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Chronique de Concert

The Sounds

The Sounds en concert

La Maroquinerie Paris 7 Février 2012

Critique écrite le par



J'ai découvert le groupe scandinave The Sounds il y a peu à l'occasion de la sortie dans les bacs de leur 4ème album "Something To Die For". Excellente initiative de ma part (ben oui, je me congratule un peu) car ce fut une vraie surprise mais alors que dire de cette idée d'aller les voir en concert. C'est encore plus fort en live que sur disque.



Peu connu en France, ils marchent plus aux Etats-Unis, en Angleterre par exemple où ils connaissent une certaine notoriété. Si je résume leur musique, je dirai que c'est de l'électro rock teinté de New Wave et de pop.



Maja Ivarsson, la chanteuse, et son groupe sont une forme de Blondie/Deborah Harry des temps modernes. Jeudi soir, je suis encore à la Maroquinerie où ma vie de concert me ramène souvent là ces derniers temps, je ne vais pas m'en plaindre tant j'adore cette salle.
Comme souvent, je rate presque tout de ce qui s'est passé avant la montée sur scène de la tête d'affiche de la soirée, The Sounds.



Avant cela, ceux qui sont arrivés en avance auront eu droit en entrée au groupe The Limousines un duo pop/rock puis à Kids At The Bar que j'aurai vu et entendu durant vingt minutes. Je vais pouvoir donner un avis sur ce groupe qui n'en ait pas un en réalité.



C'est du beats et le dj propose son univers au public mais cela ne correspond pas vraiment à la couleur de la soirée. Ce qui fait que cela plombe un peu l'ambiance. Les boucles sont efficaces mais dans le cadre d'une soirée en discothèque, ça passerait beaucoup mieux. Là, on s'ennuie et le son est trop fort en plus. Ouf, il s'en va, il est un peu plus de 21 heures et les stars de la soirée vont débarquer dans quelques secondes.



Un Clavier est installé à droite de la scène et une petite plate-forme est présente afin de permettre à la batterie et à son batteur d'être un peu plus en hauteur par rapport à la scène. Une Idée judicieuse qui va mettre en valeur Fredrik Nilsson et son jeu amenant un peu plus de folie au show.



Un piano est présent également, les musiciens vont se sentir un peu à l'étroit avec tout ce matériel. Les derniers réglages ont eu lieu pendant le set du dj. Ce qui fut étonnant d'ailleurs de voir ceci à ce moment-là. On n'aura pas connu d'arrêt du coup et The Sounds arrive enfin, il est 21h05,l'ambiance monte subitement d'un cran.



It's So Easy extrait du dernier album démarre les hostilités. Maja a un physique atypique, ni belle, ni laide et blonde platine. Ces grands yeux bleux et ce regard perçant font transparaître une douce folie chez Maja. On n'entend pas trop sa voix couverte par le mix au début mais au fil des minutes cela va s'améliorer nettement, heureusement.



Les morceaux s'enchainent, c'est une forme de best of que nous offrent les Suédois ce soir. Des tubes à la pelle, le public est à bloc. La salle est bien remplie, on est bien 400/450 personnes qui dansent et chantent, c'est le dance-floor assuré, je m'éclate. Un peu de magie se trouve présente dans la salle. Une forme d'unisson se crée entre le public et le groupe où plaisir et partage se mélangent.



Maja s'amuse avec son micro, Maja joue, se lâche, presque incontrolâble mais se contrôlant, elle paraît presque imprévisible. Maja se rend dans le public, se colle à un mec, lui déboutonne sa chemise et lèche son téton avec le bout de sa langue (comme dirait notre Camille Bazbaz national). La nana du type est à côté de lui mais Maja n'est pas jalouse parce que Maja est excentrique et kiffante. Sa prestation, son sourire et la musique du groupe me rendent heureux. Pendant que Maja s'amuse dans le public porté par son fan en extase (c'était vraiment drôle en plus cette scène de rodéo chaud entre eux), le groupe assure et il est très énergique.



Mention spéciale à Jesper Anderberg le clavier/guitariste et à l'autre gratteux Félix Rodriguez qui assurent des harmonies vocales de qualité. J'aime bien le batteur aussi, il a une gueule en plus.Par contre le bassiste, ce n'est pas vraiment ça. Il a un air de fox terrier type chien battu, un jeu de basse ordinaire et un charisme proche du niveau zéro. Le mec qui fait un peu tâche dans un groupe hyper sympa, efficace dégageant un vrai sentiment d'unité.



Près d'une heure trente de concert, le show se termine comme il avait commencé, en feu sur les notes du fameux "Hope You're Happy Now". Dehors, la neige commence à tomber et nous, on a une sacrée patate en sortant de la salle.



Remerciements : Gérald de Speakeasy
https://www.speakeasy.pro/

Crédits photos: Edwige Henry

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