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Chronique de Concert

The Chris Slade Timeline + Ashram Anova

The Chris Slade Timeline + Ashram Anova en concert

La Puce à L'Oreille, Riom 22 septembre 2017

Critique écrite le par



Pour cette nouvelle saison de Rock the Night, à la Puce à l'Oreille, ce sont les jeunes vainqueurs du tremplin Rock the Night 2017, Ashram Anova, qui auront le plaisir d'ouvrir la soirée avant le passage de Monsieur Chris Slade...



Ashram Anova

C'est avec un trac relativement visible qu'en ce vendredi soir, les 4 musiciens de cette formation vont nous offrir leurs agréables compositions. Tournant autour des lignes de basse du chanteur, deux guitares croisent et entremêlent de jolies et douces mélodies et arpèges, et ceux malgré quelques soucis techniques au niveau de la gestion des pédales de l'un des bretteurs. Nombreuses sont les influences qui habitent ces titres, un peu de Lou Reed ou de Morrisson dans la voix, des sonorités 60's et 70's dans les guitares, un peu de musique prog, un peu de rock psyché, un peu de Archive... De quoi désarçonner un public qui était plutôt venu écouter du Hard Rock binaire. Mais, la qualité des compositions entraîne une écoute respectueuse et attentive de la part d'une salle se remplissant peu à peu pour recevoir le Maître de la soirée dont l'arrivée est prévue à 22 heures.



The Chris Slade Timeline

En effet ce soir à Riom le Beau, c'est l'une des rares légendes encore en vie de la batterie que nous allons avoir le plaisir de croiser. 70 ans au compteur, 50 ans de carrière, plus un poil sur la tête : Monsieur Chris Slade. Même si pour la plupart des personnes présentes son CV se résume à batteur (occasionnel et de remplacement) d'AC/DC, (mais si le grand chauve, pas si grand que ça d'ailleurs, qui dans les années 90 cognait comme un sourd pendant que la foule chantait " hahahaha FUNDEUR..!!! "), Chris Slade, c'est un gars qui depuis un demi siècle a frappé ses fûts aux côtés de, excuser du peu : Tom Jones (dans les années 60), de Manfred Mann Earth Band (groupe avec lequel il est repéré en 1971 par les frères Young), de Uriah Heep, de Gary Moore, de The Firm ("petit groupe" des années 80 avec Jimmy Page et Paul Rodgers), de David Gilmour, de MSG, de Asia... Avec ce beau CV et après une tournée des stades avec les Australiens, le gars pour se reposer entame une tournée dans des petites salles pour fêter ses 50 ans de carrière en proposant une rétrospective des différents groupes dans lesquels il a participé.



Pour ce beau voyage musical dans le temps, son groupe, The Chris Slade Timeline, se doit d'être à la fois polyvalent et technique. Ce qui sera le cas avec le talentueux James Cornford à la six cordes (passant allègrement des riffs rock d'AC/DC aux belles envolées de Gary Moore), le jeune et efficace Mickael Clarck aux claviers et à la guitare rythmique, le solide Andy Crosby à la basse et deux chanteurs qui se partageront le set : Paul Davis au chant de gorge avec la casquette (hé Angus celui-là il est certes moins connu, mais il est p'têt plus crédible que le gars Axl...), et Steve Glasscock aux vocaux plus doux et moins gutturaux, avec les cheveux longs et le bandeau (peace Brother !!!) à fleurs.



Pendant deux heures, le groupe va enchaîner des titres des différentes formations de Chris Slade, avec naturellement une grosse majorité d'hymnes binaires à faire bondir des kangourous en short et à cartables. Tout cela se passe dans la bonne humeur avec pas mal d'humour (so british), de plaisir à jouer, et d'explications du contexte et de l'histoire des différents titres joués.



Nous aurons donc le plaisir d'entendre dans le désordre : "Dirty Deeds done dirt cheap", "High voltage", "Sin city", "the Razor's Edge" (titre de l'album sur lequel Chris Slade tient l'ensemble des parties batteries), "Back in Black", "You Shook me all night long", "Riff raff", "Thunderstruck", "Whole Lotta Rosie", "Highway to Hell", pour les titres d'AC/DC, mais aussi "Father of Day" et "Blinded by the lignt" de Manfred Mann earth Band," July morning" de Uriah Heep, "Parisienne Walkway" de Gary Moore, "Confortably Numb" de Pinf Floyd, "Delilah" de Tom Jones... et le traditionnel et pas trop pénible solo de batterie... que demander de plus ?



Rencontrer la légende, lui serrer la main, faire une photo avec lui, recevoir quelques conseils et secrets pour mon jeune batteur de fils présent ce soir ? Ben ce fut fait et avec un beau sourire et le cadeau d'un médiator et d'une paire de baguettes dédicacées... Vivement le retour de Ian Paice en janvier !

Et le secret pour arriver à ce niveau  : " pratiquer son instrument chaque jour !"

Photos : Yann Cabello (album complet ici) www.yanncabello.com, www.facebook.com/yann.cabello.7, twitter.com/YannCabello, instagram.com/yanncabello...


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