Accueil Chronique de concert Neil Young + Patti Smith (Festival de Nîmes 2013)
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Chronique de Concert

Neil Young + Patti Smith (Festival de Nîmes 2013)

Neil Young + Patti Smith (Festival de Nîmes 2013) en concert

Arènes - Nîmes 17 Juillet 2013

Critique écrite le par




Le temps est à l'orage sur Nîmes ce soir et, après la pluie, toute la scène des Arènes a été bâchée. Du coup, c'est dans une ambiance assez particulière que Patti Smith fait son entrée. Elle, avec ses longs cheveux gris nattés, et ses musiciens tout autour dans le tout petit espace laissé libre, au milieu des plastiques et des chapiteaux... Une atmosphère très strange et décalée (qui lui va plutôt bien eu final en fait).



C'est tout de suite très Rock. Les enchaînements sont rapides et sans un mot au public. Le ciel est toujours un peu menaçant. La scène en bordel. C'est assez apocalyptique comme univers et pourtant, elle y semble parfaitement à l'aise. Venant même haranguer la fosse, un pied sur le retour et la voix pleine de fougue, voir rauque par instants et comme venue du plus profond de cette femme au physique plutôt frêle.

Elle ouvre les bras. Nous regarde. Semble vouloir nous prendre sous son aile en attrapant les pans de son long manteau noir. Je ne suis pas déçue : je suis bien devant une icône du Rock !

Une chanson toute particulière co-écrite avec Bruce Springsteen en 1978 (album Easter) que l'on connait peut-être ...? Non, quelle idée ! Qui connait Because The Night ?!? Les poings se lèvent et le jour n'y fait rien : On entre quand même dans la danse au son du solo de guitare de Jack Petruzelli, pendant qu'elle porte la main à son oreille pour nous faire chanter encore plus fort. Et il faudra même plusieurs minutes au public pour voir tarir ses applaudissements.



Le Rock y va bon train. La suivante a été écrite en mémoire de Amy Winehouse. La lumière se fait bleue, mais le ciel est trop blanc pour pouvoir en profiter. Sa voix se fait un peu plus blues sur la ballade de This Is The Girl et il ne nous reste plus qu'à nous laisser porter.

Puis vient l'histoire du Matador Manolete, tué en 1947 par un taureau nommé Islero. Il meurt le même jour que l'animal, dans ce jeu de vie et de mort où tous deux se sont trouvés réunis ... "A beautiful part of human culture" nous dit-elle (et le lieu si prête mieux que tout autre). Elle passe à la guitare sèche, prenant une voix déchirée et hachée, tout en marquant le rythme de son talon. Les vibrations et le ton montent de plus en plus. Ils sont à quatre de front pour déployer toute la force de leurs cordes, comme s'ils ne faisaient plus qu'un dans cette incantation qu'elle mène comme une tigresse, hurlant "Free !" et nous bénissant mains levées au final. La vache : ça décoiffe un truc pareil !



Retour à du plus lascif, mais attention : elle fait en sorte de bien garder nos esprits en éveil. Toujours. Elle part pour faire mine de boxer son guitariste ou de le taquiner comme un félin qui chercherait la bagarre. L'intensité monte encore d'un cran. Elle crie à présent. Elle griffe et rugit même ! Le petit pont de Ain't It Strange apparait alors comme très décalé et chanté d'une façon absolument unique. Un véritable numéro de bravoure sur scène, rien que pour nous. Définitivement du grand Patti Smith. Et même quand les démarrages se font en douceur, comme celui au piano de Pissing In A River, elle réussit ensuite à déployer toute sa force pleine de rage. Une bête de scène tout simplement.

Elle nous présente son groupe comme son "Favourite band", avant d'entamer la fin de ce marathon musical. Et pour Banga, elle nous sort encore cette voix grave qui vient de je ne sais où (on a même droit à un cri de loup en guise de chœur). Ils nous offrent à nouveau leur impressionnante ligne de guitares, me donnant même la sensation de fait rugir un moteur. Une chose est claire : Elle a une putain de pêche tout de même pour une Sénior du Rock ! Il y a même carrément un type en transe à ma gauche, bras en l'air et le regard hagard ;) . Mais rien ne peut la détourner de la sombre histoire qu'elle nous conte de sa voix si impressionnante. Puis tout explose et les mains du public se lèvent pour ne plus faire qu'un avec elle qui crie : "People Have The Power !"



Elle fait monter les battements de cœur du Johnny de Land et les clappes du public font le reste. La guitare marque son souffle, mais tout cela ne lui suffit pas, puisqu'elle en demande encore avec ses "Come on !!" Les lumières zèbrent les gradins derrières eux. Elle tombe la veste et part dans un bon gros Rock, où il est même question de Mashed Potatoes. Dans la fosse, les plus motivés se mettent torse nu et agitent leurs tee-shirts au dessus de leur tête. Les musiciens font durer tout cela dans le plaisir le plus total et tout le monde se met à sauter sur place pour Gloria !

On va même scander une dernière fois les 6 lettres de ce titre culte avec elle, avant de la laisser nous quitter. Mais je n'aurais qu'un mot : sacrée bout de femme ... Une légende vivante même, je dirais. Et j'étais là !

Patti Smith : Chant & Guitare
Jack Petruzelli : Guitare & Piano
Lenny Kaye : Guitare
Tony Shanahan : Basse
Jay Dee Daugherty : Batterie

Setlist
1 - Dancing Barefoot
2 - April Fool
3 - Privilege (Set Me Free)
4 - Distant Fingers
5 - Because The Night
6 - Summertime Blues
7 - This Is The Girl
8 - Beneath The Southern Cross
9 - Ain't It Strange
10 - Pissing In A River
11 - Banga
12 - People Have The Power
13 - Land/Horses
14 - Gloria

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Après le départ de Patti Smith, il nous faut redescendre de notre petit nuage... Ce qui se fait petit à petit, pendant le long déhoussage de la scène des Arènes. Un grand indien monté sur son cheval fougueux fait lui aussi son apparition en mur de fond, ainsi qu'un drôle d'oiseau blanc accroché dans les cintres, tout devant. Le public commence à s'impatienter. Tout s'éteint. Le médaillon noir et blanc change de couleur à intervalle régulier : rose, bleu, jaune. On dirait presque que le cheval va prendre vie.

Premier choc : Le son des guitares. C'est immédiat. Ils sont tous les trois (deux guitares et une basse) face à face et, pour nous, ce ne sont que vrombissements vibratoires pour une longue, très longue intro. Et c'est seulement alors que Neil Young se met à chanter, chapeau vissé sur la tête. Avec Love And Only Love, nous sommes entrés de pleins pieds dans le Rock US dans toute sa splendeur ! A savoir : de bons gros riffs de guitare sur une ligne marquée de batterie (dite batterie affublée d'un joli petit drapeau de pirate ;) au passage !)



Les jeux de lumières sont simples, mais efficaces en ce début de Set. Le public est plus sage que participatif. Ou alors, c'est juste parce qu'il s'en prend plein la tête en fait. Et ce qui m'inquiète lorsque je vois la longueur de ce premier morceau, c'est que de deux choses l'une : soit la Setlist sera hyper courte, soit nous sommes là pour une bonne partie de la nuit !!

Vous me direz : quand on aime, on ne compte pas ! Certes. On a même des cris de cowboy de-ci de-là dans le public. Sur scène, ils entretiennent le cercle des guitares pour un esprit très Bruce Springsteen. Avec même un avis d'expert à ma droite ... "En plus de 40 ans, son voix n'a pas changé !" m'assure un fan anglais de la première heure, qui est ici avec son épouse qu'il a justement réussi à conquérir avec une place de concert achetée hors de prix pour l'épater, alors qu'il était étudiant (un très bon investissement selon lui... Et je confirme, vu la brillance de leurs yeux vissés à la scène).



Le grondement des guitares reste la ligne directrice de ce Rock efficace. Par contre, toujours pas un mot pour le public ! Les spots parcourent la fosse. Eux restent en position groupée sur scène, lançant par moment des onomatopées qui ressemblent fort à des sortes d'incantations secrètes. Les cordes ne paraissant même plus jouer par moment, pour ne plus faire que vibrer. Et ce sont clairement elles qui mènent la danse. La batterie se met à cogner dur. Des boules de papier roulent sur la scène, poussée par le souffle d'un énorme ventilo... Avec Walk Like A Giant, on les croirait en plein désert, par vent de plaine, comme juste avant le duel final d'un western ! Ça en devient même quasi apocalyptique musicalement parlant. Eux avançant le dos courbés, presque rampants, les pieds noyés dans les boules de papier. C'est complètement déstructuré comme truc. Et le public se met à siffler (pas forcément de plaisir... L'accueil semblant mitigé et surtout partagé) face à cette musique du chaos. Un sacré truc en tous cas !



Petit ménage sur fond sonore de pluie et d'une voix d'annonceur de gare, mêlée à des cris. Quelques éclairs sur le tout, et vous aurez à nouveau un rendu assez conceptuel ! mais cela ne dure pas et on change totalement d'univers, en passant à Hole In The Sky et ses chants presque proches du gospel. Une toute petite étoile brille au dessus de nos têtes. C'est très spécial tout de même comme transition, mais pas grave : On s'adapte !

Re Sun. Le cheval incrusté sur la batterie semble vouloir s'échapper au galop quand démarre l'harmonica sur fond de guitare sèche. Neil le Grunge se transforme en Neil le troubadour Folk, seul sous des lumières très douces. On reste encore en pleine ruée vers l'or avec Heart Of Gold, toujours dans le même ton mais avec un public qui chante avec lui cette fois. Une magnifique clameur qui monte vers le ciel, avec une fosse où s'allume toutes les petites lumières de portables quand il reprend du Bob Dylan (avec les plus à fond qui nous lancent des cris de cowboy !) Et avec même un piano de saloon pour Singer Without A Song, chanté avec son bassiste en contre voix, qui remportera un franc succès et beaucoup de bravos.



Mais trêves de plaisanterie (si je puis dire) et retour au règne des guitares. Les morceaux sont vraiment très longs, mais il est indéniable qu'ils s'éclatent littéralement tous les trois (tous les 4 même !) Et quand commence Sedan Delivery, je me dis même que cet incroyable artiste de bientôt 70 ans (et oui !) va presque réussir à nous faire pogoter ma foi ! Tous les ingrédients y sont : cassures brusques, rythmes endiablés ... C'est franchement hyper festif.

Comme le ferait un chef Apache pour le soleil, il salue le public. Ce dernier le lui rend avec amour. Et Rockin' In The Free World, la dernière, fait se déchaîner scène et public de la fosse (celui des gradins n'étant bizarrement pas si à fond que ça). Une fin qui n'en est pas une d'ailleurs, puisqu'elle n'en fini pas de rebondir (Neil Young ne semblant avoir aucune forme de limite, ni de conscience que parfois, le trop est l'ennemi du bien). Mais bon, tout le monde il est content. Et en gentleman, il demande même la permission avant de balancer l'eau de sa bouteille sur la foule !



Il ne nous a pas adressé un mot depuis le début de ce concert, mais il nous offre un premier rappel en forme de "Chanson Remerciements", avec promesses de retrouvailles à venir et en nous souhaitant d'avance une douce nuit. La "der des Der" étant même une évocation du retour à la maison, après tant de chemin parcouru et d'émotions partagées...



Neil Young : Chant & Guitare
Frank Sampedro : Guitare
Billy Talbot : Basse
Ralph Molina : Batterie

Setlist
1 - Love And Only Love
2 - Powderfinger
3 - Psychedelic Pill
4 - Walk Like A Giant
5 - Hole In The Sky
6 - Re Sun
7 - Heart Of Gold
8 - Blowin' In The Wind (Bob Dylan)
9 - Comes A Time
10 - Singer Without A Song
11 - Ramada Inn
12 - Sedan Delivery
13 - Surfer Joe And Moe The Sleaze
14 - Cinnamon Girl
15 - Rockin' In The Free World
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16 - Roll Another Number
17 - Everybody Knows This Is Nowhere

Chronique réalisée par l'équipe de Concerts en Boîte

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