Le Makeda : Dernières news
En concert le 23/09/2024
Le Makeda - Marseille 5e : les prochains concerts
Sa.
14
Sept.
2024
Ve.
08
Nov.
2024
Le Makeda : les dernières chroniques concerts 910 avis
The Echo Festival : Mary Lattimore, Tropical Fuck Storm, HTRK, Slow Pulp, Astrel K
Un nouveau festival à Marseille avec du rock indé dedans, en voilà une bonne nouvelle après des années de vaches maigresDepuis l'arrêt du regretté B-Side, les formations programmées au Primavera le même weekend ne passaient plus dans le coin mais à Nimes, à cause d'exclusivités particulièrement agaçantes, mais le vent a enfin tourné du bon coté.Programmation pointue et éclectique (avec pas mal d'électro et de neo classique), ce The Echo initié par le tourneurs Vedettes et les motivés de La Responsabilité Des Rêves propose des artistes internationaux encore jamais à Marseille pour la plupart.Une dizaine de rendez vous distillés dans plusieurs salles (du Silo à l'espace julien) à la manière de Avec Le temps, avec des pass de 1 ou plusieurs soirs.Pas de don d'ubiquité pour être partout, mais on a vu de très belles choses.Mary Lattimore - Theatre de l'oeuvreOn commence de manière toute douce avec une Américaine prolifique, avec une bonne dizaine de disques seule ou collaboratifs à son actif, sur des labels estimés comme Ghostly International.La salle est très bien remplie et le public concentré, c'est un minimum pour apprécier cette musique intemporelle assez éloignée des autres artistes vus ce weekend.Première fois que je vois une harpiste... Lire la suite
Howlin Jaws (+ Pleasures)
Le Makeda, long time no see ! Depuis qu'il n'est plus le Poste à Galène, avouons qu'on ne vient plus beaucoup dans ce joli club où on a pourtant vu tant de belles choses. Leur programmation et nos goûts ont du s'éloigner un peu ? En tout cas ce soir c'est bien ici que va enfin jouer le fulminant trio de rock'n'roll, celui dont l'album a tant tourné dans nos oreilles l'an dernier, LE truc qu'on veut voir en concert depuis des mois : les Howlin' Jaws !Après avoir pris le temps de diner en famille, on arrive vers la fin du set des Pleasures, déjà souvent vantés sur ce site... Il y a encore eu des changements de personnel mais Stéphane & Patrick prennent toujours la plus grande partie de la lumière, tel des Keith & Mick locaux ! En pensant soudain à cette analogie, on s'avise que leur Shake it all down est bien une ballade furieusement stonienne. Who cares the way you dance ? Personne et ça tombe bien, puisque tu danses comme une patate germée... En tout cas avec ce son un peu plus "raw" que sur album, ce titre sonne un peu punk, pour notre plus grande joie. Toujours aussi plaisants, ils ont bien allumé la salle !A 22 heures, les Howlin' Jaws arrivent donc en terrain non seulement conquis, mais après préchauffage ! De toutes façons ils auraient... Lire la suite
Walter Astral + Mila Necchella (Festival Avec Le Temps)
Le festival Avec Le Temps bat son plein avec quelques dates déjà complètes depuis un moment comme Clara Ysé, Maya Kamaty, Fred Nevché et Eddy de pretto, et d'autres très bien remplies comme Yed Zun Pavarotti et Dionysos, une fois encore il y en avait pour tous les gouts.Pas mal de monde également ce soir au Makeda pour la première venue des Parisiens de Walter Astral dont j'apprécie les deux EP et que j'étais curieux d'en découvrir la déclinaison live.Surprise en arrivant, on est scotché par un son massif entre house et techno assez éloigné de ce qui allait arriver ensuite.C'est la Marseillaise Mila Necchella, DJ et Productrice qui était prévue pour l'after mais a également ouvert le bal, et avait visiblement pas mal de fidèles de ses sets.Dans mes souvenirs c'est percutant et sans concessions, on est loin de la pop indé qui suivait.Pour celles et ceux qui ont aimé sa prestation, elle est programmée au festival Le Bon Air en Mai dans un tout autre contexte.Walter Astral ne retombe pas la pression avec un concert étonnant à plus d'un titre.Visuellement déjà, les deux musiciens chanteurs ont tous les deux un look assez improbable qui font sourire.Moustachus, cheveux au vent, avec des accoutrements dont la fantaisie a régalé notre chroniqueur... Lire la suite
Raoul Petite + Papa Rooster
Samedi soir, après une paisible journée, mon père et moi sommes allés au Makeda. J'y étais déjà allé quand ça s'appelait le Poste à Galène (voir chronique par ici) et une autre fois quand ça s'appelait le Makeda, mais j'étais trop petit pour m'en souvenir.Nous y sommes allés pour aller voir Raoul Petite, car toute ma famille les avait vus sauf moi et m'avait dit qu'il fallait que je les vois en concert. En première partie il y avait Papa Rooster. Le groupe été composé d'un batteur, 2 chanteuses avec des tambourins, un guitariste, 2 saxos et un éléctro. Au début je n'avait pas compris que c'était des reprises mais c'est qu'après que j'ai compris, en entendant "sunshine". Ils chantaient que du funk. La plupart des chansons étaient en anglais sauf une (mon père m'a dit que c'était le groupe M). J'ai beaucoup aimé le fait qu'ils fassent des petites chorégraphies et qu'ils entrainent le public à les faire aussi. A la dernière chanson ils ont lancé des ballons de baudruches oranges depuis le premier étage où il y a l'ingénieur du son et de la lumière. J'ai beaucoup aimé.Entre Papa Rooster et Raoul Petite ils n'ont mis que des vieilles chansons que je connaissais comme Moussu T, les Fils de Teuphu, les Negresses Vertes, Thomas Fersen, les VRPs... Lire la suite
Parade + Fontanarosa
Un bon plateau électrique au Makeda avec trois jeunes groupes et une dj, malgré le pont de l'Ascension la salle est bondée, c'est une bonne surprise même s'il y a beaucoup d'invits (3/4 aux dires du chanteur de Parade).La soirée a commencé tôt avec les Lyonnais de Fontanarosa qui a ouvert le bal de manière impeccable. Signés sur l'excellent label Howling Banana (TH Da Freak, Ottis Coeur...) ils jouent un rock dans le plus pur style indé des années 90, jusque dans leur look (Casquette, chemise de bucheron).Musicalement selon les morceaux on pense à Pavement et à Weezer des débuts, c'est pêchu mais également très mélodique, avec une voix agréable. L'accueil est timide mais le groupe faussement nonchalant monte en pression au fil des chansons, avec de superbes passages instrumentaux comme le titre final "Backgrounds".A cause de la fatigue et du peu de transports les jours fériés je rate hélas la dernière formation Les Lullies.Mais j'ai enfin vu Parade après les avoir raté à de nombreuses reprises, malgré les deux EP que je diffuse à la radio et la dizaine de critiques dithyrambiques postées par d'autres sur cette page depuis quelques années. Pas dans les meilleures conditions avec une chaleur suffocante à souhait, mais le plaisir de voir un... Lire la suite
Burning Heads + Karaboudjan + Cheap Entertainment
Le commandant de bord du Karaboujan, qui a remplacé le capitaine Haddock depuis que ce dernier a décidé de se faire anonyme alcoolique, envoie de longs accords courir le long des coursives. La batterie ronronne comme une machine bien huilée, moteur reglé au quart de poil. Tout beau, tout neuf, le bâtiment a fière allure. Les méduses encharmées suivent le navire en clignotant. Burning Heads, autre fois vus sur un best of trash enregistré par S.A.S 2 Belzemouk, maintenant là sur la scène du Makeda. Difficile d'être impartial, puisque le genre à été la bande son de ma vie d'adolescent. Nofx, Vandals, Millencollin, Rich Kids on' LSD, Voodoo Glow Skulls, No use for a name, No fun at all. No fun at all, voila qui caractérise bien cette époque, où seule la décharge hyperkinetique du genre dont fait partie Burning Head parvenait à réguler mes frustrations existentielles et à calmer mes ardeurs pour la violence hystérique. Dans un Hard'n Heavy de cette période, dossier spécial sur le skatecore, un des membres du groupe disait : "skatecore ? si on faisait du foot, on appellerait ça footcore alors ? Stupide." C'était bien vrai, même si l' extrême célérité de cette musique évoquait à la perfection les roulettes de gomme lancée... Lire la suite