Chronique de Concert
Pour le final des Eurockéennes, seulement trois musiciens et tout fini par éclater ! 30 000 personnes rassemblées devant un jeu décolorant et une énergie fusionnelle. Les nouveaux morceaux enflamment et se jouent à une vitesse folle. Le public est là face au son généreux et débordant !
Démarrage du show, c'est ainsi que Muse joue maintenant, en trombe. Un New Born affirmé, attendu et le public répond de sauts...e ntre mélodies planantes et distorsions tranchantes, les guitares volent, tournent et donnent le ton.
Au troisième épanchement, la technique de Matthew se cherche, où sont ses sons, quelle guitare prendre ? cette minute n'est qu'une pose dont profite les fans échauffés... La suite n'est que poursuite. Aidé d'une quatrième personne pour l'accompagnement électronique que demandent les nouveaux titres, tout s'enchaîne professionnellement. Une teinte de fatigue se lit néanmoins dans l'attitude du bassiste mais sans nuire aux oreilles aimantées. La venue de deux nouvelles guitares émerveille les plus passionnés. Ddeux noires, où est encastré un Kaoss Pad (multi effet contrôlable au touché en deux dimensions). La première noire mate et la second noire brillant aux reflets tigrés ! Un plaisir des yeux entre ses mains !
Le nouvel album est privilégié mais le son d'Origin of symetry est largement abordé avec furie. Mais n'oublions pas que dans l'Absolution, tout est bon ! Quelques nouveaux titres retiennent l'attention du public qui reprend son souffle et d'autres amène la foule dans la suite des riffs joués sans mesure... Un final sur Showbiz met tout le monde d'accord : c'est du MUSE, on adore !
Critique écrite le 06 juillet 2006 par gailloune
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