Accueil Marseille - Aix Parc Borély - Marseille
Samedi 20 avril 2024 : 6234 concerts, 27081 chroniques de concert, 5410 critiques d'album.

Parc Borély - Marseille

avenue Borély
13008 Marseille

Plus d'info :

Parc Borély : les dernières chroniques concerts 3 avis

Bianca Costa + Theodora + Meryl + Le Rat Luciano + Aya Nakamura (Festival Marsatac 2023)

Critique écrite le 29 juin 2023, par Agent Massy

Parc Borely, Marseille 18 juin 2023

Bianca Costa + Theodora + Meryl + Le Rat Luciano + Aya Nakamura (Festival Marsatac 2023) en concert

Marsatac - Dimanche 18 juin 2023Bianca CostaBianca Costa est une jeune personne qui chante en français, dans un style post-baile funk, et donc assez proche du hip-hop afro mainstream contemporain. La référence au baile funk s'impose d'ailleurs particuliièrement puisque le folklore brésilien, dans les images et les paroles (incluant du portugais) est très présent. Dans les clips on est même dans une esthétique " Baile Funk Ostentaçaõ " (ostentatoire) pou les connoîsseurs...Sur scène nous avons donc une personne d'une vingtaine d'années, donc on peut oser dire qu'elle est une femme, vu son positionnement dans le game du hip-hop cisgenre. Elle est accompagnée par deux garçons qui font l'un des machines (et aussi qui par moment vient la rejoindre sur le devant de la scène en soutien), l'autre des"vrais " instruments : piano, guitare.La chanteuse a une tenue bien sûr très sexy, et vraiment très réussie. Blanc satiné avec des petits rubans bleus donnant une touche naïve. On est dans l'érotisme de la fausse ingénuité. Malgré sa référence autoproclamée à la culture Brésilienne, on chercherait plutôt finalement à éveiller le Japonais amateur de collégiennes qui sommeille potentiellement en nous. Pour revenir sur la jupe (qui m'a semblé à titre... Lire la suite

Marsatac 2022 : Laurent Garnier, M.I.A., Moderat, Ichon, Charlotte Adigery & Bolis Pupul, Days in Orbit...

Critique écrite le 20 juin 2022, par Sami

Parc Borely, Marseille 12 Juin 2022

Marsatac 2022 : Laurent Garnier, M.I.A., Moderat, Ichon, Charlotte Adigery & Bolis Pupul, Days in Orbit... en concert

Depuis quelques années la question ne se pose plus vraiment sur la programmation de Marsatac pour qui y est allé début 2000, les temps ont changé, les programmateurs et le public aussi. Mais agréablement surpris du cadre de cette année, dans un Parc Borely rarement vu sous cet angle festif, même si certains ont connu les Aires Libres dans ces mêmes lieux. 4 scènes et beaucoup d'animations, des fontaines d'eau, une décoration plus agréable à l'œil et nettement moins impersonnelle que les hangars du Parc Chanot, avec des sourires autant dans le public que pour les artistes. Si l'on en croit les réactions déchainées sur les réseaux sociaux ce week-end là, pour une bonne partie des fêtards de cette 24ème édition, l'évènement résidait dans le venue de quelques stars du rap francophone aux millions de streams dont je n'ai pas vraiment d'affinité, de Damso à Oboy. Il y avait heureusement des artistes davantage à mon goût pour le dernier soir, et même en fin d'après midi, un dimanche éclectique et très plaisant côté son, avec la joie supplémentaire de retrouver des festivaliers de longue date dont notre photographe qui a autant apprécié que moi ce line up des plus stimulants. C'est d'ailleurs sans votre chroniqueur... Lire la suite

Marsactac 2022 : Central Cee / Mara / Laylow

Critique écrite le 13 juin 2022, par Kouros

Parc Borély - Marseille 10 juin 2022

Marsactac 2022 : Central Cee / Mara / Laylow en concert

J'ai 50 ans. Autant dire qu'en-deçà d'une culture foncièrement forgée aux platines rock d'un grand-frère à veste à franges, j'ai déjà traversé trois bonnes décennies de hip-hop (de Grand Master Flash et Afrika Bambaataa à NWA en passant par George Clinton et Arrested Development, de Jazz Mataaz à Tupac en passant par les Jungle Brothers, etc...) pour en arriver, avec le côtoiement de la nouvelle génération (je suis père aussi, ben ouais...), à tenter de trier dans le très foisonnant courant français venant désormais succéder aux IAM, NTM, Assassin et autres Solaar, ce qui pourrait encore séduire mes oreilles. Il est vrai que travailler au contact des filières d'organisation de concert m'a déjà cruellement mis face à la réalité d'une nouvelle génération d'artistes autoproclamés livrant quelques EP parfois sympathiques, mais s'effritant irrémédiablement en live dans de tristes marasmes scéniques ; indépendamment de l'aspect "live" d'ailleurs, trier le bon grain de l'ivraie en matière de musique urbaine s'avère relativement simple : il suffit d'éloigner de ses platines les poètes de MJC alignant les rimes en "é", les hommages à leur mère et la glorification de la taule, ainsi que toutes les productions alignant de sempiternels mauvais... Lire la suite

Accès