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Chronique de Concert

Porcupine Tree

Le Trabendo, Paris 11 mars 2003

Critique écrite le par

Porcupine Tree a beau être passé sous la coupe d'une major compagnie de l'industrie du disque, cela ne change pas grand chose à la taille des salles dans lesquelles ils livrent leur prestations scéniques. Mais, patience, nul doute que le public sera à chaque fois de plus en plus nombreux pour acclamer ce merveilleux groupe sur scène.
C'est donc dans "l'intimité" du Trabendo, à quelques pas du Zenith (on en rêve...), que la bande de Steve Wilson nous donne rendez vous. Un rendez vous un peu particulier pour tous les fans du groupe car c'est pour la première fois dans sa version "2" que PT se produira. John Welsley (ex de la Fish Team) occupe donc le poste de second guitariste et de seconde voix, Gavin Harrison étant, comme tout le monde le sait, le nouveau batteur officiel du groupe. Faisons un peu de mauvais esprit : ça fait donc deux personnes pour en remplacer une : Chris Maitland.
Après une première partie sympathique mais pas non plus révolutionnaire (Wesley en acoustique, avec des vieux et nouveaux morceaux), le groupe entre en scène. Tous ont l'air en forme, Colin Edwin est comme toujours, souriant, abordant un tee-shirt électrique/equalizer (l'appareil Hi-Fi, pas la série télé...) du meilleur effet, Barbieri est discret, Wesley déborde de gentillesse et d'humilité, Harisson, sorte de clone de Andrew Fletcher, se la joue discret aussi (comme Barbieri, donc...) et Steve Wilson, impérial (empereur ?) paraît, comme de puis quelques années, de plus en plus à l'aise devant son public.
Sans rentrer dans le détail de la set list du soir, c'est bien entendu "In Absentia" qui est mis en avant, de l'ouverture sur "Blakest Eyes" à "The Sound Of Muzak" en passant par "Heartattack in a layby", ce n'est pas moins de 7 morceaux du dernier opus qui seront joués, ces derniers étant entrecoupés de morceaux "classiques" du groupe de ces dernières années (cultissime "Waiting" et son pendant récent "shesmovedon", "Evenless" etc...).
C'est donc un pur plaisir. PT joue bien, très bien, comme à chaque fois, le son est excellent, les voix et la batterie ressortent en avant et Wilson se lâche toujours autant pendant ses (nombreux) solos de guitares.

Ce n'est pas vraiment uns surprise étant donné la dernière direction du groupe, mais les morceaux choisis ce soir étaient parmi les plus "agressifs" du groupe. Peu de chanson lentes, atmosphériques ou directement mélodiques comme celles qui composaient "Stupid Dream" ou "Lightbulb Sun". C'est un peu dommage. Comme le disait Wilson, sa dernière venue en France était la tournée en support de Dream Theater et on sent encore bien l'influence du métal dans les goûts du leader, sur le dernier album comme sur scène.
Alors, à la question que beaucoup se posent : qu'en est il de Gavin harrison ?
Indéniablement, il ne possède pas le charisme de Maitland. Il passe en effet son temps la tête baissée comme si il lisait ses partitions posées sur le sol. Maitland, est il besoin de le rappeler, était en plus d'un batteur hors norme, un show man d'exception. Mais là ; finalement, n'est pas le plus imporetant. Car autant il se révèle très à l'aise avec "ses" chansons, se permettant même de rendre "Wedding Nails" vraiment plus impressionnant que sur le CD (et ce vraiment grace à son jeu), autant il se la joue profil bas sur certain des morceaux classiques de l'ère Maitland. Sur "EvenLess" et sur "Slave Called Shiver", il n'est pas convainquant, reste trop classique et se révèle (volontairement ?) incapable de répéter les enchaînements classiques de Maitland sur ces morceaux.
Heureusement, sur "Shesmovedon" et surtout à la fin de "Hate Song" (une partie vraiment complexe à jouer), il se révèle à la fois inventif et performant. C'est d'ailleurs à partir de là que le public a semblé être satisfait de sa performance. En résumé, et sans jouer le fanatique de la première heure, c'est moins bien qu'avant, mais c'est bien quand même.

Pour conclure, "Dark Matter" est à juste titre un vrai fantasme-de-Porcupine-live, tant ce morceau prend une dimension particulière quand il est joué sur scène. Je me souviens qu'au moment de la sortie de "Stupid Dream", les fans anglais et américains avaient jugé cette chanson comme étant leur préférée. Gageons que Steve Wilson se mette en tête de nous en offrir d'aussi belles à l'avenir.

Mais de toute façon, dès leur retour en France, nous serons là pour les accueillir...

 Critique écrite le 14 mars 2003 par Douglas


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