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Chronique de concert Insomniac's Angels
Lundi 14 octobre 2024 : 7146 concerts, 27193 chroniques de concert, 5418 critiques d'album.
Chronique de Concert
Insomniac's Angels
Belle initiative que celle de Michel du groupe Insomniacs : mettre en avant les filles de la scène rock lors d'une soirée reprises, avec les Insomniacs plus ou moins en backing band. Et vu le talent et les personnalités des chanteuses et musiciennes qui ont répondu à l'appel, cela était loin d'un prétexte mais bien une affirmation de l'importance de la présence féminine dans la scène rock marseillaise. Après une session Lollipop, le set a déjà commencé quand j'arrive, trop tard pour voir Camille de Trama Dolls.
Sur scène Melodie (de Happy Fist) et sa dégaine badass au chant, à la batterie Clotilde des trop rare Dactilo (excellent groupe noisy), Francine des Los Bankalos et du Ventabren crew à la basse et Michel (Insomniacs et master of ceremony) à la guitare pour un Heart-Shaped Box de Nirvana mené avec la hargne requise. Lui succède au micro la féline Tallulah Ixcse (Belphegorz) et Piloo (Insomniacs) à la basse pour un morceau que je ne reconnaitrais pas mais où elle déploie son côté chat sauvage (elle me dira plus tard que c'est White Rabbit du Jefferson Airplane).
D'entrée avec ces deux morceaux, il est clair qu'on est pas du côté des gentilles filles qui iront au paradis mais plutôt de celles qui iront où elles veulent (et en envoyant chier ceux qui ne sont pas d'accord). Bon après, le houblon aidant, je ne suis plus très sûr des enchainements. Retour de Mélodie pour un Celébrity Skin de Hole, ce qui prouve ses goûts très sûr en matière de rock viscéral puis un énervé Teenage Kicks des Undertones par Tallulah Ixcse.
Je me prendrais une bonne claque avec la reprise de Sex beat du Gun Club avec Axelle (Ich bin dead) au chant, Valérie (des Dirteez) à la guitare et les Insominacs Piloo (basse) et François (batterie). Entre la voix sensuelle et foncièrement rock d'Axelle, la classe incarnée sur scène et les riffs tranchants de Valérie, je préfèrerais presque cette version à l'original. Enchainement avec Goo Goo Muck des Cramps avec Francine qui lâche la basse pour le chant et les déhanchés groove, Marjo la toujours classieuse clavieriste de Jim Younger's spirit, Daniel (Disques Tchoc) à la basse et à la perruque blonde, Clotilde à la batterie, François aux choeurs barrés et toujours ce jeu lancinant et sensuel de Valérie à la guitare.
On passe ensuite au seul morceau avec un mec au chant, soit François pour un bien viscéral Down the street des Stooges et Charlotte qui se met à la batterie.
Khiraz (des Bebels) monte sur scène avec Axelle pour une reprise périlleuse, Rid of me de Pj Harvey (à savoir mon phantasme rock'n'roll absolu) avec toujours Valérie à la guitare et Clothilde à la batterie (ouaip c'est un jeu des chaises musicales depuis le début). Et elles s'en sortent avec les honneurs, Khiraz assurant avec classe le chant grave et Axelle les "Lick my legs" qui rendent dingue.
On termine avec Unn Peache (de Piedebiche) qui ose I go to sleep des Kinks (dont la version plus connue, mais moins barrée, est la reprise par les Pretenders), morceau bien halluciné et théâtralisé où elle s'en sort haut la main.
Au final, une soirée où les filles ont porté bien haut le flambeau d'un rock'n'roll sauvage et indompté. Une vraie complicité entre tou.te.s et un vrai plaisir de jouer et d'être là. Et vu qu'on a pleins de meufs qui assurent grave dans la scène comme Emma de Catalogue, celles des groupes plus radicaux (Jackline, Idioathique Pussykopates ...) et les plus jeunes (Poggy et les Kefars, Darko's Aufhebung ...), et bien d'autres, notamment dans l'organisation (Anaëlle de l'Intermédiaire, Audrey et les autres sallegueuliennes, l'activistes Mathilde ...) qui ne manquent pas de talents, cela laisse de belles perspectives pour d'autres belles soirées.
Photos de Catherine Biasetto
Sur scène Melodie (de Happy Fist) et sa dégaine badass au chant, à la batterie Clotilde des trop rare Dactilo (excellent groupe noisy), Francine des Los Bankalos et du Ventabren crew à la basse et Michel (Insomniacs et master of ceremony) à la guitare pour un Heart-Shaped Box de Nirvana mené avec la hargne requise. Lui succède au micro la féline Tallulah Ixcse (Belphegorz) et Piloo (Insomniacs) à la basse pour un morceau que je ne reconnaitrais pas mais où elle déploie son côté chat sauvage (elle me dira plus tard que c'est White Rabbit du Jefferson Airplane).
D'entrée avec ces deux morceaux, il est clair qu'on est pas du côté des gentilles filles qui iront au paradis mais plutôt de celles qui iront où elles veulent (et en envoyant chier ceux qui ne sont pas d'accord). Bon après, le houblon aidant, je ne suis plus très sûr des enchainements. Retour de Mélodie pour un Celébrity Skin de Hole, ce qui prouve ses goûts très sûr en matière de rock viscéral puis un énervé Teenage Kicks des Undertones par Tallulah Ixcse.
Je me prendrais une bonne claque avec la reprise de Sex beat du Gun Club avec Axelle (Ich bin dead) au chant, Valérie (des Dirteez) à la guitare et les Insominacs Piloo (basse) et François (batterie). Entre la voix sensuelle et foncièrement rock d'Axelle, la classe incarnée sur scène et les riffs tranchants de Valérie, je préfèrerais presque cette version à l'original. Enchainement avec Goo Goo Muck des Cramps avec Francine qui lâche la basse pour le chant et les déhanchés groove, Marjo la toujours classieuse clavieriste de Jim Younger's spirit, Daniel (Disques Tchoc) à la basse et à la perruque blonde, Clotilde à la batterie, François aux choeurs barrés et toujours ce jeu lancinant et sensuel de Valérie à la guitare.
On passe ensuite au seul morceau avec un mec au chant, soit François pour un bien viscéral Down the street des Stooges et Charlotte qui se met à la batterie.
Khiraz (des Bebels) monte sur scène avec Axelle pour une reprise périlleuse, Rid of me de Pj Harvey (à savoir mon phantasme rock'n'roll absolu) avec toujours Valérie à la guitare et Clothilde à la batterie (ouaip c'est un jeu des chaises musicales depuis le début). Et elles s'en sortent avec les honneurs, Khiraz assurant avec classe le chant grave et Axelle les "Lick my legs" qui rendent dingue.
On termine avec Unn Peache (de Piedebiche) qui ose I go to sleep des Kinks (dont la version plus connue, mais moins barrée, est la reprise par les Pretenders), morceau bien halluciné et théâtralisé où elle s'en sort haut la main.
Au final, une soirée où les filles ont porté bien haut le flambeau d'un rock'n'roll sauvage et indompté. Une vraie complicité entre tou.te.s et un vrai plaisir de jouer et d'être là. Et vu qu'on a pleins de meufs qui assurent grave dans la scène comme Emma de Catalogue, celles des groupes plus radicaux (Jackline, Idioathique Pussykopates ...) et les plus jeunes (Poggy et les Kefars, Darko's Aufhebung ...), et bien d'autres, notamment dans l'organisation (Anaëlle de l'Intermédiaire, Audrey et les autres sallegueuliennes, l'activistes Mathilde ...) qui ne manquent pas de talents, cela laisse de belles perspectives pour d'autres belles soirées.
Photos de Catherine Biasetto
Critique écrite le 26 mai 2023 par Mystic Punk Pinguin
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