L'Equitable Café - Marseille : les concerts
L'Equitable Café - Marseille : l'historique des concerts
Sa.
06
Mai
2017
Ve.
05
Mai
2017
Sa.
22
Avril
2017
Sa.
04
Fév.
2017
Sa.
28
Janv.
2017
Sa.
21
Janv.
2017
Di.
15
Janv.
2017
Di.
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Janv.
2017
Sa.
14
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2017
Sa.
19
Nov.
2016
Sa.
22
Oct.
2016
Sa.
28
Mai
2016
L'Equitable Café : les dernières chroniques concerts 5 avis
Francis Livon
De retour de Rennes où je n'ai pas trouvé le moindre concert à voir ces deux soirs précédents je me dis que je vais tranquillement resté chez moi ce soir ... et puis en ramenant Lucie de l'école je me fais doubler par l'inoxydable Francis Livon qui comme moi mais plus vitre donc remonte le boulevard Chave (sur lequel je le croise assez souvent à vrai dire), sa guitare sur l'épaule. Je me souviens qu'en effet il joue ce soir à l'Équitable Café, ... c'est un signe ... je lui demande à quelle heure il joue ... (pas si surpris que ça :) 21h ... j'y serai. L'Equitable Café situé à côté de feu-Planet Mundo Kfé, qui a depuis donné naissance à l'Arthemuse dans lequel on rentre par derrière, et donc en face de l'Espace Julien est un lieu un peu à part ... familial, ouvert, qu'on pourrait qualifier d'alternatif voire altermondialiste ... ce serait un peu le Point de Bascule du centre ville ... Je n'y étais jamais rentré à l'époque où il se situé rue de la Loubière (là où il y a maintenant le Kawawateï) et seulement deux fois depuis qu'il est sur le Cours Julien (pour Lapalanké et pour Leute). Les groupes y jouent en acoustique, en général devant l'étagère biscornu, devant un public plus ou moins attentif qui va et vient (surtout les... Lire la suite
Leute
Samedi dernier je me régalais au concert de La Fille en Equilibre au Point de Bascule, ce soir je m'échappe de l'Espace Julien à la fin du set de Djazia Satour et avant celui de Emel Mathlouthi (comme l'Espace n'a pas de coin fumeur à l'intérieur, ils laissent du coup désormais les gens ressortir et entrer entre les groupes) pour traverser le cours Julien et me rendre à l'Equitable Café. Le lieu est super actif et curieusement je n'étais jamais rentré avant il y a quelques semaines pour le set de Lapalanké. Le set de Leute est censé avoir déjà commencé mais il y a tellement de monde devant et dans l'entrée que je me dis que ça n'a pas commencé ... et puis j'approche quand même et là j'entends quelque chose .... ah ben si ça a commencé, mais le groupe joue en acoustique. Mais attention par le " acoustique " avec quand même des amplis et micro, un vrai de vrai. Pas de cables, pas de micro, rien. Sur la petite scène placée parallèle à l'entrée (les musiciens regardent donc vers le mur de droite plutôt que vers la porte), ils sont 5 : un guitariste : Nicolas Mattei, une flutiste-chanteuse : Elina Palette, un percussionniste : Guillaume Mongens, un guitariste-chanteur : Etienne Le Tourneur et une contrebassiste : Charlotte Nougue. En... Lire la suite
Lapalanké
Après avoir assisté aux premiers pas de Rachida Brakni au Poste à Galène et avant de me rendre au concert dessiné de Stop II & Tanxxxx à la Machine à Coudre, j'avais juste le temps pour aller voir le nouveau projet de Alain Boeuf ex chanteur compositeur de Pagaille. En effet, après un album solo qui a précédé une série de concerts en appartement, le revoici en trio avec autre ancien Pagaille à la contrebasse (autre que Patrick Ferné) Jean François Merlin et un ancien Na Zdorovie à la derbouka : Brahim Elabdouni. Un petit plongeon dans le passé pour moi qui ai vibré à de multiples reprises au son de la chanson réaliste de Pagaille et aux morceaux russo-tsigane de Na Zdorovie. Ce concert est aussi le premier auquel j'assiste à l'Équitable Café (pourtant situé juste en face du Café Julien). Le Café est plein de gens assis sur des chaises ou par terre. Sur les premiers rangs pas mal d'enfant d'ailleurs, qui lient des BD pour la plupart. Je rentre alors qu'ils sont en train de chanter sa version de jean petit qui danse. Une version très engagée socialement on va dire. C'est d'ailleurs le point commun à toutes ses chansons. En fait c'était déjà le cas du temps de Pagaille mais là avec le chant de Alain (plus dur que celui de... Lire la suite
Goran Causevic Ensemble
Conjugaison de deux phénomènes ce soir : un lieu qui a son public, un groupe qui a le sien. Ou comment remplir une salle à craquer un samedi glacial de février. Nous arrivons à l'Equitable Café après un début de soirée déjà réussi au Roll'Studio au moment exact où se termine le premier set du Goran Causevic Ensemble. Ici, les artistes sont payés "au chapeau". Celui-ci circule et rencontre un franc succès. Assez motivant pour tenter tant bien que mal d'approcher de la "scène", en fait un espace réduit de plain-pied au fond de la salle. Une seule tête m'est familière en ce qui concerne les musiciens : le contrebassiste Fayçal Benouniche, un tiers du RTF 3. La carte de visite des autres n'est pas mal non plus : régional de l'étape, le batteur Fabien Mathieu est diplomé du Conservatoire de Marseille ; Zaid Esmat Shawket était quant à lui premier violon de l'Orchestre Symphonique National de l'Irak. C'est son instrument qui donne ce parfum tzigane si festif, condamnant les spectateurs présents à se déhancher malgré la densité au mètre carré. Deux hommes sous chapeau véhiculent l'émotion. Ce sont les Causevic père et fils. Le radieux visage d'Amil derrière sa guitare, le chant de l'imposant Goran parmi les spectateurs danseurs.... Lire la suite
Sarah Quintana
Mois de décembre. Un froid glacial qui ronge les doigts et le bout du nez. On sourit peu à cause des gerçures. On n'est pas encore habitués. Le lieu, c'est l'Equitable Café. Un café sympa au cours Julien qui transpire la tendance du quartier : confiture bio et bière de Noël made in La Drôme. Le bar est associatif. Il faut donc s'alléger d'un ou deux euros pour pouvoir boire un verre et participer aux échanges et ateliers créatifs. La salle est grande, décorée comme une salle d'exposition d'une mairie de campagne mais il y règne cet amour propre aux lieux paisibles. C'est calme. Les tables sont en bois. Des gens discutent sur des coussins, autour d'une table basse, des amoureux s'enlacent sur le canapé. D'autres font la queue pour goûter un thé ou des pâtisseries maison. Tout ce petit monde crée un doux brouhaha tamisé. Et puis Sarah Quintana sort de l'ombre. Elle se tient face à nous. Sa douceur fait l'effet d'un baume. De sa petite voix et armée de sa seule guitare et de son sourire, elle chante. Son auditoire n'est pas acquis : certains n'interrompent pas leurs conversations mais elle réussira à s'imposer à moins que mes oreilles n'aient trié le bon du... Lire la suite