Chronique de Concert
Joseph Arthur
Après un samedi marathon piscine-gouter d'anniversaire-fiesta des suds, on garde le rythme le lendemain ... après être allés verifier que le brunch du Longchamp Palace était toujours de loin le meilleur rapport qualité prix (de tout ce que j'ai pu gouter sur Marseille évidemment), nous sommes partis rue Sainte à la recherche de la fameuse Manufacture 284c ... En passant par le cours Estienne d'Orves nous traversons le festival du livre les Littorales en nous disant que nous nous y arreterons plus longuement au retour, et gravissons les "quelques" marches (en poussettes) menant là où je pensais que la Manufacture se trouvait ... pas de bol j'ai confondu avec la Fabrik89 (où j'avais vu Etienne Jaumet il y a quelques temps) ... alors que la Manufacture est en fait tout au bout de la rue Sainte (en face du four des Navettes).
Tant mieux d'ailleurs parce que la Fabrik89 (qui a l'air désormais fermée) me paraissait un peu petite pour un tel évenement. En effet cette après midi Joseph Arthur (en concert la veille au Poste à Galène) expose ses toiles rue Sainte (après New York, LA, Montréal, Londres, Hong Kong, Mexico et Paris) et évidemment y pousser la chansonnette. Ce petit miracle on le doit à la Manufacture 284c mais aussi et surtout au KollectivMode qui a d'ailleurs sorti pour l'occasion le premier numéro de sa nouvelle collection "see me, hear me". Après être passés sous un porche nous arrivons dans une cour bien lumineuse avec quelques personnes qui prennent l'air (il fait encore beau) ou au contraire l'empoisonnent (comme si l'air de Marseille n'était pas déjà assez plein de cochonneries).
A l'interieur plein de monde mais l'on peut circuler facilement à l'interieur ... réperer le coin où il chantera, le coin enfants avec saladier de bonbon et dessins de Joseph Arthur à colorier, et un peu partout des oeuvres du "chanteur-compositeur-interprète-peintre-poète américain" ... Celle qu'il a peinte la veille pendant son concert au Poste et puis des tas d'autres, un grand tryptique en noir et blanc, un petit tryptique fluo, des truc aux couleurs à la Keith Harring, des grises toutes aussi belles ... ça pend au mur, du plafond, de ceintres accrochés à des portes manteaux ...
Il y en a partout ... ah oui j'oubliais il y a un bar dans le coin, mais sortant juste de table je prefère me caler près du micro d'autant que Sylvain et Jeff (nos hôtes) s'activent du côté de la console, pendant que Joseph Arthur, se promène, répond aux questions des fans et curieux. Et puis ce sera le temps du showcase a proprement parlé ... en s'approchant il demande confirmation à Jeff que ce qu'on est en train d'écouter en fond sonore est bien (de) lui ...
Puis ils coupent le sifflet à Bruce qui avait pris le relais pour laisser la place à celui que tout le monde est venu voir et écouter cette après midi. Une petite photo souvenir et c'est partie ... de derrière ses lunettes noires et ses tatouages il attaque en douceur à la guitare. Je ne saurais vous dire par quoi car j'ai décroché de sa discographie il y a fort longtemps (en 2002 - l'année où je l'avais vu et même un peu interviewé) même si je continue à aller le voir en concert de temps en temps (cf 2005, 2011) pour voir si va me refaire vibrer comme il est déjà parvenu à le faire ...
Après 1 ou 2 morceaux tout seul avec sa guitare et son harmonica il appelera René Lopez (son bassiste sur scène) aux percussions improvisées (tambourin et étui de la guitare) et aux choeurs. Bonne ambiance, décontracte, familiale avec beaucoup d'enfants sur les premiers rangs (dont un qui viendra lui prêter main forte aux percussions) ... Il demande ce que les gens veulent entendre ... ce sera Chicago ... et d'autres dont je ne connais pas les titres (je devais être un des rares ... en tout cas tout devant).
Et puis kling, au bout d'une petite demi heure, alors qu'ils venaient d'annoncer qu'ls allaient faire encore 2 morceaux avant que René Lopez n'en fasse quelques uns à lui ... une corde qui pête ... ce sera l'occasion de faire une petite pause, et pendant que René se chargera de raccorder la guitare lui en profitera pour poser sous l'objectif de Franswa Guéry ou de renseigner quelques acheteurs protentiels sur le prix de ses oeuvres ...
Pour moi ce sera déjà l'heure de partir, Svet devant aller sa répète à l'église St Laurent ... je partirai donc pile quand René Lopez attaquait ... Même si je n'ai pas était transporté comme j'aurais aimé l'être (pas eu le temps peut être) je garderai un très bon souvenir de ce petit bout d'arpès midi. En repassant par les Littorales je trouverai quand même le temps de faire la queue pour me faire dédicacer un album de BD par Baru ... avant de vider ma carte mémoire et recharger mon appareil de façon à pouvoir couvrir dans quelques heures la dernière carte blanche de Manu Théron à la Meson ....
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Critique écrite le 23 octobre 2013 par pirlouiiiit
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