Chronique de Concert
Lux Botté Show : Papet J, Moussu T e lei Joventz, Dance Hall Balèti, Gigi de Nissa, Jo Corbeau, Léo, Mauresca Fracas Dub, Mouss & Hakim, Sam Karpienia, le Son du Marché, Massilia Sound System, Oai Star, Toko Blaze, Where's Captain Kirk ?
Il vaut mieux que je n'attende pas trop si je veux pouvoir vous raconter sans trop d'oublis cette mémorable soirée en l'honneur de l'illustre Lux Botté. Car oui cela fait 10 ans qu'il nous a quitté (cf ce que nous avions posté à l'époque par ici) et pour fêter son souvenir dignement Fanny, Gari avec l'aide de toute la chourmo ont invité toute une palanquée d'artistes amis pour un grand Lux Botté Show à l'Espace Julien. M'y étant pris tard j'ai failli ne pas pouvoir y assister le concert affichant assez logiquement complet. Il y a tellement de monde qu'ils ont eu la bonne idée d'installer une buvette dehors (juste devant l'entrée) et même une autre dans la grande salle.
Au moins personne ne mourra de soif ce soir ... Lorsque je rentre je file au Café Julien où Robex est en train d'interviewer Gari en direct à la radio (en attendant un probable montage vous pouvez déjà réécouter le Plug In du même Robex). En fond de scène du Café des images d'archive où on retrouve les Massilia bien plus jeunes. Après avoir énuméré la liste des nombreux invités de ce soir il rappelle que Papet J est déjà sur la scène de l'Espace.
En effet, je le retrouve derrière une imposante estrade avec un immense drap sur lequel est écrit à la main "Lux Botté". La salle n'est pas encore très pleine, mais on sent bien que c'est le calme avant la tempête. Et même si c'est déjà la fin de son set, je chope les deux derniers morceaux de sa sélection de classiques pas forcement tous très connus (de moi en tout cas) qui traite de "Médicaments Jamaïquains". Sur scène on reconnaît la valise pleine d'autocollants de Tatou dans lequel il met ses antisèches des chansons de Moussu T.
Il est à peine plus de 20h lorsque Moussu T e lei Joventz font leur entrée : de gauche à droite Denis à la batterie, Stéphane aux percussions , Tatou au chant, Souba à la basse, et Blu à la guitare. Car oui ce soir Blu a troqué son banjo (pourtant responsable du son "Moussu T e lei Joventz") pour une guitare électrique. Deuxième changement notable : pas de chaises pour le groupe. C'est que le set sera plus court et surtout plus nerveux que tous ceux que j'ai pu voir dans le passé.
Du pied de la scène, Tatou me parait un peu nerveux et/ou ému. Sur son bleu, le badge SOS Méditerranée (pas surprenant). Et lorsqu'il prend la parole c'est pour parler de Lux pour dire des mots doux et simples comme "il nous ressemble" ou encore "on voudrait être comme il était". Et d'introduire le premier morceau de la soirée, celui sur la calanque du Mugel, écrit à l'époque de la disparition de Tatie Ninja ... Et pour rester dans le thème de l'amitié, ils enchaineront pas une version bien pêchue de Quand tu n'as que des bons amis (tu crains dégun tu crains dégun)
Suivra la bourrée "si j'étais enterré je n'aurais pas de femme, si j'étais enterré je n'aurai pas d'ami, tout seul au paradis" dont Lux avait écrit un couplet. Suivra le très court mais tout aussi tendu Pour de bon ils nous le font [qu'est ce que je galère à retrouver le nom des morceaux ... pourtant je dois tous les avoir, bref ...] le morceau suivant nous ramène au thème de la pêche ! au poisson préféré de Lux : le muge.
Pour finir ce premier set parfait par sa charge émotionnelle, son intensité et sa durée (vu le nombre d'artistes qui attendent derrière), après nous avoir rappelé que le punk avait été inventé à La Ciotat (sur la route des crêtes), ils se lanceront dans une version bien speed de Ma pitchounette aka A La Ciotat. Merci les amis.
On enchaine avec le Dance Hall Balèti avec un grand DJ (que je ne connais que de vue) et Janvier au clavier et comme maitres de cérémonies Jagdish et Louzgain qui ouvre le bal avec un morceau d'actualité La plaine qui dit "viens à la plaine, ici tout est ouvert y a pas de portes pas de barrière la plaine est sans frontières" ... Ils laisseront ensuite la place aux Chourmettes introduites comme 49 kilos et demi.
Pas franchement habituées à être de ce côté-là de la scène Elodie et Fanny nous feront un morceau bien sympathique, aidé au chant par Janvier dans le mauvais rôle du mec, qui me rappellera un peu le tube de Billy Ze Kick. Changement radical de carrure avec Le Son du Marché, tout droit venus de la cité des Palmiers dans le Var.
Trois mecs donc,avec lesquelles je n'aimerais pas avoir à me disputer dont le raggamuffin n'était pas désagréable du tout même si je ne suis pas sûr d'adhérer aux textes où il est question de "fraiche et sexy" à propos de la gente féminine. Ça m'a toujours perturbé les gens qui fantasment sur des personnes beaucoup plus jeunes qu'eux.
Ensuite viendra le seul et l'unique, l'inimitable Jo corbeau de rentrer tout seul sur la grande scène de l'Espace en dansant, les yeux cachés par des lunettes de soleil aux montants oranges. Jo Corbeau dont j'ai justement réécouté le live il n'y a pas si longtemps nous fera quelques morceaux comme ça, tranquille, les bras en l'air, planant tenant des propos parfaitement intelligibles et malheureusement toujours autant (et peut être même plus encore qu'à l'époque) d'actualité ... comme ce Beau parleur.
Il cédera ensuite la place à Louis Pastorelli aka Gigi de Nissa, chanteur de Nux Vomica groupe phare de la scène occitane niçoise donc. Chemise à fleur, casquette vissée sur la tête, il arpentera lui aussi la grande scène, seul avec des textes surréalistes qu'il n'hésitera pas à nous en faisant reprendre en chœur "j'ai vu passer lux b sur une planche il volait sous les étoiles il m'a salué ..."
Après un nouveau passage des deux MC du Dance Hall Balèti, Gari qui sera là pour tous les temps morts viendra meubler un peu pendant que Lionel Achenza viendra s'installer. Toujours positif il nous parlera notamment de "Résistance par la fête". Pendant ce temps Léo le nouveau nom de scène de Lionel depuis qu'il est revenu des Raspigaous s'efforce de faire ses balances. On apprend aussi au passage que tous les techniciens ce soir son bénévoles.
Du coup pour leur donner un peu plus de temps Lionel nous raconte une anecdote sur Lux. Ca devait être en 94, Lionel qui n'avait encore rien composé à lui reprenait du Massilia dans les bars ... et un jour Lux l'a vu et touché par la chose lui a donné rendez-vous le lendemain chez lui rue des Muettes. Et c'est ainsi qu'il s'y pointé le lendemain matin (à 17h) et qu'il découvrait qu'on pouvait mélanger les 2 sagesses (à savoir le splif et le rhum) ... Et depuis ce jour il n'a cessé de l'encourager.
Pour cette première apparition sur scène Leo est donc seul avec sa guitare, perché sur son tabouret. Et de le revoir m'a rappelé ce que j'avais ressenti ici même il a environ 2 ans. C'est que le Léo dégage vraiment quelque chose de puissant. Un micro et sa voix quelques reprises bien choisis pour un medley qui mettra tout le monde d'accord (et même pas besoin d'avoir un bon accent anglais pour que ça passe).
Un petit coup de Bob Marley, quelques lignes de Vitrolles et un final avec tout le public qui chante du Boney M -by the rivers of babylon - et le tour est joué. Tout le monde est chaud bouillant pour la suite. Apparemment il tourne désormais beaucoup en mode "acoustique" comme ça. Ce qui est sûr c'est qu'on a l'impression qu'il peut faire ce qu'il veut du public. Du coup quand les suivants arrive le public est prêt à e découdre.
Les suivants viennent de Montpellier et portent le doux nom de Mauresca Fracas Dub. Encore une belle bande de joyeux cousins du Massilia ou de Zebda. 20 ans d'existence pour ce groupe qui compte maintenant 6 membres (et 6 albums). Bonne occupation de la scène, look peu commun (je parle bien évidemment du barbu chevelu mais aussi du côté très mélangé du groupe).
On aura le droit à un morceau où il était question de "Madone ma belle ma polida" dont il me semble que j'ai le disque, mais aussi les très efficaces Barricada et 37 degrés 2. Après nous avoir fait faire un oai en hommage à Lux (tout le monde s'accroupis sur scène et dans la salle et au signal on saute) ils finiront leur set par ue farandole (pour tous ceux qui ont encore "du folklore dans les jambes").
Quand il quitte la scène en annonçant la venue de Sam Karpienia c'est le feu et pour être honnête je suis un peu inquiet pour lui. Il n'est pas venu seul puisqu'il a à ses côté un des De la Crau en la personne de Thomas Lippens aux percus. Sam est assis avec sa guitare electrique à 4 cordes, Thomas est debout. Pendant que le premier essaie de lancer la bonne séquence, le second regarde le public en train de chanter comme dans un stade avec un grand sourire.
Contrairement à mes inquiétudes ils n'auront pas de mal à capter l'attention du public avec leur "chanson provençale". Alors que je l'écoute en me disant une nouvelle fois qu'avec des sous titres ce serait encore plus puissant, Sam se met à chanter en français pour l'occasion "Ils coupent des arbres sur la Plaine, ils montent des murs" ...
Ils ne se laisseront pas déconcentrer par la montée sur scène de Kalifa, une des figures du quartier, avant que celui-ci ne soit gentiment exfiltré. Le deuxième morceau sera lui en français "nous sommes les vivants, ils ont cessé d'aimer". C'est rock, surement le set le plus rock de la soirée. Mais elle n'est pas finie.
Sur le programme il était prévu Gacha Empega mais Manu ayant un empêchement, Sam et Thomas cèderont la place à Hakim Hamadouche pour son premier concert à Marseille depuis le décès de Rachid Taha. Ce soir il rendra donc un double hommage à Lux et à Rachid, en commençant par une reprise de ce dernier, réadaptée.
Sur scène il est accompagné du batteur des Joventz, de Blu à la guitare toujours aussi électrique ce soir et bien sûr de Edmond Hosdikian au saxophone. Hakim n'est pas toujours hyper souriant quand il joue (entre oui mais pendant moins) mais là vu le contexte il me semble que c'est encore plus tendu que d'habitude. Tendu, oriental et rock à souhait.
Pour le deuxième morceau, comme la dernière fois où on l'avait entendu le jouer à la Friche Belle de Mai il invitera Papet J et Gari pour les couplets de "la bez" (qui veut dire "ça va" et non pas " je suis couvert"). Toujours aussi poignant. Vraiment hâte de la revoir à la Meson lors de la Carte Blanche de David Lafore (pour le match retour de la sienne).
Les prochains seront introduits par Papet cette fois. On les rencontré en 1987 ils étaient tout minots à Toulouse ... il s'agit bien sûr des deux frangins de Zebda : Mouss et Hakim ou Hakim et Mouss comme vous préférez. Gros flash-back pour moi (20 ans pour être exact en cette veille d'Algernon où j'ai eu les jambes louuuurdes).
Je ne me souviens plus très bien de l'ordre des morceaux mais il me semble que c'est pas El Walla Walla qu'ils attaqueront accompagnés aux platines par DJ Kayalik et à la mandoline électrique par celui qui se révèlera être aussi le bassiste du Oai Star. Et là comme si le temps n'avait eu aucun effet sur eux : le même sourire (avec le regard toujours plus sérieux de Hakim), la même énergie, ces mêmes chorégraphies automatiques qui n'ont pourtant rien perdu de leur naturel.
Je me dis que pas mal de gens autour de moi n'étaient même pas nés ... un peu après ils joueront aussi Motivés, l'occasion de scander "Lux B on est chez nous !"... puis ce sera Police and Thieves des Clash avec Gari, à la fin duquel ils rendront hommage à d'autres Marseillais qui ont compté pour eux comme Brahim et Marcus du Balthazar (j'ai d'ailleurs aperçu Magali dans la salle à un moment).
Et comme si ça ne suffisait pas après avoir cité Lux "boulègue collègue, et vive la sègue" (je laisse le soin au non marseillais d'aller voir sur google translate) ils feront Y a pas d'arrangement puis Tombez la chemise qui n'ont pas pris une ride et provoquent toutes ces années après le même effet sur un public masculin comme féminin... (il faut dire qu'il commençait à faire sacrément chaud).
Et J'avoue que là, encore une fois, je me suis fait avoir en me disant "mais comment ils vont faire derrière cela les Massilia" ? Et bien ils ont commencé par une grande distribution de pastis (toujours autant le bazar) et après nous sortirons quelques pépites de la grande époque : Vive le piim, Commando fada, Para patois. Je remarque d'ailleurs que là Tatou n'a pas besoin des textes ...
Pas d'arrangement disait-il ... et bien on vous la fait (c'est fou ça deux chansons sorties quasiment en même temps et avec les même titres qui sont aussi bonnes l'une que l'autre). Pour Ma ville tremble je serai admiratif par le petit discours du Papet en intro rappelant qu'il ne fallait pas stigmatiser les politiciens, mais que quand même il y en avait certains qui abusaient vraiment. Avec tout ce qui se passe en ce moment notamment à la Plaine (au moment où je tape cette chronique on ne sait toujours pas combien de personnes sont mortes dans l'effondrement de 3 immeubles de la rue d'Aubagne, faute d'entretien malgré plusieurs signalements).
Ils finiront par un gros Stop the cono avant de lancer la session micro ouvert (zappant ainsi faute de temps Bouteille et le Oai). On reverra donc passer Jagdish, Louzgain, Léo, Gigi, Alex Pirates, les 3 du Son du Marché, un qui devait être dans Mauresca et un autre qui était juste derrière moi au début du concert et qui venait d'Auvergne ...
Pendant ce temps Gari est parti se transformer en chanteur du Oai Star. Le Oai Star ce groupe formé pour que Lux en soit le frontman. Et Gari de nous rappeler qu'à l'époque lorsqu'il avait 18 ans ses héros musicaux se nommaient Phil Spectrum, Nicolas Zarof, tous deux Leda Atomica, de la scène rock donc, mais aussi du Massilia.
Suivra un gros set bien bourrin mais méchamment carré, bref bien rock, avec notamment Horodateur (j'ai arrêté de prendre des notes et oublié de photographier la set list), Comme un fumigène (peu de temps après qu'il y en ait eu un d'allumer dans la salle) pour lequel ils seront rejoints par Toko Blaze beau comme un prince africain ! Il y aura aussi le Mets les Watt, Oai et même la the balllad of lux and gari avec dans le rôle de Lux, Olivier Leandro ...
Tout ce joyeux bazar se fera avec le visage de Lux surgissant à plusieurs endroits sur des bannière dans le public et même sur la scène. Sur la scène où finira une bonne partie du public pour chanter Les Fracas de la Plaine, cette belle ballade du Oai Star tirée de va à lourdes (dont je m'étais à l'époque retrouvé à écrire le texte de présentation/promo - gloups). Encore un moment très touchant. Cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas autant transpiré à un concert.
La soirée touche à sa fin et la lourde tache de la clôture revient à Where's Captain Kirk ? trio composé de Kit, premier bassiste du Oai Star, Block Man des Finder Keepersaux machines (et chant) et Michel Basly des Cowboys From Outerspace à la guitare. Pas tout à fait la même ambiance ni le même monde (même si certains passent de l'un à l'autre) du coup la salle se videra un peu...
Il en faudra plus pour déstabiliser les 3 lascars qui balanceront leurs séquences / riffs / refrains entrainants devant un public bien réceptif. Gari reviendra une dernière fois sur scène le temps d'un titre plein de "woo woo". J'écoute les guitares rugir une dernière fois ce soir en m'éloignant progressivement du bord de la scène que je n'ai pas quitté pendant plus de 3 heures. Quelle soirée ! Ah oui, j'ai oublié de préciser que tous les bénéfices de la soirée allaient aux associations Dravengers (qui sensibilise au Syndrome de Dravet) et à l'association Le Tipi (association de prévention des polytoxicomanies) dont faisait partie Tatie Ninja. Ou comment joindre l'utile à l'agréable...
Plus de photos et vidéos par Pirlouiiiit par ici
Quelques archives :
- 52 chroniques des concerts du Massilia Sound System ici, la première remontant au 14 septembre 1998
- 29 chroniques de concert du Oai Star ici, la première datant du 08 novembre 2001.
- Interview de Lux B et Toko pour le Oai Star en 2002 (et d'ailleurs la toute première interview de Concertando) par là.
Critique écrite le 06 novembre 2018 par Pirlouiiiit
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Hé Mec ! par Pirlouiiiit
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Après une journée de boulot qui commence à 4h30 et qui fini à 20h45, le plus raisonnable aurait été de se coucher tôt ... oui mais voilà ce soir il y a (comme beaucoup de soir en... La suite
Where's Captain Kirk : les dernières chroniques concerts
Where's captain Kirk ? par stéphane sarpaux
Sud Side Marseille, le 25/07/2008
A Marseille, ville de cake et de footeux ? Oui, bien sûr, mais pas seulement. Comme toute grande ville, la cité phocéenne a également un côté underground.
Il faut pas mal... La suite
Neurotic Swingers + Where's Captain Kirk ? + The Elektrocution par Zhou
Escale Saint Michel - Aubagne, le 12/03/2005
Live report initialement posté sur Massilia's Burning (Marseille Punk, HxC & Rock'n roll Webzine): https://massilia.burning.free.fr/
Petit évènement à Aubagne avec la venue des Neurotic Swingers. Un concert du plus glam des groupes de punk'n roll marseillais à seulement cinq minutes de la maison c'est presque trop beau. Jusque la, en cinq ans,... La suite
Where's captain Kirk ? par Mystic Punk Pinguin
Balthazar - Marseille, le 09/09/2004
Where's captain Kirk ? est un combo electro-surf-punk qui vient de débarquer dans la galaxie marseillaise.
Where's captain Kirk ? c'est un ancien Finders Keepers, Block Man aux machines qui balance l'architecture musicale, que ce soit une boite à rythmes, des surf ou des sons plus electro. Where's captain Kirk ? c'est aussi un duo aux... La suite
Espace Julien, Marseille : les dernières chroniques concerts
Slift par Philippe
Espace Julien, Marseille, le 06/04/2024
J'avais vraiment coché ce concert de longue date ! Je m'étais d'ailleurs débrouillé pour que le Père Noël m'y invite... Je m'étais même agacé dans les jours précédents que l'Espace... La suite
Dionysos (+ Lou-Adriane Cassidy) - Festival Avec Le Temps par Philippe
Espace Julien, Marseille, le 22/03/2024
Ben merde alors. Dionysos va sur ses 30 ans ?! Avouons qu'on l'a pas vu venir, et d'autant moins qu'on a un peu perdu de vue ce groupe depuis une bonne décennie. Ce n'est pourtant... La suite
Lewis OfMan + Sofie Royer par Sami
Espace Julien, Marseille, le 24/02/2024
Beaucoup de monde ce soir pour cette soirée avec deux artistes pas encore mainstream mais qui ont visiblement un public jeune et enthousiaste.Une fois n'est pas coutume c'est la... La suite
Natacha Atlas + Benzine par Sami
Espace Julien, Marseille, le 04/02/2024
Elle est passée à de nombreuses reprises à Marseille, mais c'est la fois que j'ai la chance d'enfin voir Natacha Atlas dont j'aimais bien les premiers disques dans les années 90,... La suite
