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Edito
Avec cette dernière newsletter de l’année, nous vous proposons en fin de lettre la traditionnelle rétrospective des concerts / claques dans la gueule de l’année pour nos divers chroniqueurs (vous verrez les gouts sont très éclectiques), ainsi qu’une sélection de disques pour nourrir vos platines.

On se donne rendez-vous début janvier, d’ici là, je vous conseille vivement la lecture du dernier Ravi avec un dossier spécial Marseille Provence 2013, où vous verrez que, malgré les colères du pinguin de mauvaise augure, tout ne va pas mal dans le milieu culturel. Certains se sont réservés de beaux salaires, de belles indemnités de fin de contrat et une belle cellule de reclassement, tout cela financé avec de l’argent public et au détriment des activistes du secteur. De quoi entretenir de saines colères pour 2012.

Musicalement,
Mystic Punk Pinguin

 
Cette semaine
 

Lundi 19 décembre


 
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* Lo Cor de la Plana & Raphaël Imbert & Thierry Daudé & Nicola Marinoni - Eglise de l'Estaque - 19h30 - Entrée libre
Noëls Nomades. Ce spectacle regroupe des chants des pays d’Òc et d’Italie méridionale dont les thématiques sont essentiellement liées au voyage. Dans le cadre de Chants de Noël du CG13. Avec Lo Cor de la Plana : Un choeur d’hommes de Marseille. Six chanteurs, accompagnés de percussions (bendirs et tamburello) et de battements de pieds et de mains. La formation s’est adonnée à la re-création systématique du patrimoine populaire occitan, chantant tous les répertoires, du plus religieux au plus contestataire. b>Raphaël Imbert : Saxophoniste. Thierry Daudé : Trompettiste. Nicola Marinoni : Percussionniste.
* Andreas Führer & Abel Pinto Duarte + invités - 41 Tapis Vert - 19h - 5 euros
Noise Meeting #1 : Interface & Tapis Vert organisent Les soirées Noise Meeting : des rencontres entre les musiciens de la scène marseillaise et de la scène internationale.
 
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* Christian Brazier 4tet & Jean-Marie Guyard - Collégiale Saint Laurent - Salon de Provence (13) - 19h - Entrée libre
Noël des Amériques. Ils interprètent les grands chants “standards jazz” traditionnels de Noël à partir d’arrangements de la pianiste américaine Carla Bley. Dans le cadre de Chants de Noël du CG13. Avec Christian Brazier : Contrebassiste jazz. Utilisant toutes les palettes de l'instrument, il nous invite à partager l'intimité de ses propres compositions qui retracent ses incursions, dans les allées du jazz, de la musique improvisée, des musiques traditionnelles et de la chanson. Philippe Renault : Trombone. Christophe Leloil : Trompettiste. Romain Morello : Tromboniste. Jean-Marie Guyard : Guitare & voix blues.
 
 
Mardi 20 décembre


 
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* Moondawn + Seabuckthorn - Montévidéo - 20h30 - 7/10 euros
Nuit d'Hiver avec Moondawn : Il pratique une musique pop, folk pouvant tirer vers le drone . Seabuckthorn : Guitariste psyché folk qui navigue dans des effluves expérimentales.
* Med Fusion Orchester - Espace Julien - 20h - 11 euros
Med Fusion Orchester : Entre jazz et musique traditionnelle arabe.
* Cotton Candies & Doodlin' - Eglise St Henri - 19h30 - Entrée libre
Noël Swing. Ce spectacle s'inscrit dans la tradition des grands «entertainers» américains des années 30 aux années 50 : Louis Prima, Andrew Sisters, Cab Calloway, Ella Fitzgerald, Dean Martin, Boswell Sisters … Dans le cadre des Chants de Noël du CG13. Doodlin' : Swing vocal jazzy. Doodlin' s’inscrit dans la pure tradition des formations américaines des années 1920 à 1950. Entre Jazz, Blues, Swing, et Boogie woogie, le groupe puise ses sources dans les répertoires des groupes de cette époque. Cotton Candies : Cotton Candies puisent leur inspiration dans la période « Swing » du jazz des années 30.
* Roy Swart's Swing Machine - Le Paradox - 21h - 5 euros
Roy Swart : Jazz / Swing.
* Babycart - Enthropy - 21h - 6 euros
Babycart : Trio rock instrumental (contrebasse, guitare, clavier). Des valses Kaurismakiennes viennent rythmer les 4 temps boulettes sauce Morricone, bercés par des samples "Tonton flingueurs" et autres…
* Lo Cor de la Plana & Raphaël Imbert & Thierry Daudé & Nicola Marinoni - Eglise de Mazargues - 20h - Entrée libre
Noëls Nomades. Ce spectacle regroupe des chants des pays d’Òc et d’Italie méridionale dont les thématiques sont essentiellement liées au voyage. Dans le cadre de Chants de Noël du CG13. Avec Lo Cor de la Plana : Un choeur d’hommes de Marseille. Six chanteurs, accompagnés de percussions (bendirs et tamburello) et de battements de pieds et de mains. La formation s’est adonnée à la re-création systématique du patrimoine populaire occitan, chantant tous les répertoires, du plus religieux au plus contestataire. b>Raphaël Imbert : Saxophoniste. Thierry Daudé : Trompettiste. Nicola Marinoni : Percussionniste.
* Concerto Soave - Eglise Ste-Marguerite - 20h30 - Entrée libre
Noël de l’Europe Baroque : Des œuvres baroques consacrées à la Nativité par les plus grands compositeurs européens (Monteverdi, Bach, Scarlatti…). Dans le cadre des Chants de Noël du CG13.
 
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* Le Cantique des Cantiques - Théâtre Jeu de Paume - Aix en Provence (13) - 21h - 23 euros
Spectacle théâtral et musical, opéra rock dansé et chanté, mis en scène par Catalina Buzoianu.
 
 
Mercredi 21 décembre


 
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* Darjeeling Bouton & David Merlo & invités
- Hors-les-Murs - 17h05 - Entrée libre
Performance de 17h05 (coucher de soleil) à 8h07 (lever de soleil) autour de "L'Innommable" de Samuel Beckett. Avec David Merlo : Bassiste et compositeur, il navigue du noise au jazz en passant par la musique de chambre. En solo, il délivre des mélodies perdues entre espaces dissonants et déstructurés, peuplés de trajectoires inconstantes. Un univers incohérent propice à déstructurer le bon ordre des émotions.
* La Secte du Futur + Delicieux Enfant - La Machine à Coudre - 22h - 5 euros
Une soirée Wombat. Avec La Secte du Futur : Garage. Nouveau projet de membres des Catholic Spray et des Dolipranes. Delicieux Enfant : Rock garage.
* Raindance + Wake the dead - O'Bundies - 21h - 5 euros
Wake the dead : Punk hardcore, influencé par des groupes tels que Comeback Kid, Strike anywhere, Have HeartRaindance : Hardcore US.
* Alerto'Jazz - La Caravelle - 21h - 3 euros
Alerto'Jazz : Les harmonies traditionnelles du manouche, du swing et de la bossa-nova sont le terrain d'expérience rêvé pour mitonner ce melting-pot méditerranéen.
* Ottoroots Sound System - Le Paradox - 21h30 - 5 euros
Ottoroots Sound System : Reggae, Ragga & Drum & Bass .
* Concerto Soave - Eglise Saint Pierre - 18h - Entrée libre
Noël de l’Europe Baroque : Des œuvres baroques consacrées à la Nativité par les plus grands compositeurs européens (Monteverdi, Bach, Scarlatti…). Dans le cadre des Chants de Noël du CG13.
 
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* Christian Brazier 4tet & Jean-Marie Guyard - Maison de la Mer - Fos sur Mer (13) - 20h30 - Entrée libre
Noël des Amériques. Ils interprètent les grands chants “standards jazz” traditionnels de Noël à partir d’arrangements de la pianiste américaine Carla Bley. Dans le cadre de Chants de Noël du CG13. Avec Christian Brazier : Contrebassiste jazz. Utilisant toutes les palettes de l'instrument, il nous invite à partager l'intimité de ses propres compositions qui retracent ses incursions, dans les allées du jazz, de la musique improvisée, des musiques traditionnelles et de la chanson. Philippe Renault : Trombone. Christophe Leloil : Trompettiste. Romain Morello : Tromboniste. Jean-Marie Guyard : Guitare & voix blues.
>> Dans le 84 : Retrouvez tous les concerts du jour dans le 84, en cliquant ici
* Les Witches + The Invisible Ensemble featuring Famoudou Don Moye - La Courroie - Entraigues (84) - 20h15 - 10 euros
Festival Nuit d'Hiver. The Invisible Ensemble featuring Famoudou Don Moye avec Famoudou Don Moyé : Ce batteur et percussionniste a été compagnon de route de Lester Bowie et figure emblématique du Art Ensemble of Chicago depuis 1969. Sa maîtrise des instruments à percussion et des rythmiques africaines et caribéennes se situe au croisement du jazz, de l'afrobeat et de l’improvisation. Raphaël Imbert (Saxophone), Jean-Marc Montera (Guitare), Simon Sieger (Piano, trombonne), Paul Elwood (Banjo, voix), Thomas Weirich (Guitare), Pierre Fénichel (Contrebasse). Les Witches : Leur répertoire fait revivre l’ambiance des tavernes du temps de Shakespeare. Leurs interprétations oscillent entre recherche historique et tradition populaire, privilégiant le travail de mémoire mais aussi d’improvisation. Ils proposent un voyage qui débute dans l’Angleterre d’Élisabeth I pour s’achever dans l’ambiance festive des pubs irlandais…
>> Dans le 06 : Retrouvez tous les concerts du jour dans le 06, en cliquant ici
* Manouchka Orkestär - Place du Grand Jardin - Vence (06) - 21h - Gratuit
Manouchka Orkestar : Une formation métissée du Sud de la France aux couleurs jazz manouche, musique tsigane roumaine et musique des Balkans.
* Human Romance + Janis et les Slybarts - De Klomp - Nice (06) - 20h30
Janis et les Slybarts : Rock. Human Romance : Electro Rock.
 


 
Jeudi 22 décembre


 
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* Antonio Negro et ses invités- La Machine à Coudre - 22h - 5 euros
Antonio Negro : Flamenco traditionnel. Le cante jondo et l'art de la guitare flamenca se sont transmis de génération en génération dans sa famille. Sa virtuosité a été saluée par des artistes comme Léo Ferré, Atahualpa Upanki, Paco de Lucía, Manolo Sanlúcar.
* Harvey Digger + Ryan Lopez - Enthropy - 21h - 5 euros
Harvey Digger : Folk expérimental. Ryan Shane Lopez : Songwriter américain mêlant blues, folk et gospel.
* French Sumo Quartet & Pierre Granchamp - Passage à Marseille - 20h - Diner Concert
French Sumo : Le French Sumo délivre un répertoire puisé dans le jazz mainstream, le latin jazz et les standards français (Michel Legrand, Claude Nougaro, Gilbert Bécaud, …).
* Sébastien Zunino trio - El Ache de Cuba - 21h - 3 euros
Jazz
 
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* Sudden jazz - Conservatoire Darius Milhaud - Aix en Provence (13) - 19h30 - 5/14 euros
Sudden jazz : Standards de jazz réinvestis, soul systèmes intégrés, un petit tour chez Michael Jackson, compositions et accessoirement incursions dans le lyrique…
* Christian Brazier 4tet & Jean-Marie Guyard - Salle polyvalente - Alleins (13) - 19h - Entrée libre
Noël des Amériques. Ils interprètent les grands chants “standards jazz” traditionnels de Noël à partir d’arrangements de la pianiste américaine Carla Bley. Dans le cadre de Chants de Noël du CG13. Avec Christian Brazier : Contrebassiste jazz. Utilisant toutes les palettes de l'instrument, il nous invite à partager l'intimité de ses propres compositions qui retracent ses incursions, dans les allées du jazz, de la musique improvisée, des musiques traditionnelles et de la chanson. Philippe Renault : Trombone. Christophe Leloil : Trompettiste. Romain Morello : Tromboniste. Jean-Marie Guyard : Guitare & voix blues.
* Cotton Candies & Doodlin' - Salle de l'Espacier - Noves (13) - 19h - Entrée libre
Noël Swing. Ce spectacle s'inscrit dans la tradition des grands «entertainers» américains des années 30 aux années 50 : Louis Prima, Andrew Sisters, Cab Calloway, Ella Fitzgerald, Dean Martin, Boswell Sisters … Dans le cadre des Chants de Noël du CG13. Doodlin' : Swing vocal jazzy. Doodlin' s’inscrit dans la pure tradition des formations américaines des années 1920 à 1950. Entre Jazz, Blues, Swing, et Boogie woogie, le groupe puise ses sources dans le répertoires des groupes de cette époque. Cotton Candies : Cotton Candies puisent leur inspiration dans la période « Swing » du jazz des années 30.
* Lo Cor de la Plana & Raphaël Imbert & Thierry Daudé & Nicola Marinoni - Eglise - Les Milles (13) - 19h - Entrée libre
Noëls Nomades. Ce spectacle regroupe des chants des pays d’Òc et d’Italie méridionale dont les thématiques sont essentiellement liées au voyage. Dans le cadre de Chants de Noël du CG13. Avec Lo Cor de la Plana : Un choeur d’hommes de Marseille. Six chanteurs, accompagnés de percussions (bendirs et tamburello) et de battements de pieds et de mains. La formation s’est adonnée à la re-création systématique du patrimoine populaire occitan, chantant tous les répertoires, du plus religieux au plus contestataire. b>Raphaël Imbert : Saxophoniste. Thierry Daudé : Trompettiste. Nicola Marinoni : Percussionniste.
* Mandopolis - Eglise - Miramas (13) - 20h30 - Entrée libre
Noël Napolitain avec Mandopolis : Voix napolitaines, mandolines, zampogna (cornemuse) et musique traditionnelle d'Italie du Sud. Dans le cadre de Chants de Noël du CG13.
* Concerto Soave - Eglise - Saintes Maries de la Mer (13) - 19h - Entrée libre
Noël de l’Europe Baroque : Des œuvres baroques consacrées à la Nativité par les plus grands compositeurs européens (Monteverdi, Bach, Scarlatti…). Dans le cadre des Chants de Noël du CG13.
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Vendredi 23 décembre


 
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* Danton Eeprom - La Dame Noire - 19h - Entrée libre
Danton Eeprom : Après des remixes pour Simian Mobile Disco, Au Revoir Simone, Lykke Li ou Little Boots, le dandy se consacre à sa musique qui mêle de fines compositions pop à des sonorités issues de la new-wave.
* Gomorra + Heavy Stuff - Enthropy - 21h - 5 euros
Gomorra : Rock
* Shankara Gna & guests - Baraki - 21h30 - Gratuit
Shankara Gna : Rock Gnawi. Tourné vers de multiples aspects du folklore Marocain qu’il recombine avec les tendances contemporaines : du rock Gnawi, du reggae, du funk et bien d’autres encore.
* Concerto Soave - Église Sainte Marthe - 18h - Entrée libre
Noël de l’Europe Baroque : Des œuvres baroques consacrées à la Nativité par les plus grands compositeurs européens (Monteverdi, Bach, Scarlatti…). Dans le cadre des Chants de Noël du CG13.
* Jam session - Muzikomania - 21h - Entrée libre
Scène ouverte.
* Dj Screaming Baka & R*A*F & Beat of the Brats & DJ Hellcat & I_Scream - Le Duke - 19h - Entrée libre
R*A*F : Dj set à base de perles du Jerk 60’s, bijoux pop 80’s inavouables et électro débraillée. Dj I-Scream : Dj versé dans le post punk et le rock fin 60's. Dj Screaming Baka : Selection strictly 50's rock'n'roll.
* Julien K - La Fiesta - 21h - Entrée libre
Pop
* Dj Panda - Le Paradox - 20h30 - 0/3 euros
Merry antechristmas2. Au programme de l'électro dark, de l'indus, de l'E.B.M., du métal, du goth le tout avec une pointe de rock'n' roll.
* Danton Eeprom - Trolleybus - 23h - Entrée libre
Cf ci-dessus.
 
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* Abel - Cargo de Nuit - Arles (13) - 15h & 17h- Entrée libre
Spectacle musical pour enfants.
* Mandopolis - Eglise - Port Saint Louis du Rhône (13) - 18h30 - Entrée libre
Noël Napolitain avec Mandopolis : Voix napolitaines, mandolines, zampogna (cornemuse) et musique traditionnelle d'Italie du Sud. Dans le cadre de Chants de Noël du CG13.
>> Dans le 83 : Retrouvez tous les concerts du jour dans le 83, en cliquant ici
* Jean Dionisi Jazz & Gospel Show - Café Théatre de la Porte d'Italie - Toulon (83) - 20h30 - 20 euros
Jean Dionisi : Trompettiste de jazz New-Orleans.
>> Dans le 04 : Retrouvez tous les concerts du jour dans le 04, en cliquant ici
* Mon Vier + invités surprise - Le K'fe Quoi - Villeneuve (04) - 20h30 - 5 euros
Le Petit Noël du K'Fé Quoi. Avec Mon Vier : C'est de la chanson marseillaise tendance Pagnol Rock.
>> Dans le 06 : Retrouvez tous les concerts du jour dans le 06, en cliquant ici
* Dominique Ottavi - Theatre du Port - Nice (06) - 22h - 12 euros
Dominique Ottavi : Chants de Corse, accompagné à la Cetara (cistre traditionnel corse).
* Merry X-Bass - Nikaia Zenith - Nice (06) - 20h30 - 11 euros
Avec Disconnect Head : Electro / Break. My E.T. : Electro Trash avec de gros basslines distordues et des leads bien grungy, le tout relevé par la voix d’Eliaz au micro. Paxlab : Dj Dubstep / Drum&bass. Mc Grow : Mc Drum'n'bass
 
 
Samedi 24 décembre


 
* Ba Cissoko & Karamoko Bangoura - Kaloum - Marseille (13) - 21h - 5 euros
Ba Cissoko : Moderniser la tradition mandingue, pour mieux la diffuser ; la transgresser pour vraiment l’honorer, voici le mot d’ordre de Ba Cissoko. Entouré de jeunes musiciens, l’enfant de Conakry a entamé sa révolution avec une kora électrifiée. Sa musique sonne comme un hommage africain aux distorsions de Jimi Hendrix. Karamoko Bangoura : Karamoko Bangoura est un griot guinéen, virtuose de la kora (harpe-luth d'Afrique de l'Ouest à 21 cordes) et du balafon. Sa musique mêle avec douceur un esprit festif empreint de sensibilité et d’émotion.
* le Philharmonique de la Roquette - Place de la République - Arles (13) - 18h - Gratuit
Drôles de Noëls : création musicale, son et lumière. le Philharmonique de la Roquette : Ciné-concerts, musiques de spectacles, musiques de films… le Philharmonique de la Roquette est une compagnie de musiciens spécialisée dans l'accompagnement en direct d'autres formes d'expression artistique : films muets, pièces de théâtre, lectures…
* Dominique Ottavi - Theatre du Port - Nice (06) - 22h - 12 euros
Dominique Ottavi : Chants de Corse, accompagné à la Cetara (cistre traditionnel corse).
 


 
Découvrez la programmation des prochaines semaines sur www.concertandco.com/marseille

 
 
 
Les festivals
visuel festivalChants de Noël  Bouches-du-Rhone de 3 au 23 Décembre
Nuit d'Hiver  Marseille - du 8 au 21 Décembre 2011
Autour du Piano  Marseille du du 12 au 14 janvier 2012
Midem  Du 28 au 30 janv ier 2012 - Cannes 06
Labo Rock & Co  Aix en Provence les 28/01, 25/02 et 31/0
Festival Les Massiliades  18 Février 2012 - Marseille
Class'Eurock  PACA 2012
Festival Voix de Femmes  10-31 mars - Saint-Martin-de-Crau (13)
Festival Avec Le Temps  Marseille - du 16 au 25 mars 2012
Latcho divano  Marseille du du 23 mars au 8 avril 2011
Babel Med Music  29-31 mars 2012 - Marseille
Festival Primavera Sound   30 mai / 3 juin 2012 - Barcelone (SP)
Festival Marsatac 2012  Marseille du 27 au 29 Septembre 2012.

> Tous les festivals à Marseille et en PACA
 
Les disques de la semaine

* Cheveu - 1000 (2011 / Born Bad Records) écouté par Pierre Andrieu

Stress capillaire provoqué par des écoutes répétées de soupes FM ou pseudo "rock français rebelle" ? Calvitie très précoce, conséquence directe d’une inquiétude en ce qui concerne le devenir de la musique made in France ? Achats de perruques pour être incognito à l’étranger quand quelqu’un évoque le douloureux problème des énormes chiffres de ventes des artistes fadasses dans notre beau pays ? Commandes discrètes sur internet de dangereux produits destinés à dresser votre chevelure sur votre tête ? Il existe une solution alternative, satisfaisante, simple, pas chère et que le monde entier nous envie : le groupe Cheveu ! Déjà auteurs en 2008 d’un excellent album éponyme (et ébouriffant, hein, bien sûr !) suivis de concerts particulièrement sauvages, Etienne Nicolas, David Lemoîne et Olivier Demeaux poussent aujourd’hui le bouchon de cérumen encore plus loin afin de faire exploser leur talent « électro rock garage Lo FI » au grand jour, c'est à dire dans les trompes d’Eustache des petits curieux… Intitulé 1000, ce véritable chef d’œuvre d’expérimentations sonores versatiles et accrocheuses ravigotera n’importe quel fan de rock 'n roll osé totalement endormi par la production actuelle. La méthode employée est expéditive, pas si facile à réaliser que ça et réellement très, très efficace : un cocktail Molotov musical à base de guitares hurlantes, de boites à rythmes délibérément flinguées, de voix de Bela Lugosi en sursis et gravement schizophrène, de synthés décalés et de, non vous ne rêvez pas, cordes stridentes, dissonantes et cinématiques enregistrées en studio à Tel Aviv ! Cheveu reste donc fidèle à sa réputation en se situant exactement l à où on le l’attend pas ; son mariage a priori contre nature avec des arrangements de cordes se révèle être une brillante idée sur les quatre titres (Quattro Stagioni, No Birds, La fin au début, Bonne nuit chéri) où il est à l’œuvre. Et le reste de l'album 1000 - orné d'une superbe pochette réalisée avec des étiquettes de fruits et légumes (« Saveur de l'année 2010 », « Fizz'y les papilles en folie », « Brio fruits »… ) - autorise à partir faire son marché de tubes bâtis pour décoller sans effort vers un trip retrofuturiste… Ravi de cette aubaine, l'auditeur se nourrit des multiples bombinettes que contient l'opus qui nous intéresse ici - Ice Ice Baby, Charlie Sheen, Like A Deer In The Headlights etc etc - pour s'immiscer dans un dancing surréaliste où le post punk s'acoquine avec le rock garage, l'électro Lo FI, le psychédélisme cradingue, le symphonique borderline et la country démente. L'effet sur le cuir chevelu - et sur le reste ! - est ultra bénéfique : présentes en très grand nombre, les vitamines pour le corps et l'esprit agissent comme un magistral coup de fouet énergisant et stimulant. Cette sensation s'appelle "Cheveu". Conseillé par les plus grandes marques d'électrophones, de magnétos à cassettes et, à la rigueur, de lecteur de disques compacts, de mp3 et autres cochonneries compressées.
www.myspace.com/cheveu / www.myspace.com/bornbadrecords

* Metronomy - The English Riviera (2011) écouté par Philippe

En 2009, déconcertés par cette pop déviante, dissonante et addictive à la fois, on avait qualifié Nights Out, le premier LP de Metronomy de "positivement horripilant", tant il était rude à apprivoiser - depuis, c'est devenu un album cher à notre coeur. Et plus encore, depuis qu'on a pu vérifier aux Eurockéennes que Metronomy version 2011 était un groupe parfait en live : ce nouvel album déjà magnifiquement défendu sur scène, arrive à point pour lancer sur une orbite supérieure, un groupe qui le mériterait, eu égard au magnifique voyage proposé !
La bal(l)ade commence sur la plage : se superposant sur quelques mouettes et bruits de vagues rappelant la riante English Riviera, la basse de We Broke Free démarre en groove pépère, qui se muscle petit à petit. Everything goes my way est un ritournelle pop lo-fi entêtante où l'on découvre le nouveau pendant féminin du groupe, la charmante et très efficace batteuse/chanteuse Anna Prior, vraie valeur ajoutée qui manquait à la formule originale.
Joseph Mount, cerveau et âme du groupe, charismatique sur scène et grand remixeur devant l'Eternel, a en effet remanié son line-up, mais pour le meilleur : reste le clavier Oscar Cash, s'ajoute aussi l'excellent Gbenga Adelekan, dont la basse a un son formidable. The Look prouve par exemple qu'un synthétiseur intelligemment utilisé et associé à une telle basse, peuvent donner un résultat classieux, tandis que She Wants (premier single de cet album) distille une insidieuse angoisse… Mais bien sûr, les véritables machines à danser sont cachées au coeur du disque : l'éclatante et funky The Bay qui rend les gens dingues, jouée en vrai ; Corinne qui rappelle le meilleur des années '80 de Madchester.
Et il n'y a rien, ou si peu, à jeter dans les autres morceaux de The English Riviera, qui sait aussi prendre son temps dans la langueur : l'amusante Some Written s'étire tranquillement, avant de se fondre dans la lancinante Love Underlined finale, qui retrouve ce délicat assemblage d'électro-pop déglinguée/horripilante/irrésistible qui fait toute l'originalité de Metronomy. Voilà qui devrait convaincre n'importe qui de censé de s'intéresser aux prochaines opportunités de voir le groupe en live.

* Akosh S. & Gildas Etevenard - Erem (2011 / La Meson1D-PACA - L'Autre Distribution) écouté par Pirlouiiiit

Des multiples projets de ou auquel participe Gildas Etevenard, que ce soit Melc, de Nevchehirlian, ses duo ou trio avec Fantazio, Manu Theron, David Merlo, … celui ci avec Akosh Szelevényi est certainement le plus (free) jazz du lot. Sur ce disque donc à gauche Akosh et ses saxophone ténor, clarinette métal, harmonium, gongs, cloches, … à droite Gildas et ses batterie, gardon (beaucoup), gongs, percussions … . Le résultat 7 morceaux pour près d'une heure de musique que je qualifierai rapidement de chamanique, bref à l'image de leurs prestations scéniques mémorables. Des morceaux non calibrés qui prennent leur temps, des montées en puissances saisissantes, suivies d'apaisement ou d'explosions, des clochettes omniprésentes, des morceaux ou chant, saxo et soupirs se confondent parfois comme sur Tudat … Sur les morceaux où le saxo de Akosh se fait « trop » free, le rythme chaleureux de Gildas nous aide à garder le cap jusqu'au prochain passage plus doux … sur le final Végig lehet làtni (un des rares morceau susceptible d'être radiodiffusé par son format) j'ai même pensé au premier disque de Tanger qui reste pour moi un monument de transe. Bref un disque (déconseillé aux audit eurs pressé) qui s' écoute d'une traite les yeux fermés de préférence et qui nous amène loin à chaque écoute. Pour sa nouvelle production (après Boxes, Bagels & Elephants de Kabbalah) la Meson (célèbre salle marseillaise) frappe à nouveau fort !

* Half Asleep - Subtitles For The Silent Versions (2011 / Unique records) écouté par Zeu Western Manooch

Quand quelqu'un réussit aussi bien ses débuts que Half Asleep, il y a non seulement de l’excitation dans l'attente de son deuxième album - cinq ans bordel !! - mais aussi un peu de crainte. Sera-t-elle à la hauteur des espérances ? Dans le cas présent, la Belge allait-elle conserver cette classieuse mélancolie, brute , revêche qui à l'époque nous avait culbuté ? Quel suspens !!
Réalisées entre temps, les dernières collaborations avec Angil ou Jullian Angel (qu'on retrouve ici), apportaient quelques indices : le talent et le style restaient intact mais après ? Dès les premières notes de ce Subtitles For The Silent Versions, tout est (re)devenu clair…On pouvait être rassuré !
Dès les premiers mots on est emballé. Effectivement, le moteur du projet, son propulseur, c'est Valérie Leclercq, notre demi assoupie bien alerte ma foi. Son verbe, sa conviction, ce chant agile et brûlant, grave et sobre. Une voix, qui au cœur de chanson est à la fois la balise et la tempête.
Une chose qu'Half Asleep a très bien intégrée, captant, et c'est tant mieux, toute la liberté, et la beauté attenante, qu'elle pouvait en sortir. Et, elle, d'offrir son imaginaire ouvert, pour nous, aux quatre vents.
Gratte, piano, bois, cuivres, ascètes et impérieux, sombres et cassants, sont mis à contribution, en appui de cette voix pas possible, édifiant structures chorales et autres syncopes mystérieuse, bourrées de chausse-trappes, d'accroche-cœur espiègles. Ça commence comme une petite bluette monocorde, un thème serein et effacé, et peu à peu la folie gagne, la machine sensationnelle s'emballe. Ça descend, ça monte , jusqu'au vertige, l'étourdissement, voluptueux dans ses silences, gracieux dans ses esclandres : une dernière invitation, une dernière histoire. Qu'on écoutera toute une vie…Bouleversant !
www.myspace.com/halffasleep

* Baxter Dury - Happy Soup (2011 / Parlophone - EMI) écouté par Pierre Andrieu

On savait déjà Baxter Dury extrêmement doué (ses précédents disques sont des must) malgré sa discrétion et son relatif manque de reconnaissance, mais avec son nouvel album Happy Soup, une incroyable collection de tubes pop rock à chanter ou à siffloter partout et tout le temps, il risque de frapper un grand coup. Et de devenir une star mondiale de l'indie pop, voire plus si affinités… Oui, messieurs dames, le fils du légendaire Ian Dury est bel et bien de la même trempe que son génial père : avec une nonchalance et une excentricité toutes anglaises, il arrive lui aussi à écrire des tubes en puissance, sans user d'effets putassiers, en restant sobrement subtil et distingué, avec son talent pour seule arme. Tel un Damon Albarn préférant l'ombre à la lumière, un Jarvis Cocker sans lunettes et un Edwyn Collins plus jeune - l'univers du monsieur fait penser à ces précieux artistes -, le so British Baxter Dury décoche dix chansons totalement addictives, car joliment désuètes, furieusement actuelles par leur minimalisme, chantées d'une voix de crooner un peu las et truffées de gimmicks accrocheurs, d'idées de production lumineuses comme de chœurs féminins sexy… Oui, mais encore ? Et bien ce qui marque également au fer rouge, c'est l'évidence mélodique des morceaux, qui s'insinuent immédiatement dans les méninges et resurgissent à l'esprit comme par magie à différents moments de la journée, quand on se sent bien ou très légèrement mélancolique. Happy Soup est donc un véritable chef d'œuvre dont tous les titres sont forts (Claire, Trellic, Happy Soup, Afternoon, Isabel, Picnic On The Edge, Trophies, Leak At The Disco… tout le disque, on vous dit !) et pourraient bien vous faire craquer définitivement à la première écoute, même un tant soit peu distraite…
www.baxter-dury.com / www.myspace.com/baxterdury

* Daniel Darc - La Taille de mon Âme (2011) écouté par Philippe

Tous les trois ans, au 21ième siècle, il se produit un événement musical exceptionnel (à l'échelle de la chanson française en tout cas) : Daniel Darc sort un nouvel album. Sur celui-ci, il apparaît sous une image pratiquement sous-titrée "Le Clochard Céleste" : on le dirait tout juste tombé à genoux dans son église, de retour après un grand voyage épuisant. Et pourtant, il a sur cet opus davantage le moral, et un peu moins de pulsions morbides, que sur le magistral et sombre Amours Suprêmes.
Bon, il s'acquitte bien vite du passage obligé du single (C'est moi le printemps, joyeuse et bien torchée, France Inter va aimer !), pour passer aux choses sérieuses : rendez-vous avec des dialogues des Enfants du Paradis (Arletty, Barrault and co), et une valse, une putain de valse comme vous n'en avez pas entendu depuis des années, de celles qui vous tordent les boyaux : La Taille de mon Âme semble chantée, tombé à terre, sous le porche d'une ancienne amoureuse qui n'a pas ouvert sa porte, effrayée par l'allure du voyageur de retour, et c'est une splendeur.
Car ses fans le savent : chacune des chansons de Daniel Darc, écrivain inaccompli mais parolier incroyable, est un poème, une nouvelle, presque un roman… C'était mieux avant est par exemple une histoire de filles et de garçons habillés en filles, qui discutent (et travaillent) sur un trottoir, magnifiquement mise en pop symphonique. Ana fait "tilt" directement : c'est orchestré comme du Christophe, bien sûr, à travers les doigts d'or de son arrangeur Laurent Marimbert (ici à la manoeuvre tout l'album, en remplacement des bons et loyaux services de Frédéric Lo), ça vous remue et ça finit par un solo de violoncelle à vous hérisser le poil.
My baby left me, c'est du Gainsbourg, influence digérée au point d'en devenir une filiation directe : terrible histoire en mode rock, d'une rupture par suicide, zébrée de phrases tranchantes comme un cran d'arrêt : "crever, c'est comme baiser, c'est pas parce qu'on a envie, qu'il faut le faire tout de suite…" et qui se fond dans une scansion du Heartbreak Hotel d'Elvis… Autre hommage, à son bien-aimé Coltrane peut-être, avec le piano et la songerie mélancolique et poignante, à propos d'enfants, d'amis partis et de jours enfuis Vers l'infini.
Et entre ces morceaux de bravoure, fort heureusement, de petites déconnades, des chutes de studio, des haïkus débraillés, des petites prières à ce dieu qui semble bien l'avoir définitivement sauvé - on lui en sait gré - et qu'il appelle des Variations : autant de respirations pour se reprendre, parfois même se marrer. N'empêche qu'on se souviendra longtemps de l'enchaînement de la deuxième (Amen), avec ce morceau d'un romantisme échevelé, aux arpèges enflammées rappelant l'intro mythique de House of the Rising Sun, et accompagnées d'une somptueuse trompette mariachi : Quelqu'un qui n'a pas besoin de moi, peut-être le plus beau texte de cet album qui pourtant, en déborde à plein seaux, et qui se finit a capella sous la pluie…
Et là aussi, pile au moment où ça pourrait tourner à l'apitoiement, vlan ! Une comptine marrante à l'ukulele et au melodica, Les filles aiment les tatouages… Avant de nettement plus glauques Voeux de bonne année, sous influence Gainsbarre à nouveau, et prétextes à une réflexion sur une possible damnation : celle du dernier survivant. Autre enchaînement qui tue, donc, et avec lequel Daniel Darc fait à nouveau preuve d'une admirable vision architecturale de l'album parfait, celui qu'il va bien finir par sortir un jour.
Avant de conclure, car c'est une vraie tradition chez ce chanteur, de plus en plus semblable dans ses intentions et ses convictions avec l'immense Johnny - le Man in Black de Memphis, bien sûr, pas l'idole des jeunes et des bikers de Thionville - avant de conclure, disions-nous, avec un splendide psaume mis en musique, Sois sanctifié, chanté d'une voix pleine de larmes. Nous laissant K.O. debouts, une fois de plus… Monsieur Darc, il paraît désormais évident que vous apparaîtrez au Jugement Dernier, sinon comme votre propre Sauveur, au moins comme celui de la chanson française et peut-être même, qui sait ? De quelques âmes perdues, sauvées in extremis par l'écoute d'un de vos textes…

* Corleone - Corleone (2011 / Lowmen Records) écouté par Pirlouiiiit

Il y a quelques mois nous étions un certain nombre à nous faire l'écho enthousiaste de la sortie du premier album de 69 (nouveau projet des ex Sloy Armand et Virginie après Sabo), aujourd'hui c'est au tour de Corleone (projet de Armand Gonzalez et des deux Dionysos Rico Serra-Tosio et Stephan Bertholio) de sortir son premier album. Un an après ce très bon concert au Lounge je suis content de pouvoir enfin poser une oreille sur ce disque (déjà enregistré à l'époque) et dont ils étaient si unanimement fiers, et dont les échos dans la presse sont à l'avenant. Il ne m'aura pas fallu plus d'une écoute pour comprendre pourquoi. 12 titre s plus péchus les uns que les autres. 12 mini bombes d'un power pop faussement naïve et sans pitié dont vous reprendrez certainement très vite en chœurs les refrains accrocheurs. Si on s'amuse à chercher des ressemblances on pourra citer en vrac et pour plein de raisons différentes : Big Soul, les B52s, Offspring, les White Stripes, Elektrolux* et inévitablement (et c'est tant mieux) Sloy ! Ceux qui reprochaient à Armand de chanter en yaourt n'auront qu'à bien tendre l'oreille cette fois ci on comprend tout et il y a même les paroles dans le disque. Bref une fois de plus je ne saurais que recommander aux curieux ce disque qui dans sa grande variété de morceaux contient au moins 4 tubes radiophoniques potentiels et donne une très bonne idée de l'énergie, la fraicheur et la bonne humeur que le trio dégage sur scène. A voir et à écouter sans modération !
* amusant quand je pense que la première fois que j'ai entendu Elektrolux de loin j'avais pensé à Sloy
Corleone / myspace.com/corleoneband

* Anna Calvi - Anna Calvi (2011 / Domino - PIAS) écouté par Pierre Andrieu

Précédée par un énorme buzz savamment entretenu, le premier album d'Anna Calvi paraitra le 17 janvier 2011 via le label Domino, une très bonne maison à qui l'ont doit moult révélations puis confirmations (notamment The Kills, Franz Ferdinand et Arctic Monkeys). Même si après l'avoir vue exceller à deux reprises sur scène – en première partie de Clinic et de Grinderman –, on attendait avec impatience de découvrir la charmante songwriter sur la durée d'un album, les premières écoutes de cette œuvre éponyme laissent planer des sentiments contrastés : il y a un potentiel énorme dans de nombreuses chansons, la voix est souvent remarquable, mais certains titres sont trop emphatiques et l'ensemble semble un peu surestimé. Et puis, petit à petit, le temps fait son œuvre, on revient souvent vers ces chansons créant des ponts entre les œuvres de PJ Harvey, Jeff Buckley, Patti Smith, Captain Beefheart, Nina Simone, Angelo Badalamenti et Julee Cruise (sur les BO du toujours génial cinéaste David Lynch) et l'on tombe définitivement sous le charme de nombreuses compositions. A part quelques moments où l e lyrisme est excessif – les passages trop travaillés vocalement de The Devil, super influencé par Buckey fils, et Suzanne & I –, on en vient rapidement à la conclusion que ce disque est excellent, et qu'Anna Calvi est à l'aube d'une belle carrière. Sinon comment aurait-elle publié autant de bons morceaux sur son premier disque produit par Rob Ellis (musicien et producteur de PJ Harvey) ? Oui, comment aurait-elle pu disséminer sur cet opus ultra prometteur autant d'instants qui font battre le cœur très fort ? Comme le cinématique instrumental bluesy surf Rider To The Sea, l'impeccable ballade bluesy avec cordes divines Love Won't be Leaving, le magique No More Words, le très romantique et échevelé First We Kiss, l'immédiat Blackhout, l'hyper sensuel et très Polly Jean Harvey I'll Be Your Man, le presque religieux Morning Light et le rock enlevé de Desire… A découvrir patiemment et sans a priori.
www.annacalvi.com, www.myspace.com/annacalvi

* Louis Ville - Cinémas (2011 / Indego Productions - L'autre distribution) écouté par Pirlouiiiit

Louis Ville fait partie de ces quelques chanteurs qui envers et contre tout (comprendre sans l'indispensable boulot d'une boite assurant sa promo) continuent d'écrire, composer, tourner et sortir des disques pour le plus grand bonheur de ceux qui ont la chance de le connaître. Cinémas est son 4ème album solo (avant il y a eu le groupe Do It). Pas forcement le plus facile / accessible du lot, de part son rythme assez langoureux. On y retrouve cette voix à la Tom Waits / Arno (en plus intelligible) qui fait que à chaque fois que j'entends Leonard Cohen chanter « I was born with the gift of a golden voice » (dans Tower of song) je pense à Louis Ville. On retrouve aussi cette plume capable d'écrire des chansons tellement crues, tellement v raies, tellement physiques qu'elles ébranlent en profondeur. A ce jour Louis Ville reste l'auteur d'une des (si ce n'est la) chansons qui me touche le plus (Hôtel Pourri). Torturé, écorché (mais quand même plus tranquille qu'un Bell Oeil) il chante la vie et donc l'amour et leurs contraires comme personne. Sur ce disque il s'est entouré de quelques musiciens supplémentaires pour donner toutes les couleurs souhaitées à ses morceaux (le jeu de un morceau par style s'il est un peu anecdotique est tout de même réussi). A la première écoute on remarquera peut être Marcello, le très Chinaski Il y a toi (les deux morcaux les plus entrainants) ainsi que Ne te retourne pas et son superbe clip et bien sûr la la reprise de Vingt Ans de Leo Ferré qui passe toute seule. La sensualité qui se dégage des autres se dévoilera au fil des écoutes. Contrairement à ce qu'il dit qu'il aurait aimé être dans Le chanteur, Louis Ville n'est pas et ne sera jamais un chanteur de variétés.


Retrouvez notre sélection de disque de la semaine, et bien d’autres, chez
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Les disques d'aqui

* Pense-Bête - Lune sans nuit (2011 / 1D-PACA) écouté par Pirlouiiiit

J’avais déjà dit tout le bien que je pensais de leur premier album La folie et le pain d’épice, et je suis sur le point de n’écrire une fois de plus que des choses positives et élogieuses à propos de ce Lune sans nuit, deuxième album de ce trio qui excellent en live, comme en studio. Pour faire ce deuxième disque ils ont pris leur temps et ça s'entend tout comme ça se voit à la pochette … Le résultat ne décevra aucun de leurs nombreux fans et (s’il est un minimum poussé / distribué / diffusé – car c’est bien la le nerf de la guerre !) ce disque devrait sans aucune difficulté conquérir le cœur d'un grand nombre de nouveaux auditeurs … ceux des Ogres, de la Rue Ketanou, ou de feu La Tordue, mais aussi surement ceux de Tryo qui ont un peu grandi. En effet chacun des 15 titres tous mieux écrits les un que les autres (par Jacques Andrieu pour la plupart) est magnifiquement porté par la guitare manouche de Nicolas Bihler et la contrebasse de Pierre Lacube. Il y a vraiment de tout dans ce disque … Qu'ils fassent des chansons drôles comme Les couples, des chansons plus mélancoliques (mais jamais ennuyeuses !) comme la Lune sans nuit ou Vieux Port, des chansons sociaux-politiques (sans sonner démago) comme La guerre des prophètes, des chansons pleines de bon sens Changer moi-même, … tout sonne juste. Même leur écart « dance » passe remarquablement bien et ne détonne pas du reste, tant le côté dansant est en fait omniprésent. Ajoutez à cela quelques guests remarquables comme le violon de Pee Wee - Poum Tchack sur des feuilles de l’automne ou la ch ant Samantha Eysette sur des corps qui tremblent et un superbe livret avec toutes les paroles et vous aurez là le cadeau de Noël idéal (et 100% local - pour les Provencaux) !

* Chinese Man - Racing With The Sun (2011 / Chinese Man) écouté par Lebonair

Chinese Man sort ces jours-ci "Racing With The Sun", leur véritable premier album, avant de donner un concert archi-complet au Bataclan le 20 Avril prochain. Après deux volumes des compilations "Groove Sessions" qui m'avaient bien scotché le coeur par des samples, des assemblages et un son, un groove de très haute qualité, "Racing With The Sun" annonce un retour à la civilisation. Une vraie bonne nouvelle pour nos oreilles amoureuses de bons sons car ce trio originaire du Sud-Est déborde de talents.
Ce disque a été conçu comme la bande originale d'un film imaginaire, un western étrange se déroulant dans un far-west fantomatique où s'entrecroisent de mystérieux personnages au gré des différents morceaux. La sauce prend vraiment tant et si bien que pas mal de titres restent vrillés dans la tête. Le disque forme une belle unité et l'ensemble est plus sombre, plus lent que les deux Groove Sessions. Entre Hip-Hop, Dub, Electro, Ragga, Chinese Man a de quoi séduire un large public, ce qui est déjà le cas et séduira de nouveaux amateurs.
Entouré d'écrans géants, accompagné d'un ou plusieurs Mcs, agrémenté de vidéos scratchés sur scène, Chinese Man proposera en 2011 un spectacle qu'il ne faudra surtout pas rater. En prenant une dimension nouvelle avec ce disque, le collectif ne s'endort pas et propose un merveilleux voyage saupoudré de zen attitude. Une formation qui impose le respect. A suivre sur la route cette année, je vous le conseille fortement.

* Keith Richards Overdose - Keith Richards Overdose (2011 / Scanner Records) écouté par Philippe

Aaargh, il est donc enfin sorti, et chez Scanner Records (label d'un célèbre radiologue local), le disque du gang de rock'n'roll le plus branque, primesautier et noisy de la scène méridionale, et dont on ne cherche plus la signification du nom depuis longtemps : Keith Richards Overdose !
Un groupe à géométrie variable qui détient, à quatre, le record de dépassement de décibels autorisés dans le plus beau magasin de disque, tout comme dans la salle la plus ungerground de la bonne ville de Marseille… Mais qui déboite aussi (un peu moins subtilement, mais tout aussi fort) à trois, voire même défraye la chronique à … zéro, car l'agité quatuor est également célèbre pour ses annulations de rock stars intempestives !
Il faut donc que le chroniqueur, désormais affublé d'un acouphène permanent à cause d'eux, ne soit pas rancunier, pour chroniquer une telle chose plutôt que de la piétiner rageusement ! Alors qu'entend-on (plutôt distinctement pour une fois !) sur cette chose diabolique ?
Eh bien, on pouvait s'y attendre, un ensemble de choses franchement enthousiasmantes. Et d'abord, des reprises de très vieux titres rock'n'roll, joués/hurlés dans le rouge foncé (House of Blue Lights, Hippy Hippy Shake), et qui rendent fougueusement hommage à des compositeurs souvent morts depuis longtemps. Ensuite, des compositions Crampsiennes maison (sauf erreur) comme Chain Reaction Honey (et son irrésistible 'Yeah yeah all right' !), l'épatante "uh ! ah !" Skinny Jeans (leur single potentiel), ou bien ce titre franchement sexuel, la très réussie 1,2,3,4 and again qui conclut la face B…
On entend aussi très fort un truc qui ressemble aux Beatles-joués-par-des-punks-dans-un-container (oui, les Sonics, en somme !), sur des titres comme Hot Blood (dite 'Alligator' en live), la furax Never been so good ou la très percutante Try This… On entend enfin, car on ne se refait pas (il y a quand même des ex-Gasolheads, Neurotic Swingers et Hatepinks dans ce groupe !) du punk rock/roque/rauque des plus sauvages (comme And on and on ou la féroce Scatman).
Entrée, plat et dessert donc, et pas forcément dans cet ordre, pour les oreilles amatrices du Rock'n'Roll éternel, sailli ici à peu près dans toutes les positions par cette joyeuse bande de chippendales hirsutes, débraillés et néanmoins classieux que sont les Keith Richards Overdose. En bref, un beau témoignage d'aouane-atou-aouan-tou-tri-for ! sonique, où l'énergie débridée et la perfection d'exécution remplacent l'ambition, de toutes façons généralement vaine, de réinventer la poudre.
Et une expérience, rappelons-le aux distraits, qu'il convient quand même de connaître aussi en live (au moins une fois avant de mourir), même si l'ensemble du disque en donne une bonne restitution puisqu'il a été enregistré, même pas peur, dans les conditions du live…

* Babycart - Babycart (2011 / Boompop rec) écouté par Pirlouiiiit

J'ai volontairement laissé passer un peu de temps après le concert où je les ai découvert pour chroniquer ce disque, de façon à ne pas être encore complètement sous le charme de leur prestation éblouissante de classe. Mais rien n'y fait; 3 semaines après je suis toujours sous le charme, tout comme svet qui a chaque fois que je mets le disque ne manque pas de me faire remarquer que elle aussi elle aime vraiment leur musique. Babycart c'est donc un jeune groupe marseillais, mais d'artistes (musiciens mais pas que) qui ont roulé leur bosse dans des groupes (dont les mythiques Attendez pour deux d'entre eux), des théâtres, films, etc … et qui ont déci dé de faire un groupe pour le plaisir. Le résultat est quelque chose d'assez inattendu et donc original quelque part entre le Fantôme de l'opéra, the Ex et 69 (le nouveau groupe de Armand et Virginie de Sloy) et le grand blond avec une chaussure noire. Olivier Chevillon a contre emploi de son Laurent Boudin aux machines, Francis Ruggirello à la contrebasse (et harmonica) et Christophe Chave à la guitare tantôt funky (sinon en tout cas sautillante) tantôt noisy et au chant (sur le seul morceau où il y en a). En effet leur musique se compose de longs instrumentaux ponctués de répliques de film ou autres gémissements évocateurs samplés. Les morceaux ne se ressemblent pas et le son est bon (quand on sait que les prises de sons et le mixage ont été réalisées par Yvi Slan et que le mastering a été fait par Nicolas Dick on n'est pas vraiment surpris). Une de mes révélations de l'année !

* Johnny Division - Ooga Booga (2011 / Pariah) écouté par Griffu

Marseille est une matrice prolifique en ce qui concerne les groupes de garage punkers. Mais, comme les papillons de nuit, ils ont souvent une durée de vie éphémère et ont la fâcheuse habitude de se copier les uns les autres.
Johnny Division semble pourtant faire exception. Ce nouveau “local band” vient en effet de sortir sa première galette sur l’obscur label : Pariah ! (avec un “H”…encore un label de fumeurs…). Et à la première écoute on est content d’entendre enfin quelque chose d’original. La faute en revient principalement à la présence de deux chants : celui du chanteur + celui d’une chanteuse placée en retrait et décalée par rapport au chant principal. L’enregistrement sonne évidemment très “wild rock” avec réverb’ sur les voix et son crade, mais la dominance des basses (basse et batterie) donne un aspect punk très appréciable à l’ensemble. Dommage que les paroles soient en anglais et qu’on entrave donc rien aux textes des morceaux. Ainsi on devine que le premier morceau Poison Ivy est un hommage à la veuve joyeuse…
Musicalement cela donne des morceaux de rock’ n roll garage plutôt enjoués (Oh Oh Oh, Bikers), tandis que d’autres sonnent plus punk (Ten Minutes). Enfin, le disque se termine par Do You Love ? un morceau que n’auraient pas reniés les Ramones et sans doute influencé par le nazi rock du grand Serge. En effet il s’agit ni plus ni moins d’une sorte d’ode au Troisième Reich clamé en yaourt allemand. C’est pourquoi, en paraphrasant ce bon vieux Géant Vert, je résumerais l’album de Johnny (Weismüller ?) Division à ces trois mots : “de la Rage, du Folk, de la Fureur !”.
Chronique initialement parue sur Massilia Burning !

* Mick Wigfall & The Toxics - Mick Wigfall & The Toxics (2011 / O’Bundies) écouté par Philippe

En entamant leur premier disque par la reprise d'un standard absolu, Teenage Kicks des Undertones, Mick Wigfall et ses Toxics annoncent la couleur : il n'est pas du tout question de réinventer ici la machine à courber les bananes ! Le trio est formé d'un noble Lad anglais débarqué il y a quelques mois de Londres, buriné et gominé, contre-bassiste & excellent chanteur de son état, et des deux meilleurs musiciens qu'il ait pu trouver à Marseille. Et il joue principalement d'excellentes reprises de rock'n'roll : c'est vintage, c'est old school, take it or leave it !
Reprises étalées au fil des âges, et pour partie assez connues : I ain't got you par exemple, de Clarence Carter, est un de ces trucs hyper-repris écrits par un Noir a priori mort sans voir son premier million de dollars, et joué par plein de blancs-becs (des Yardbirds à Aerosmith) qui ont touché le pactole à sa place. On a aussi reconnu un titre de T-Rex (Born to Boogie), vaguement un autre de Gene Vincent (Poor Man's Prison, qui semble ici chanté par le Johnny Cash de chez Sun Records), ou encore identifié l'auteur de Nervous Breakdown, Eddie Cochran, parce que sa voix était ici très bien imitée ! De même, on se rappelait plus ou moins de Drives me Wild de Dr Feelgood, repris lui aussi très fidèlement à l'original…
Mais avouons que d'avoir précisé les auteurs des titres était tout de même bien aimable de la part du groupe. Car à moins d'être expert en rock'n'roll (pré)historique, on découvre aussi plusieurs choses au fil de ce disque : c'est d'ailleurs un de ses mérites ! Ainsi pour la sautillante Did you Mean Jelly Bean d'un certain Joe Clay (et ça, ça date de 1956, *#$% de dieu ?!), ou de la furibarde Pretty Plaid Skirt de Mel Smith, chanteur sans doute assez bien connu de sa descendance, et de 2 ou 3 historiens du rock'n'roll. Et à vrai dire, au risque de faire pouffer quelques experts des marges du mouvement punk, on ne jurerait pas avoir déjà entendu cet amusant hymne de surf-rock instrumental, l'Egyptian Reggae du fantasque Jonathan Richman.
Quoi qu'il en soit en les déterrant, et en les rejouant généralement sans chercher à sonner très différent de l'original, Mick Wigfall & The Toxics réveille une cohorte de morceaux zombies, parfois fabuleux et qui trouvent ici une réanimation bienvenue ! Trois chansons sont signées du trio tout de même : She's too much for Me (du Stray Cats speedé, sympa !), mais surtout More of that feeling et One Chance, 2 rock'n'roll pépères ou blues affutés, selon votre humeur, où Mick Wigfall affirme une vraie personnalité vocale, potentiellement intéressante en soi, outre sa capacité à très bien singer les autres (voir le Big in Japan de Tom waits : on s'y croirait !).
On souhaite donc que le trio, par ailleurs enthousiasmant en live, reçoive un bel accueil pour ce premier effort dans l'espoir que, mis en confiance, il mette en boîte davantage de sa propre production… Et devienne, pourquoi pas, le deuxième meilleur trio de pub-rock('n'roll) du monde : ils feraient par exemple l'ouverture parfaite d'une tournée européenne de The Head Cat, récemment chroniqué par ailleurs, et champion du monde actuel de cette catégorie.

* The H.O.S.T. - Love, Birth And Disillusions (2011 / Mosaic) écouté par Pirlouiiiit

Il y a quelques jours je lisais sur une mur « grunge is not dead » … pas qu'ici il s'agisse à proprement de grunge mais on assiste a une recrudescence de groupes rock qui semblent tous droits sortis des années 90 (et dont les influences seraient par conséquent antérieures). Après la bonne surprise de Redlight par exemple voici maintenant the Host trio ultra motivé qui sort ici son premier album. Thomas Campion (batterie), Jullien Arniaud (chant guitare) et Vincent Fraschina (basse) puisent dans le panthéon du rock avec une préférence pour les groupes à cheveux longs (genre bouclés) … Metallica, Scorpions, Bon Jovi, White Snake, Led Zeppelin, Deep Purple. Il m'aura fallu un bon paquet d'écoute avant de rentrer dans ce disque. Etait ce à cause du chant un peu plaintif, de ce côté épique un peu daté ou des morceaux trop balades comme Emma … je ne sais pas mais ce qui est sûr c'est que lorsque je les ai vus sur la scène du Paradox (en acoustique) j'ai complètement accroché. Du coup j'y suis revenu, d'autres noms me viennent aussi en tête … comme 16 Horsepower, 10 Years After, les Beatles, voire les Clash, et même si je continue à trouver qu'il y a un peu trop de balades, et que certains morceaux sont un poil trop référencés, la réécoute de ce disque fait désormais systématiquement naitre chez moi l'envie de les revoir sur scène (en électrique cette fois) !

* Tante Hortense - Hortênsia du Samba (2011 / les Disques Bien) écouté par Pirlouiiiit

L'attrait qu'exerçait le Brésil et sa musique sur Tante Hortense était déjà bien évident sur les précédents disques, aussi ce ne fut pas une réelle surprise d'apprendre qu'il allait se lançait dans une collaboration avec le groupe Revista do Samba à Sao Paulo. Il y a à peine plus d'un an donc, le Tante Hortense crew au grand complet (Monsieur MA, Monsieur GO, M-Jo, Lacrymoboy et Georges) s'est donc rendu là-bas, pour retrouver Beto Bianchi, Leticia Coura et Vitor da Trindade. Après 5 semaines d 'écriture, de composition, de concerts et d'enregistrement ils sont revenus avec ces 11 titres regroupés sous le nom Hortênsia du Samba. Le pari était osé mais le résultat est bluffant. Voici un disque de fusi on franco-brésilienne fichtrement abouti malgré la rapidité d'exécution. Le chant, assuré par Stéphane, Leticia et M-Jo, joue avec les langues pour s'en jouer ; français et portugais se relaient, se croisent et finissent par se mélanger. On reconnaît clairement la patte katerino-minimaliste (et psychédélique sur le traditionnel morceau barré, ici Moissonner et battre) de Stéphane Massy mais les arrangements de ce désormais big band donnent beaucoup de volume et par rapport au précédent, ce disque peut s'écouter avec plaisir sans forcement se concentrer sur les paroles. La tonalité globale de ce disque de samba chanson bossa nova est plutôt calme / apaisante avec quelques sommets comme la sublime Bel amant du berry (avec son petit côté Paris Combo) ou le très speed (limite scat) La vache sorte de croisement entre les Femmouzes T et les Fabulous Trobadors mais avec un vrai groupe qui dépote derrière). Même le mo rceau La Révolution morceau avec lequel j'avais plutôt du mal jusque là, prend ici tout son sens et sa forme avec l'arrivée à mi-morceau des (rythmes) brésiliens. Non vraiment une bonne surprise dont on tachera de ne pas rater la mini tournée qui aura lieu prochainement.
 

 
Notre rétro concerts 2011
* Pirlouiiiit :
- Festival du chant marin - Port de Paimpol – 12 août : Une quinzaine de groupe dans un cadre exceptionnel … et surement ma seule occasion de voir les mythiques Frères Morvan !
Bill Deraime - Musik à Manosque - 21 juillet : Un autre artiste trans-générationnel, intègre et entier qui est depuis longtemps et reste dans mon top 5
- Colin Stetson - Espace Julien - 28 janvier : membre entre autre de Arcade Fire, Colin Stetson a tout simplement volé la vedette à Godspeed dont il assurait la première partie..
- Frozen Falls - Westbeth Art Center, New York– 06 juin : ex Qatsi, je me sens vraiment chanceux d’avoir croisé leur route …
- Gravitations #1 : Arthur Ribo + Les Empechés + … - la Meson – 29 mai : Etonnante soirée à la Meson avec notamment le slam / impro sans filet hallucinant de Arthur Ribo !


* McYavell :
- Sade - Nikaïa – Nice - 29 avril 2011 : Pearls & autres perles.
Francesco Bearzatti Tinissima Quartet - La Manutention – Avignon – 1er avril 2011 : Go & see Bearzatti. By any means necessary.
- Nafas - Roll’Studio – 11 juin 2011 : De là est parti le souffle.
- L’Homme A Tête De Chou - Grand Théâtre de Provence – Aix – 5 mai 2011 : Hommage posthume de Bashung à Gainsbourg.
- Charles Bradley - Nice Jazz Festival - 11 juillet 2011 : Soulman showman.


* Mystic Punk Pinguin :
- L'Enfance Rouge - Embobineuse - 5 Mars : Un putain de KO debout, où l'abandon amène à la transe, où on se laisse bousculer, posséder. Un concert bouleversant.
Oddateee - Enthropy - 19 Avril : Cette jouissance d'être traversé, physiquement s'entend, par une musique et un état d'esprit, profondément viscérale, qui noue les tripes.
Zone Libre vs Casey et B. James. - Passagers du Zinc - 23 Avril : Hurlements de plaisir de la part du public et déluge sonique sur scène. On s'est (encore) prit une putain de claque.
Ahmad Compaoré & friends - Bar de la Plaine - 7 Avril : Un boeuf sans frontière, où on ne te demande pas tes papiers pour y participer. Le bonheur irradie, celui de jouer ensemble pour les musiciens, celui d'assister à ça pour le public, et de partager pour les deux.
Thee Oh Sees - Machine à Coudre - 9 Mai : Impossible de résister à l'énergie du groupe.



Sami
Kid Creole & The Coconuts - 14 Octobre 2011 - Dock des suds
Charles Bradley - 26 Février 2011 - Espace Julien
Papas Fritas - 26 Mai 2011 - Poste à Galène
Destroyer - 22 Juin 2011 - Café Julien
Friendly Fires - 29 Septembre 2011 - Cabaret Aléatoire


* Gandalf :
Roger Waters - Paris-Bercy – 31 mai 2011 : La magie à l’etat pur !.
Bon Jovi - Stade olympique Lluís-Companys à Barcelone – 27 juillet 2011 : Ambiance, setlist,charisme, tout y est !
- The Eagles - Stade Louis II à Monaco – 30 juin 2011 : L’emotion pour un groupe intemporel .
- Foreigner/Journey - Palais des Sports à Paris – 7 juillet 2011 : Foreigner ou la surprise de l’année ! Quel chanteur !.
- Slayer/Megadeth - Zenith de Paris - 26 mars 2011 : 2 groupes cultes pour une affiche bandante !


* BOBY :
- - Elbow, Pj Harvey, Portishead - Main Square jour 3 - 3 juillet 2011 : L'enchainement de trois voix divines (dommage que christ martin soit venu gâcher la fête en fin de soirée)
- Shaka Ponk -Un peu partout en 2011 : Impossible de s'ennuyer en live même après 5 concerts… Shaka Ponk est pour sur l'un des groupes phares de la scène rock française.
- Metallica - Sonisphére France - 9 juillet 2011 : Malgré une organisation déplorable, un concert titanesque !.
- Hellfest 2011 - Clisson - 17, 18, 19 juin 2011 : Si tu n'es pas aller en enfer tu peux pas test ! Mention +++ à : BadBrains, DOWN, Kylesa, Headcharger, Judas Priest, Dagoba, The Exploited …
- Asa + Nina Attal -L'Usine - 4 fevrier 2011 : Une voix magnifique au service de mélodies intelligemment orchestrées

* Mardal :
- Romano, Texier, Sclavis + Aldo Romano - Festival 'Jazz à Porquerolles' – 10 juillet : Ce soir là, il y avait trois leaders sur la même scène, et ça a fonctionné du feu de Dieu.
- Raphaël Imbert, André Rossi, Jean-Luc Di Fraja ‘From Bach to Coltrane’ - Roll’s Studio – 29 janvier : De la musique en or qui abolit le temps et l'espace sous une voûte en pierre.
- Cecile McLorin Salvant - Le Cri du Port – 31 mars : Une langueur d'avance pour cette voix d'exception, dont les nuances sont plus variées que les couleurs d'une forêt d'automne.
- Jesse Sykes And The Sweet Hereafters - Poste à Galène – 4 mai : Le chant de la Terre, de l'Amérique qu'on aime. Une invitation à regarder le Monde, en silence.
- Eric Le Lann - Henri Florens - Sylvain Romano - Jean-Pierre Arnaud 4tet - La Meson – 9 octobre : La réunion, la communion, l'osmose incarnées en un lieu, un soir, un quartet.

* flag' :
- - Viva and the Diva et Les Robertes - Akwaba - 30 avril 2011 : double claque musicale et visuelle, dans un lieu et une lumière fantastiques.
- Narrow Terence - Apt - 28 juin 2011 : parce que Narrow Terence sur scène, c'est toujours un événement. Mais alors là …
- We Used To Have a Band et Bertrand Belin - La Gare Maubec - 25 février 2011 : délicat et profond..
- Les Amis de Camille - Théâtre et Chansons à Aix - 15 avril 2011 : un magnifique moment, rare, original, beau.
- Enfance Rouge + Pneu - La Gare Maubec - 12 novembre 2011 : parce que j'aurais voulu y être.

* Ratwoman13 :
- - Shaka Ponk - L'Espace Julien - 10 Novembre 2011 : Un groupe qui a une pèche d'enfer hyper contagieuse
- Deportivo - Le poste à galène - 24 mars 2011 : Un bon groupe de scène - Debout sur le zinc - Espace Julien - 23 novembre 2011 : Que du bonheur.
- Les ogres de Barback - L'Usine - Istres - 22 avril 2011 : Les ogres dans toute leur splendeur pour ce nouveau spectacle
- Ceux qui marchent debout - Cargo de Nuit - Arles - 21 octobre 2011 : Des Chansons de fanfares encore et toujours pour garder la forme


* ChloroPhil :
- Michel Cloup (Duo) - Le Rockstore - Montpellier - : L'album et le concert le plus émouvant de l'année.
- Narrow Terence - Apt - 28 juin 2011 : Le concert le plus doux et dingue de Narrow Terence
- Connan Mockasin - Le Poste à Galène - 15 Octobre 2011 : Pour la joie et la folie.
- Bertrand Belin - La Gare Maubec - 25 février 2011 : Pour les mots de Belin.
- Moriarty - Akwaba - Châteauneuf de Gadagne - 29 Janvier 2011 : Parce que Moriarty, c'est la scène.

 

 
 
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Oméga Live - Toulon (83) : Mina May + Clara Clara + Le Prince Miiaou (18/02/12) - Kitchenmen + Cryptones + Dissonant Nation (31/03/12) - Crucified Barbara + Headcharger (01/04/12) - Nina Attal + Deluxe (07/04/12)
Espace Julien - Marseille (13) : Miossec (03/02/12)
Théâtre Lino Ventura - Nice (06) : Miossec + Joseph d'Anvers (02/02/12) - Brigitte (23/03/12) - Caravan Palace (28/03/12) - Lucky Peterson (31/03/12) - Grand Corps Malade (21/04/12)
Le Dôme - Marseille (13) : Laura Pausini (27/04/12) - Tryo (26/10/12)
Le Poste à Galène - Marseille (13) : Vandaveer + St Augustine (16/02/12) - The Subways (20/02/12) - Frànçois & The Atlas Mountains (08/03/12) - Piers Faccini (10/03/12)
Dock des Suds - Marseille (13) : Mungo’s Hifi feat. Kenny Knots + King Alpha + OBF Sound system (14/01/12) - LMFAO (Laughing My Fucking Ass Off) (18/03/12) - Zebda (24/03/12)
Cargo de Nuit - Arles (13) : Skip The Use (17/02/12) - Piers Faccini (17/03/12)
L'Usine - Istres (13) : Izia (20/01/12) - Imany (21/01/12) - ETHS (10/03/12)
Portail Coucou - Salon de Provence (13) : Transgunner + Appletop (21/01/12) - Sallie Ford & The Sound Outside + Pow Sunnie (11/02/12)
Arènes - Nîmes (30) : Radiohead + Caribou (10/07/12)
Cedac de Cimiez - Nice (06) : Sandra Nkake (28/03/12) - Youn Sun Nah (10/05/12)
Nikaia Zenith - Nice (06) : Deus + Komä (10/02/12) - Scorpions (26/05/12)
Passagers du Zinc - Avignon (84) : Inna Modja + Random Recipe (04/02/12) - I Jah Man Levi (13/02/12) - R.wan + Zoufris Maracas (17/02/12)
Théâtre - Cavaillon (84) : Dominique A (20/04/12)
Le Pasino - Aix en Provence (13) : Thomas Dutronc (18/01/12) - Zazie (20/01/12)
Stade Charles Ehrmann - Nice (06) : Coldplay (22/05/12)
Zénith Oméga - Toulon (83) : Julien Clerc (08/01/12) - Lenny Kravitz (05/06/12)
Théâtre Denis - Hyères (83) : Piers Faccini (16/03/12)
Salle Polyvalente - Montfavet (84) : Orelsan + 1iere Partie (16/03/12) - Coeur De Pirate + 1iere Partie (17/03/12)
La Bergerie - Marseille (13) : Mayer Hawthorne (31/03/12)
Arena - Montpellier (34) : Bruce Springsteen (19/06/12)
Théâtre de Verdure ( Espace J. Cotta) - Nice (06) : Festival Crazy Week - Pass 5 Jours (18/07/12)
Le Silo - Marseille 2 (13) : Les Cowboys Fringants (11/02/12) - Shy'm (16/03/12)

 

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