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Chronique de Concert

Hidden Orchestra

Hidden Orchestra en concert

Cargo de Nuit - Arles 11 Mars 2011

Critique écrite le par

Une petite soirée spéciale que ce 11 Mars au Cargo de nuit. Et oui, parce que c'est le jour anniversaire de la naissance d'un certain photographe que je connais bien et qui préfère aller voir un concert ce soir là plutôt que de faire la teuf avec ses potes.
Mais, qu'à cela ne tienne, il va falloir quand même marquer le coup. Alors, puisque Cargo il y a, dîner au Cargo il y aura. Et c'est une première que de goûter la Cuisine des Filles avant d'assister au concert : alors, moi je vous le dit, c'est à faire sans hésiter !!



Aller, hop, hop hop, après ce bon dîner (et un joli tee-shirt de beau gosse Little Marcel du Cargo que j'ai offert en cadeau à vous savez qui ...), direction la salle, pour assister au concert de Hidden Orchestra. D'entrée, c'est une belle disposition qui nous attend : deux batteries face à face (rien que ça), un clavier et un violon. Ils entrent et se mettent en place. Les garçons, très sobres, tout en noir ... et la belle violoniste au look un peu décalé (comme savent le faire les anglais ... enfin les écossais, pardon !). A savoir, coiffure en chignon-choucroute et baskets.



Le son est absolument fabuleux. Loin de plomber le tout, les deux batteries apportent au contraire une énergie incroyable. Leur synchronisme est générateur d'intensité et c'est en plus très sympa, visuellement parlant. Les musiciens ne se quittent pas des yeux. Ils ont un peu des allures d'extra-terrestres avec leur casque sur les oreilles, ainsi tapis dans la pénombre.

Le jeu de scène est simple. Tout est dans la musique. On se sent littéralement enveloppé par elle et le public est totalement à l'écoute, dans une ambiance très zen. Les visages sont tout sourire et les applaudissements ne se font pas prier entre les morceaux. On stage, ça ne parle pas français (à peine quelques mots) et Joe Acheson se contente de nous remercier, presque timidement, comme étonné qu'on apprécie à ce point leur musique.



Et parlons-en de cette musique : un petit air de GY BE en beaucoup moins psyché. Une sorte d'électro jazz, avec même une pincée de musique classique. J'aime énormément la présence du violon, qui répond au clavier... Le tout associé à la puissance directrice des batteries. Les contrastes sont super riches et la construction musicale juste parfaite.
Les cris de joie du public les fait sourire. Ils sont tout en simplicité et en naturel.
Joe essaie de nous faire partager la source de son inspiration dans un anglais qui va à toute berzingue, qu'il est quasiment impossible de suivre. Un spectateur, mort de rire crie : "Tu peux nous la refaire !!" avec un magnifique accent du sud. Tout cela se passe évidemment dans une ambiance très bon enfant.



La musique est de plus en plus prenante. La symétrie des batteries gagne encore en perfection et un petit groupe de fans, tout devant, commence à être gagné par l'envie de bouger. Le cercle des danseurs s'agrandit petit à petit et le voyage continu.
Ils nous entraine maintenant jusque dans la forêt Broceliande, avec des sonorités féériques, qui ont un petit parfum d'épopée fantastique.

Tim (un des batteurs) a saisi un trombone à présent. Des chants d'oiseaux et des sons plus sourds montent par dessus la mélodie. Malgré les vibrations, le son reste parfait.
Les batteurs reprennent possession de l'espace son et semblent vraiment s'éclater sur scène. Le plaisir se lit sur leur visage tout autant que sur ceux du public. L'intensité monte de plus en plus et les lumières se mettent à balayer la scène. ce balais musical pourrait durer toute la nuit .... Mais ils nous annoncent déjà le dernier morceau.
Ils vont se donner encore une fois avec force et générosité, puis vont quitter le plateau en nous faisant de simples petits mouvements de la main.



Mais le rappel ne va pas se faire attendre. On en veut encore un peu et ils reviennent tout contents, encore une fois, presque étonnés. On a autant de plaisir à les voir qu'à les entendre, vraiment.
Pour finir en beauté, les batteries vont jouer à se répondre. Ils s'éclatent autant à faire leur musique que nous à les écouter. La violoniste est passée au clavier cette fois (décidément ils sont tous multipass !!) et ils terminent dans une ferveur incroyable, en totale osmose avec un public conquis.

C'est une fin à l'image de tout le concert : belle, intense ..... Somptueuse.



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