Accueil Chronique de concert festival les grosses guitares
Vendredi 29 mars 2024 : 6534 concerts, 27064 chroniques de concert, 5409 critiques d'album.

Chronique de Concert

festival les grosses guitares

messimy 17 & 18 septermbre 2

Critique écrite le par

le vendredi 17, je ne voulais pas manquer mon ami Big Ed que j'avais vu a semaine dernière à Marseille. Putain j'en peut plus de voir ce mec, à chaque fois j'en prend plein la gueule avec un pied pas possible. Et là, c'est encore un cran au dessus. Alors sans épiloguer sur la qualité de l'artiste, si je peux rajouter un seul truc, si l'envie d'acheter un cd du type vous prend, au lieu d'acheter le cd dans le circuit classique, attendez un concert et achetez le. Au moins vous aurez le plaisir de vous le faire dédicacer et de plus c'est directement du consommateur à l'artiste même si vous ne faites pas d'économies sur le produit. Mais ce genre de mec nous donne tant lors de leurs prestations que c'est la moindre des choses que nous pouvons faire pour eux. Toujours le Vendredi 17, Van Vilks clôturait la soirée après Big Ed. Mais à chaque fois je suis déçu. Déçu parce que ce mec, malgré toute sa qualité technique, me décoit à chaque fois que je le vois. Peut-être fréquente-t-il trop le barbu texan du ZZ TOP, Billy Gibbons, qu'il se sent obliger de jouer comme lui, mais bon n'est pas barbu texan qui veut.
Ensuite, le Samedi 18 j'attendais avec un certaine fébrilité le concert de Ten Years After avec leur nouveau guitariste Jo Gooch. Et mon attente a été prise entre deux feux. En effet, en vieux fan de TYA, je me demandais comment un jeune guitariste de 25 ans pouvais-t-il faire oublier Monsieur Alvin Lee. Les morceaux de leur dernier cd sont extras mais n'ont rien à voir avec la musicalité de l'époque, par certains moments, Jo Gooch jouait tellement vite, que j'avais l'impression d'entendre Satriani, Vai ou autres. Mais cela n'enlève rien à la qualité du bonhomme. Par contre, lors des vieux morceaux, je suis désolé mais je n'ai pas accrocher surtout lors de "i'd love to change the world" ou encore "i can't keep for crying sometimes". Peut-être avec les années Jo Gooch arrivera à nous faire oublier Alvin Lee (pas en ce qui me concerne) ou alors dans une autre vie.
Mais ne croyer pas que je n'ai pas aimer mais enfin pour scématiser, c'est comme si on voyait les Stones sans Mick Jagger.
Enfin, c'était quand même génial de voir Léo Lyons malmener sa basse avec la même frénésie qu'à Woodstock, Ric Lee marteler ses toms avec fureur et Chick Churchill faire miauler ses claviers, et tout cela par des mecs de 60 balais ou presque. Chapeau bas messieurs. tout cela ne m'empêchera pas de faire toute la tournée de Novembre. Et oui, quand on aime, on ne compte pas.Après tout cela, comment pouvais faire Rab Mac Cullough pour passer après TYA. Mais après une chanson, j'étais tellement crever que je suis aller me pioncer.
Alors pour clôre tout çà, n'hésitez pas à aller voir ce genre de manifestation, car hormis le prix vachement avantageux, si on ne donne pas les moyens aux personnes qui ont les couilles de monter ces manifestations, on finira tous par se retourner vers la daube télévisuelle que l'on nous sert actuelement style star académie.
Alors, salut à tous et si vous voyez un chauve moustachu lors d'un concert, généralement en PACA, c'est moi. Faites-vous connaitre et on se jetteras quelques bières.

 Critique écrite le 19 septembre 2004 par jean chauvel