1500 places
Le Moulin est une salle de concert située dans le quartier de Saint-Just à Marseille.Ancien cinéma des années 50, c'est aujourd'hui une SMAC (Scène de Musique Actuelles) de troisième génération.
Dôté d'une capacité d'accueil de 1500 places, le Moulin offre à la ville une jauge unique. Le Moulin a accueilli près de 800 concerts depuis 1989.
Plan d'accès
Le Moulin : Dernières news

En concert le 08/11/2022

En concert le 25/11/2022
Le Moulin : les dernières chroniques concerts 406 avis
Brother Junior / Rival Karma / Film Noir - La Ginguette Sonore

Mon premier est un petit vin blanc aigrelet passablement vert et pas bien cher qu'on venait boire en banlieue parisienne après avoir remonté la chaussée de Mesnil-Montant jusqu'à de petites gargotes en plein air où il était servi en abondance, et dont la vertu principale -outre son prix- était de mettre assez vite le diable aux jambes des bonshommes, qui faisaient alors virevolter les filles dont la tête tournait dans leurs bras endiablés au son grinçaillant du "piano des pauvres" ; Mon second est ce qui est propre à émettre des sons, à rendre un son, qui est émis avec une grande puissance, intense, parfois harmonieux, agréable, éclatant, qui a une bonne acoustique, qui résonne, ou de la nature du son en tant que phénomène physique ou sensation auditive. On considère généralement qu'un son musical correspond de façon adéquate à une note de musique, satisfaire à cette définition impliquant néanmoins que ledit son doive avoir une hauteur fixe, une intensité et une durée, et que son timbre, qui regroupe certaines propriétés harmoniques et d'enveloppe sonore, lui donne un caractère reconnaissable.. Mon Tout est la Guinguette Sonore, Indoor volume 3. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, la Guinguette sonore, c'est le résultat de... Lire la suite
Fk club dans Koyaanisqatsi

Tout a commencé par ce mail de Kouros : "Je bosse sur une créa exceptionnelle depuis un an autour d'un film/documentaire génial et bizarre que je ne connaissais pas datant de 1982 : Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio. Le principe de ce projet a consisté à décaler le concept d'un ciné-concert (des musiciens qui jouent en direct pendant que des images passent sur écran) en insérant un "live instrumental" totalement inédit bossé en résidence et en studio durant de longues semaines, très graphique, directement "dans" l'image par un procédé d'écran transparent et de jeux de lumière. Le résultat est bluffant. On bosse là-dessus depuis longtemps (j'ai dû batailler comme un dingue pour obtenir les droits de diffusion auprès des éditions de Coppola himself), les musiciens sont véritablement classieux (Marc Lapeyre de FK Club aux commandes, accompagné par le génial finlandais David Lillkvist aux percussions, et le cador Guillaume Marnez à la batterie : putain de trio...), la créa instrumentale super canon, et le résultat global met une sacrée claque sur écran super-géant." Vous auriez hésité vous ? Moi pas, surtout que je connais bien David, qu'a priori il s'agit d'un one-shot à cause des droits de diffusion) et que je n'ai pas mis les... Lire la suite
Fred Skitty, Docile
Toujours un plaisir de retourner au Moulin, ici en mode "club" pour un co-plateau au féminin, proposé par la salle et la structure Ze Bourgeoiz qui soutiennent les artistes du soir. Showcases gratuits mais sur invitation avec une salle étonnamment bien garnie pour un jeudi frileux. Docile J'avais bien aimé "Indéfinissable" le premier EP de Docile sorti au printemps avec notamment le morceau éponyme hélas pas joué ce soir. Un joli brin de voix et une certaine présence sur scène, et une déco un peu kitch avec un buste, un panneau lumineux et une boule à facettes. La séduction est là sur beaucoup de titres, mais la reprise méconnaissable et pleine de vocodeur du "black to black" d'Amy Winehouse a de quoi déconcerter. De bons moments toutefois comme le beau "T'imagines même pas" et surtout le touchant "Rencontre" au son minimaliste qui m'emballe davantage que les nappes froides et parfois convenues qui tranchent... Lire la suite
Camélia Jordana + Siem Folknomade

Les voix féminines et la Méditerranée sont à l'honneur au Moulin, qui, contrairement à ce qui était annoncé, est en configuration "petite salle" ce soir. Siêm Folknomade Pour la première partie c'est la Marseillaise Siêm Folknomade et sa voix grave et sa musique minimaliste qui m'a un peu fait penser à Oum (en plus sombre) ou Emel Mathlouti. Un peu de mal à accrocher aux premiers titres mais bien aimé les suivants, "Diamond" et "Black Sheep" entre autres, plus rythmés et davantage accessibles. Mis à part une petite introduction où elle dit être contente d'être là et pour raconter ses histoires, toutes les transitions sont en Arabe ce qui prive une partie du public d'apprécier la subtilité de ses textes. Reste l'émotion et la qualité de ses musiciens bien connus des scènes marseillaises, avec Christophe Isselée entendu chez Vibrion entre autres, et Labo Klandestino, qui joue parfois avec La Methode. Un concert relativement court mais une introduction pertinente pour cette soirée très plaisante. Camélia Jordana Pas vraiment surpris que le concert de Camélia Jordana ne soit pas dans la grande salle comme prévu car ses deux derniers LP sont plus des succès critiques que publics. Une image brouillée pour la jeune Varoise... Lire la suite
La Maison Tellier + Blind Cinema
Le Moulin a toujours été une des salles les plus ponctuelles de Marseille, beaucoup plus que les transports en commun en tout cas. Du coup comme souvent on aura juste le temps d'y accéder que Blind Cinema, le groupe de la première partie, a quasiment terminé son set. Deux morceaux et demi c'est donc un peu juste pour donner un avis, du folk en anglais avec une voix rocailleuse, mais le public semble avoir aimé leurs compositions, même si le groupe parle également une formule "reprises" à d'autres dates. Public fidèle pour La Maison Tellier, un groupe qui passe régulièrement ici, une bonne demi douzaine de fois depuis leurs débuts. Ne connaissant que quelques titres, c'est avec un à priori plutôt positif que je découvre un groupe soudé et complice, bavard entre les... Lire la suite
Bukowski + Ultra Vomit

Soirée (évier) metal potentiellement débile et bien régressive, avec les quasi-mascottes du Hellfest : les fameux Ultra Vomit de Nantes ! Le public devant l'entrée semble d'ailleurs rigoureusement le même, t-shirts inclus, qu'à la grand-messe orgiaque de Clisson à laquelle j'ai eu l'immense bonheur de participer l'été dernier. Comme il fallait s'en douter, la salle est bondée et le merch rigolo du groupe semble avoir déjà tourné à fond (mention spéciale à ce t-shirt où quelqu'un a essayé de dessiner un pentagramme, s'est trompé et l'a finalement barré d'un "eh merde !" rageur...). Et comme au Hellfest, on croise pas mal d'heureux minuscules dûment casqués - ceux que leurs parents essayent (à juste titre) d'endoctriner dès leur plus jeune âge, afin de leur permettre si possible d'échapper aux terrifiants Démons de la Variété et du Pop-rock... En première partie, précisément un groupe également aperçu au Hellfest en 2018, les sympathiques Bukowski qui évoluent à la limite du heavy rock et du metal, avec des touches stoner et punk. Un groupe avec une belle attitude, malgré un son parfois un peu confus et des chansons pas toutes bouleversantes... Leur duo voix gueulée/chant marche bien, leur animation de la salle est au petit poil (il est... Lire la suite