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Chronique de concert Gaouta + Elise Duchemin + XivaVega
Lundi 29 avril 2024 : 6001 concerts, 27085 chroniques de concert, 5412 critiques d'album.
Chronique de Concert
Gaouta + Elise Duchemin + XivaVega
Joli plateau au féminin ce soir dans une brasserie artisanale, Soiffe que je ne connaissais pas mais qui si j'ai bien compris et réouvert quelques années après, avec l'aide d'une campagne de crowdfunding entre autres, le lieu sur deux plateaux est très bien pensé, avec le bar et des expos au rez de chaussée et un mini dancefloor au dessus.
L'inauguration ce weekend proposait pour le deuxième soir trois showcases de jeunes artistes aux univers différents mais complémentaires, autour de leurs origines méditerranéennes.
Malgré un démarrage retardé d'une bonne heure et demi sur l'horaire prévu à causes de pépins techniques, on pourra découvrir trois musiciennes devant des amis et des curieux.
Pour Elise Duchemin ce fut assez périlleux de se faire entendre, beaucoup de gens mais entre les bavardages (ça reste une brasserie) et les allers venues, la petite demie heure qui lui était accordée n'était pas des plus confortables.
Si elle semble assez timide, elle a du mérite et du talent, sa musique entre synth pop et folk séduit avec une voix posée, armée d'une guitare, d'un clavier et d'un laptop pour la partie percussive.
Elle chante en français et également en italien (elle vit à Florence), et même s'il est impossible d'apprécier son songwriting dans un tel contexte, l'émotion de la voix et ses riffs un peu baléariques m'ont bien plu.
Ma présence ce soir était motivée par le deuxième set de la Marocaine Sofia Fahli avec son projet Gaouta, qui m'intriguait depuis la découverte de sa musique stimulante à plus d'un titre.
Le style de ce petit bout de femme est décrit comme de l'Arabwave, de la new wave en Arabe, même avec la variété de musiques entendues ces dernières années, ce n'est pas si courant.
Batteuse d'un groupe punk, elle ici seule avec sa guitare, les beats étant lancés par le régisseur dans l'escalier juste en face, une batterie synthétique et d'autres munitions comme ce Bendir, tambourin traditionnel que l'on attendait pas.
Il y a moins de monde que pour le précèdent concert mais une meilleure ambiance, et la demi heure à la hauteur des morceaux appréciés dont le tubesque "Transport" où elle raconte les péripéties de ses longs trajets et correspondances.
D'autres anecdotes amusantes, comme ce titre où elle est réveillée tôt le matin par les voisines de sa mère.
Le son est effectivement new wave, electro pop, et l'énergie bien rock dans l'esprit, elle n'est jamais en place malgré la toute petite scène, et la voix affirmée, la gouaille, la gestuelle et le regard joueur.
C'est rafraichissant du début à la fin, sous les cris, youyous et encouragements de son crew et de nouveaux adeptes ce soir.
On restera un peu pour le troisième set qui a egalement ses qualités, dans un style beaucoup plus electro voire techno, avec la française Megi Xexo (aux origines Albanaises) avec son projet XivaVega.
Un son massif qui fera danser les clubbers, mais qu'on aurait sans doute mieux apprécier beaucoup plus tard (il n'est que 21h00), ça cogne dur avec une ambiance nettement plus sombre.
Elle est placée beaucoup plus haut que les autres sets, avec une boule à facettes qui surplombe la salle et côté son les productions sont martiales et hypnotiques, elle chante également avec autorité, bref un univers à découvrir.
On quitte La Soiffe rassasiés de très bonnes vibrations, merci à leur équipe et bravo aux trois artistes programmées.
L'inauguration ce weekend proposait pour le deuxième soir trois showcases de jeunes artistes aux univers différents mais complémentaires, autour de leurs origines méditerranéennes.
Malgré un démarrage retardé d'une bonne heure et demi sur l'horaire prévu à causes de pépins techniques, on pourra découvrir trois musiciennes devant des amis et des curieux.
Pour Elise Duchemin ce fut assez périlleux de se faire entendre, beaucoup de gens mais entre les bavardages (ça reste une brasserie) et les allers venues, la petite demie heure qui lui était accordée n'était pas des plus confortables.
Si elle semble assez timide, elle a du mérite et du talent, sa musique entre synth pop et folk séduit avec une voix posée, armée d'une guitare, d'un clavier et d'un laptop pour la partie percussive.
Elle chante en français et également en italien (elle vit à Florence), et même s'il est impossible d'apprécier son songwriting dans un tel contexte, l'émotion de la voix et ses riffs un peu baléariques m'ont bien plu.
Ma présence ce soir était motivée par le deuxième set de la Marocaine Sofia Fahli avec son projet Gaouta, qui m'intriguait depuis la découverte de sa musique stimulante à plus d'un titre.
Le style de ce petit bout de femme est décrit comme de l'Arabwave, de la new wave en Arabe, même avec la variété de musiques entendues ces dernières années, ce n'est pas si courant.
Batteuse d'un groupe punk, elle ici seule avec sa guitare, les beats étant lancés par le régisseur dans l'escalier juste en face, une batterie synthétique et d'autres munitions comme ce Bendir, tambourin traditionnel que l'on attendait pas.
Il y a moins de monde que pour le précèdent concert mais une meilleure ambiance, et la demi heure à la hauteur des morceaux appréciés dont le tubesque "Transport" où elle raconte les péripéties de ses longs trajets et correspondances.
D'autres anecdotes amusantes, comme ce titre où elle est réveillée tôt le matin par les voisines de sa mère.
Le son est effectivement new wave, electro pop, et l'énergie bien rock dans l'esprit, elle n'est jamais en place malgré la toute petite scène, et la voix affirmée, la gouaille, la gestuelle et le regard joueur.
C'est rafraichissant du début à la fin, sous les cris, youyous et encouragements de son crew et de nouveaux adeptes ce soir.
On restera un peu pour le troisième set qui a egalement ses qualités, dans un style beaucoup plus electro voire techno, avec la française Megi Xexo (aux origines Albanaises) avec son projet XivaVega.
Un son massif qui fera danser les clubbers, mais qu'on aurait sans doute mieux apprécier beaucoup plus tard (il n'est que 21h00), ça cogne dur avec une ambiance nettement plus sombre.
Elle est placée beaucoup plus haut que les autres sets, avec une boule à facettes qui surplombe la salle et côté son les productions sont martiales et hypnotiques, elle chante également avec autorité, bref un univers à découvrir.
On quitte La Soiffe rassasiés de très bonnes vibrations, merci à leur équipe et bravo aux trois artistes programmées.
Critique écrite le 03 décembre 2023 par Sami
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