Opium du Peuple... trouvé par hasard à la bibliothèque, ce groupe de 4 vieux punks affreux, sales mais qu'on dirait plutôt gentils a appliqué à la lettre un principe déjà usé mais toujours parfaitement jouissif : adapter 13 chansons de variété française en version punk-pogo-de-base, qu'interprête un bel enfant appelé Slobodan, soit au moins 90 kilos de finesse, crâne rasé, tatouages et vêtements sado-maso sur scène... Passent ainsi à la moulinette (mais il faut le dire, bien interprétés et parfois... Lire la suite

Deuxième album méchamment percutant pour le Big Royal Kunamaka Orchestra... Intitulé Tales From The Dead - sans doute pour effrayer les grands mères et les âmes sensibles non adeptes de rites sataniques -, ce fort bel objet présenté sous une pochette aussi effrayante que classe devrait permettre aux six Clermontois de casser la baraque au niveau national. Car tout y est : un univers foisonnant, ultra personnel et étrange (entre disco métal maléfique et messes noires pop), des morceaux qui arrachent... Lire la suite

Aussi branché que méchamment doué, Vampire Weekend déboule avec un album frais et excitant rempli à ras bord de bombinettes pop world. Comme quoi la hype engendrée par les soi-disant amoureux de musique (mais surtout in love avec eux mêmes, il n' y a qu'à consulter - rapidement - leurs blogs et leurs pages myspace/facebook à leurs propres gloires) peut parfois permettre de découvrir un bon groupe, il faut bien un début à tout... Les New Yorkais de Vampire Weekend ont le grand mérite de réconcilier en... Lire la suite

C'est depuis Londres qu' A Pyxie Worm sévit. Un duo anglais à l'état d'esprit quelque peu allumé et pour ainsi dire imprévisible. Travaillant en symbiose quasi exclusive, ils ont cette faculté toute particulière de pouvoir s'acoquiner à tout ce que le monde extérieur compte de stimuli artistiques : une image, un paysage, un son, tout est bon pour laisser courir la création. Sans forcément choisir leur camp, entre un goût prononcé pour les grands espaces cinématiques et un sens aigu du minimalisme, A Pyxie... Lire la suite

Si le rap U.K. n'a jamais crevé les charts, sa production, de Roots Manuva à Lewis Parker pour les plus anciens, à récemment Dizze Rascal, Sway ou Ty, a toujours été de qualité.Porteur d'un vent nouveau, avec lequel il fait bon surfer, les Foreign Beggars peuvent sans rougir s'ajouter à cette liste de haut de panier. Combo de choc à 5 membres (2 MC, 1 DJ, 1 producteur et un Human-Beatbox) qui s'il n'a pas la prétention de réformer le hip-hop d'aujourd'hui, a su rester hors du stéréotype bling-bling et... Lire la suite

Les lillois de Pink Nicotine reviennent en cette fin d'hiver avec Music Of Spheres. Deux ans se sont écoulés depuis la sortie de Clockwise. Deux années et à nouveau ces pulsions mélodiques qui les propulsent encore un peu plus près des spectres des Grands Commandeurs de la guitare Fuzz et du débourage de fûts. En tête, le Floyd tendance Barrett et la bande à Ozzy époque Paranoid, pas MTV t'as vu. Deux ans, et toujours cette capacité à pouvoir rendre palpables et présentes ses harmonies-fractales ... Lire la suite

cet album est précisément nul!Je m'explique:guitares saturées rappelant du vieux métal bon marché et faisant ainsi concurrence à lofofora ;les paroles sont simplistes et donc très adaptées à nos amis étrangers qui voudraient apprendre la langue de Molière;les mélodies ne sont pas franchement recherchées on se contente du minimum et ça pourrait difficilement etre pire les gonzes!!les sujets des textes en eux memes sont futiles et ne nous concernent en aucunement("un et un fon trois" oui on s'en branle... Lire la suite

Après un calme détour folk pop par la route de Rouen, retour à un son plus rock 'n roll pour les Anglais de Supergrass... L'album Diamond Hoo Ha permet de retrouver Gaz Coombes, Danny Goffey, Mick Quinn et Rob Coombes à l'œuvre avec les amplis à fond et les potards poussés dans le rouge, mais pas que. Dès le début du disque, la guitare délivre des riffs saturés et le micro en prend pour son grade avec les hits rock 'n glam Diamond Hoo Ha Man et Bad Blood, une façon d'annoncer la couleur sans tourner... Lire la suite

13 minutes 7 secondes...C'est la durée du moment pendant lequel Alaska Pipeline accapare vos oreilles. C'est à la fois peu et pourtant forme un tout conséquent. 7 titres de pure énergie cérébrale mise au service d'une fulgurance électrique de toute beauté. L'ensemble enserrant un chant assumé jusque dans ces moindres défauts. Imperfection et goût des embuches qui donnent à cette musique complexe et directe une aura particulière, une dimension supplémentaire...un ailleurs. Doués d'un sens de l'efficacité... Lire la suite

Loin de l'insignifiance des baby rockers parisiens et du suivisme des hypes anglosaxonnes, le songwriter folk pop Jim Yamouridis continue à sillonner le chemin aride qu'il a choisi. Et ce pour une raison très simple : tout simplement parce qu'il le veut et non pas pour faire bien, même s'il est signé sur le label Les Disques Bien, une structure où "l'artiste seul décide du contenu de son disque Bien" (chose très surprenante à l'heure du formatage actuel... ). Sur son deuxième album intitulé Travelling... Lire la suite