Accueil Chronique album : Baxter Dury - The Night Chancers, par Pierre Andrieu
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Critique d'album

Baxter Dury : "The Night Chancers"

Baxter Dury :

Pop - Rock

Critique écrite le 20 mars 2020 par Pierre Andrieu

Baxter Dury, le retour, toujours en méga forme sur un nouvel album - "The Night Chancers" - truffé de tubes et de putains de bonnes chansons, une excellente et salvatrice habitude prise depuis... ses débuts ! L'histoire commence avec le tube "I'm not your dog" sur un bourdonnement de synthétiseurs évoquant le "Lemon Incest" de Serge Gainsbourg, puis le dénommé Baxter lâche d'une superbe voix désabusée et cabossée un "I'm not your fucking friend" bien senti, avant que la voix de la fidèle et précieuse Madelaine Hart ne commence à déclamer le refrain, parfait : "Ce n'est pas mon problème, je ne suis pas ton chi - ien !" (a-t-on déjà trouvé plus sexy qu'une Anglaise ou une Américaine parlant notre langue avec un accent, je ne crois pas !). Une chanson, un hit addictif, bim ! Et l'athlète esthète spécialiste de la pop classieuse enchaîne sans temps mort avec une deuxième claque nommée "Slumlord", un titre funky porté par une ligne de basse à la "Let's Dance" de David Bowie, un chant " parlé chanté " de haut vol signé par le MC en chef, des chœurs féminins impeccs, des cordes superbement arrangées et hop, on tient là l'autre morceau immédiat du disque ! Après ces deux premiers titres inauguraux de haut niveau et très radiophoniques, Baxter Dury trousse ensuite un disque très langoureux où il endosse admirablement son rôle de crooner désenchanté et de chroniqueur acerbe de nos étranges modes de vies. En à peine 10 titres et 30 petites minutes, celui qui a l'image d'un branleur tombeur de ces dames alors qu'il est sensible et rangé dans la vraie vie (c'est lui qui le dit !) provoque plus d'émotions que certains gros tocards en un double album. La concentration de titres forts est très importante et ceux invitant à l'écoute à l'horizontale en bonne compagnie sont légion : "Samourai", avec sa voix grave de mâle en train de miauler comme un matou avec une petite idée sexuelle derrière la tête se matérialisant dans le... caleçon, "Daylight", un slow déchirant avec cordes belles à chialer, "Hello, I'm sorry", où sa voix endormie, voire défoncée, fait penser à celle d'un amant épuisé au réveil. Même s'il évoque ses déboires sentimentaux tel un chanteur mélancolique brisé par la vie et ses aléas amoureux sur le très bon "Carla's got a boyfriend", avec un disque si chaud sous le bras Monsieur Dury devrait se relancer rapidement (si ce n'est déjà fait) !





Liens : www.baxter-dury.com, www.facebook.com/baxter.dury, www.instagram.com/baxterdury, twitter.com/baxterdury, www.deezer.com/fr/album/118702202...



20 mars 2020 (PIAS France)
Vignette Pierre Andrieu

 Critique écrite le 20 mars 2020 par Pierre Andrieu
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