videurs sont préssés de nous faire dégager, je ne sais pas bien pourquoi.
Qu'a cela ne tienne, un des barmen me file un verre plein, et nous remontons à la surface pour attendre les membres, et tchatcher avec les nicois, ainsi qu'avec une suedoise etonnante...
Je lui fais un grand clin d'oeil, car si mon Padre et moi sommes assez fadas dans les trips Metal, elle n'est pas mal non plus dans son style: elle est venue de Suede uniquement pour faire les deux dates italiennes de JOP ! Sachant que ca represente plusieurs avions, un train, un bus, des hotels, et tout ca toute seule, je m'incline bien bas ! Elle m'a montré des photos qu'elle avait prise du groupe pour la tournée "Edge of thorns"...Une fan de longue date :)
C'est marrant parce que quand je suis rentré dans la boite, on s'est capté du regard sans trop savoir qui etait l'autre, mais elle detonnait dans le public italien, pas du tout le meme style avec sa vestapatch, j'etais sur de l'avoir déjà croisée et certain qu'elle n'etait pas italienne. Et en effet, plus tard je lui ai quand même demandé par curiosité, et on s'est rendu compte qu'on frequentait les festivals allemands comme le Wacken ou le BYH. J'aime les passionné(e)s comme elle.

Une fois dehors, j'avais déjà mon idée en tête evidemment...A peine quelques jours auparavant, je me suis rendu compte que la date de Reggio Emilia, le lendemain de Milan, etait assez proche, puisque seulement 160 km séparent les deux villes...Je m'etais dit que je ne devais pas abusé tout de même, alors je n'avais pas prévu la chose. Mais bon...vous me connaissez...parfois la raison passe bien après le coeur...
Et dés le milieu du live de ce soir là, je SAVAIS que je ferai l'autre concert...Mon père qui n'etait pas au courant etait bien sur emballé sans que j'insiste.

Quand les zicos sont sortis autour du bus, on a passé un moment à parler et déconner ("un bassiste ? Mais ca sert à rien non ?"), accrochant pas mal avec Kevin Rothney (le bassiste donc), et Chris le batteur toujours.
On a vraiment l'impression que ces gars sont unis, amis, qu'ils s'eclatent chaque soir et sur la route. Ils sont à fond derrière Jon. Et ils sont d'un naturel sincère avec les fans, n'hésitant jamais à passer du temps avec.
Tournant et virant, au bout d'un moment je demande à Chris s'il ne serait pas possible au groupe de jouer un titre en plus le lendemain, car apparement ils font la même setlist à chaque date. Et moi il y a quelques titres que j'aimerai vraiment beaucoup entendre live, dont un que je n'ai jamais eu et qui compte à un degré incommensurable: "If I go away". J'en fais part à Christopher, qui répercute ma requête et sa raison à Jon dans le bus (déjà merci pour ca Chris). Il me répond honnêtement que ca va être dur, mais qu'il y a une petite chance qu'une partie soit jouée, et que le titre soit dédicacé à la personne voulue. Alors j'ai dit à Chris :"I take the chance" (vous remarquerez la "discrète" allusion à un certain titre de Savatage ! ;) ).
Nous nous quittons tous après une dernière accolade, et avec mon Padre on avance le trajet de demain dans la nuit italienne, jusqu'à trouver une aire d'autoroute confortable pour y roupiller quelques heures du sommeil des justes :) En croisant les doigts pour que demain soit au moins un aussi bon jour que celui qui venait de passer.


Setlist

Intro
Jesus Save
Agony and Ecstasy
Tonight he grins again
The Dark
Gimme some hell
Gutter Ballet
Hounds
Thorazine Shuffle
Father, son, holy ghost
NYC don't mean nothin'
Believe
City beneath the surface
The dungeons are calling
Sirens

Rappel:

Hall of the mountain king

Note 10/10




SAMEDI 22 AVRIL 2006 - TEMPOROCK - GUALTIERI (REGGIO EMILIA)


Nous nous reveillons (pas trés) frais et dispo pour reprendre la route direction...Parme. Ben vi, comme le lieu du show est assez proche, nous avons pas mal de temps pour visiter, donc on ne se presse pas, on découvre en Parme une chouette petite ville de province, trés "pierre", trés agréable. Puis on trace par les routes nationales (a poil les autoroutes à la longue), ca fait du bien de ne pas etre préssé pour une fois ! Surtout qu'il fait un temps resplendissant !
On se trouve un super resto à Modena, et après une bonne marche digestive (je t'avais dit qu'il y avait des places plus près, Padre !! :p), on décide de rallier Gualtieri, trou du cul de l'Italie ! Honnêtement, c'est à peine marqué sur la carte, c'est un minuscule village perdu je sais pas où, avec une place du village, un petit supermarché qui fait aussi pharmacie, deux bars, et quelques maisons. Sans oublier à l'entrée dudit village, quatre concessionaires autos et une discothèque appelée le Tempo !

Déjà qu'on doutait de la ville du concert, en voyant l'etablissement un peu décrépi, on en vint à douter de la salle du concert !
Mais on repère le tourbus garé devant, alors on se dit que ca doit bien être là, et on hésite quant à la place où parquer ma Xantia, vu l'immense choix qui s'offre à nous sur l'immense parking ! D'un coté il n'est que 16h, donc normal qu'il n'y ait pas grand monde, m'enfin, quand à 20h il n'y aura guère plus de peuple, on en viendrait à envisager une annulation pour insuffisance d'audience...

Une fois posés, je vais voir ce qui se passe un peu dans cette boite, vu que les portes de derrière sont ouvertes, le matos venant à peine d'etre installé. Je croise Chris et Kevin (dur dur certaines nuits dans le tourbus), puis notre suedoise folle arrive à son tour, elle a bien pris possession de sa chambre au seul petit hotel du coin, apres un joli periple en train et bus pour atteindre ce trou paumé !
On va faire un tour au mégasupermarché local pour dégoter quelques bières (pas trop le choix...), puis on revient zoner autour de la salle.
Mon Padre se repose dans la voiture, et moi je vais par curiosité sur le pas de la salle, je regarde l'activité (pas débordante) qui y règne, puis Kevin me fait signe d'entrer, y a pas de soucis. On parle un peu pendant qu'il remplace ses cordes, Jon est dans un autre coin en train de gratouiller "Fly away", pour la jouer aux concerts accoustiques à venir, des "roadies" de Elvenking placent des décors, ajustent des lights...
Ambiance déconctractée, et ca permet de voir ce à quoi ressemblent les journées des artistes sur des petites tournées comme celle ci. Pas tout le temps passionnant, mais ca fait partie du jeu.

A un moment chaque zicos de JOP va tater de son instrument pour ajuster le son à la table de mix, puis Jon les appellent tous ensemble pour répéter.
Je ne sais pas qui je dois remercier pour etre rester dans la place à ce moment précis, mais pendant la demi-heure qui va suivre, je vais vivre un trés trés grand moment d'emotion pure, quelque chose d'unique pour moi.

Jon Oliva a chanté pour moi seul !

Bon, j'exagère, il y avait quelques personnes dans la salle, hors musiciens et techniciens, genre une dizaine de fans à tout casser, assis plus loin dans la boite.
Et moi j'etais là sur le coté gauche de la scène sous la guérite du Dj.
Le groupe joue "Gimme some hell" pour s'ajuster pour ce soir. Le son donne bien dans cet espace vide, ca pète sec.
Je me dis que c'est fun de voir ca.

Et puis Jon débute "When the crowds are gone". Il la chante plus cool, ne se déchirant pas la voix, ca donne une autre couleur au titre.
Je suis ému, cette chanson représente egalement beaucoup pour moi.

Puis Jon enchaine seul au piano un titre que je ne connais pas mais qui me file des frissons ! Une balade piano/voix magnifique, qui s'accélère un peu sur la fin. J'ai l'impression de toujours avoir connu cette melodie, et en même temps je ne sais pas ce que c'est.
Je suis de plus en plus ému.

Et puis et puis..."All that I bleed" résonne dans le TempoRock. C'est beau.
C'est inattendu. Je suis bien pus qu'ému...Aux premières notes de piano je ne suis plus dans la réalité. Je plane bien au delà.
Mais ce n'est pas encore fini.

"Heal my soul" suit. Oui Jon, tu soignes mon âme mieux que quiconque pourrait le faire. Tu peux pas savoir à quel point.
Et "A little too far" parachève ce medley fantastique de feeling.

Enfin quand je dis "parachève", je ne sais pas encore que pour finir la session, Jon va plaquer les accords de "If I go away"...
A ce moment là je me bénis d'avoir suivi mon coeur et d'avoir doublé la date milanaise ! Je suis à dix mille, je suis submergé par l'emotion, c'est con mais c'est comme ca.
Il m'est impossible de retranscrire toute la portée de ce que le coeur peut ressentir dans de tels moments. Voila pourquoi Savatage et son mastermind Oliva sont mon groupe et mon compositeur favoris. Le pouvoir de la Musique symboliquement représentée dans ces quelques minutes de Bonheur Pur dans ma vie metallique, et même dans ma Vie tout court.
Ca doit paraitre un peu pompeux vu de l'exterieur, mais je souhaite a chaque amoureux de la Musique de ressentir ça.

La session est terminée, à ce que j'ai compris, c'est une répétition pour les shows accoustiques de Munich et quelque part en Belgique.
Mais quelque soit la raison, moi j'etais là, j'en garderai un souvenir grandiose.

Après une telle décharge emotionnelle, on se fait sortir de la salle pour que le groupe mange et que tout soit mis en place.
Je rejoins mon Padre et miss Suede à la caisse, pour y boire une bonne mousse et discuter en attendant l'ouverture des portes, qui ne sera effective qu'à 21h ! Un peu longuet l'attente, surtout que nous ne sommes pas des millions...Un peu moins que la veille je dirai.
Par contre je remarque que ce lieu perdu est loin d'etre inconnu des tournées Metal, puisque le 29 c'est Anthrax qui s'y produit, puis King Diamond en mai...Puis j'apprend que cette disco existe depuis 13 ans et qu'elle a un gros gros succés ! Ils doivent venir de loin les gens, parce qu'il y a rien autour, les routes sont sinueuses et ils roulent comme des calus de nuit !
Et soit dit en passant, si de l'exterieur ca semble abandonné et pas entretenu, dedans c'est super bien agencé et grand ! Ca doit etre bien cool les soirées Metal là bas, comme celle qui a suivit le live d'ailleurs, le parking passant de quelques voitures, à un quasi sold out !

Le concert en lui même fût excellent encore une fois, malgré la scène beaucoup plus petite, et des baffles à hauteur de visage aux deux coins de ladite scène, balancant un son un peu trop fort, surtout la guitare lead, c'en été limite supportable parfois.
Le public est maigrement massé devant, beaucoup etant en retrait ou plus loin eparpillés sur les fauteuils.
Ambiance moins folle donc, mais les quelques chevelus présents ont bien donné de la voix, ca chantait encore bien.
Le combo toujours souriant, avec un Jon moins sobre que la veille, ce qui se traduit par un rire haut perché et plus de blabla et autres blagues. Mais aucune mesure avec son etat du dernier Rock Hard festival par exemple.
Shane French, le nouveau gratteux remplacant Jerry O. s'est bien incorporé, il a plaisir à etre là, ca se voit ! Les autres sont fidèles à eux mêmes, carré et plein d'entrain.
Niveau playlist on perd un titre ("Thorazine shuffle") du fait de problèmes technique sur la Telecaster de Matt, et qui ne lui sert qu'à ce titre.
Et en lieu et place de "Father,son,holy ghost" nous avons droit à "Walk alone", que je préfère personnellement.
Ce soir il n'y avait pas le petit grain de magie dont je parlais pour le live de Milan, ce n'etait donc qu'un trés trés trés excellentissime concert, pas plus ;)

La soirée disco envahit la salle, le groupe doit donc vite débarasser le plancher. On se retrouve dehors (après avoir apprécier la dégaine des clubbers metal-dark-goth qui affluaient...) pour quelques dernières photos, dire au revoir aux membres de JOP, traquer Chris pour des dates en France à la rentrée, dire à Jon que ce n'est pas grave s'il m'a oublié, le medley de cet aprem etant au delà de toutes mes esperances, et faire une bise à Miss Suède, qui n'arrivera chez elle que le lundi matin !

Avec mon Padre ravi lui aussi, on s'enfonce dans la nuit italienne, essayant de pas se planter sur ces petites routes italiennes qu'on doit prendre pour rejoindre l'autoroute où une aire de repos nous accueillera quelques heures...

Voilà un we mémorable encore une fois grace à Oliva, ses talentueux musiciens et en filigrane, Savatage bien sur.
Il m'est trés dur de redescendre sur terre, même maintenant, car pendant deux jours on a vraiment vécu pour et par JOP, etant un peu "en tournée" avec eux, pas seulement pour une heure trente de concert et pas plus, je veux dire.
Un enorme merci à eux, simplement.
Et see you on tour guys !



Setlist:



Intro
Jesus Save
Agony and Ecstasy
Tonight he grins again
The Dark
Gimme some hell
Gutter Ballet
Hounds
Walk alone
NYC don't mean nothin'
Believe
City beneath the surface
The dungeons are calling

Rappel:

Sirens
Hall of the mountain king


Note 9/10

GANDALF GRINS AGAIN

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Jon Oliva's Pain + Primal Fear par Gandalf to G
Z7 de Pratteln (Suisse), le 01/05/2008
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Jon Oliva's Pain par Gandalf
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