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Chronique de concert Ra Ra Riot + The Answering Machine
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Chronique de Concert
Ra Ra Riot + The Answering Machine
O2 Academy, Newcastle, Angleterre 14 février 2009
Critique écrite le 15 février 2009 par Benjamin Fournet
Pas facile de trouver un bon resto à Newcastle en ce jour de la St (on s'en fout) Valentin, qui plus est alors que l'Angleterre est en train de perdre contre les diables rouges de Gallois. Je défis quiconque, mesurant moins d'un mètre quatre vingt ET pesant moins de 95 kilos, de rentrer dans un pub et de demander à manger (ne serait ce qu'un steak) devant la bande de soiffards découvrant que leur équipe de rugby ne vaut pas mieux que...le XV de France. Bref, cette grande parenthèse nous amène tout naturellement à être en retard à l'O2academy de Newcastle où Illustrators a déjà fini son set à 19h15... Normal.
Bon appétit
On en profite pour (re)prendre une bonne pinte pour enfin se délasser un peu, et se sentir, enfin, dans son assiette (voir le dîner loupé au premier paragraphe). Soit. Les jeunes mancuniens de The Answering Machine proposés en entrée nous mettrons la salive à la bouche en moins d'une demi heure et quelques chansons bien "punchy", très année 2000, rappelant ici et là le meilleur de Franz Ferdinand ou de Bloc Party. Le lunetté Martin se retrouvant avec la guitare au dessus de la tête (et pourtant il n'est pas petit !) au bout de quinze secondes de concert. Leur premier single Cliffer pourrait bien les amener à jouer en dehors de leur industriel pays dans les prochains mois... Très bon groupe donc pour nous remplir un peu le bide, mais il reste une petite place, pour le plat principal.
Entre Arcade Fire et Clap Your Hands Say Yeah.
Et c'est sans avoir le temps de digérer notre vrai repas que le sextette de Syracuse, New York, Etats-Unis nommé Ra Ra Riot nous sert pendant plus d'une heure de belles compositions, bien assaisonnées avec de délicieuses nappes de violoncelle et de violon, tous deux (fermement) tenus entre de bonnes mains... Le juvénile chanteur Wesley Miles et ses amis assurent un beau spectacle fait de sourire, de danse et de bonne humeur que ne renierait pas l'australien Ben Lee. Pas aussi imaginatives que celles d'Arcade Fire, mais bien plus intéressantes que celles de leur présomptueux compatriotes de Clap Your Hands Say Yeah, les compositions de Ra Ra Riot, comme Can You Tell, Ghost Under Rocks, s'imposent comme de bons magrets de canard à l'huile de truffe (on n'a pas oublié l'importance de la cuisine après 40 minutes de concert). Ne laissant pas la place pour un "trou normand", les rafraîchissants amis d'outre Atlantique n'ont pas oublié sur leur nouvel album The Rumb Line, et en concert, qu'ils ont perdu leur batteur John Pyke, lors d'une soirée trop arrosée, en 2007, et la définitivement tendre, tel un bon brownie, Dying Is Fine lui semble dédiée.
Ra Ra Riot sera en concert à La Flèche d'Or à Paris le 18 février !!!
https://www.myspace.com/rarariot
https://www.myspace.com/theansweringmachine
Bon appétit
On en profite pour (re)prendre une bonne pinte pour enfin se délasser un peu, et se sentir, enfin, dans son assiette (voir le dîner loupé au premier paragraphe). Soit. Les jeunes mancuniens de The Answering Machine proposés en entrée nous mettrons la salive à la bouche en moins d'une demi heure et quelques chansons bien "punchy", très année 2000, rappelant ici et là le meilleur de Franz Ferdinand ou de Bloc Party. Le lunetté Martin se retrouvant avec la guitare au dessus de la tête (et pourtant il n'est pas petit !) au bout de quinze secondes de concert. Leur premier single Cliffer pourrait bien les amener à jouer en dehors de leur industriel pays dans les prochains mois... Très bon groupe donc pour nous remplir un peu le bide, mais il reste une petite place, pour le plat principal.
Entre Arcade Fire et Clap Your Hands Say Yeah.
Et c'est sans avoir le temps de digérer notre vrai repas que le sextette de Syracuse, New York, Etats-Unis nommé Ra Ra Riot nous sert pendant plus d'une heure de belles compositions, bien assaisonnées avec de délicieuses nappes de violoncelle et de violon, tous deux (fermement) tenus entre de bonnes mains... Le juvénile chanteur Wesley Miles et ses amis assurent un beau spectacle fait de sourire, de danse et de bonne humeur que ne renierait pas l'australien Ben Lee. Pas aussi imaginatives que celles d'Arcade Fire, mais bien plus intéressantes que celles de leur présomptueux compatriotes de Clap Your Hands Say Yeah, les compositions de Ra Ra Riot, comme Can You Tell, Ghost Under Rocks, s'imposent comme de bons magrets de canard à l'huile de truffe (on n'a pas oublié l'importance de la cuisine après 40 minutes de concert). Ne laissant pas la place pour un "trou normand", les rafraîchissants amis d'outre Atlantique n'ont pas oublié sur leur nouvel album The Rumb Line, et en concert, qu'ils ont perdu leur batteur John Pyke, lors d'une soirée trop arrosée, en 2007, et la définitivement tendre, tel un bon brownie, Dying Is Fine lui semble dédiée.
Ra Ra Riot sera en concert à La Flèche d'Or à Paris le 18 février !!!
https://www.myspace.com/rarariot
https://www.myspace.com/theansweringmachine
Critique écrite le 15 février 2009 par Benjamin Fournet
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