Accueil Chronique de concert Laché de Violons
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Chronique de Concert

Laché de Violons

Panier & Vieux Port - Marseille 18 juillet 2000

Critique écrite le par

Ce soir y avait un lâché de violons à marseille. Titre revededragonesque pour un spectacle lunaire. L'départ fut donné à la place du refuge (panier) où une fanfare de pecus (élève de l'école de batteries d'aix-marseille) aux déguisements assez pierrots métalliques entraîna la foule à se suite. Vu l'étroitesse des rues, ce fut un peu une partie de cache-cache assez jubilatoire. Pleing de minots aux anges entrainait les parents "dépêche toi on va les perdre !". On les retrouve place de Lenche (tjs panier) où ils s'arrêtent sous une fenêtre. Un violoncelliste sort sur la terrasse, encore plus lunaire, et commence à jouer, parfois suivi par la fanfare.  Lorsqu'il s'arrête, gros applaudissement on sent qu'on est en train d'grapiller un moment d'reve à la réalité. La fanfare s'remet lentement en place. La foule suit, s'laisse entrainer, plaisir d'se sentir moutons. Que des sourires, ça change. On arrive sous une autre fenêtre, un pierrot violoniste s'en détache et joue. La troupe s'remet en route pour stopper à la mairie (vieux-port). Un gros camion-percu actionner par des acrobates avec deux batteries posées d'sus accompagne la fanfarre. Ces pierrots là sont plus clownesques, deux pierettes s'posent sur les énormes haut-parleurs en bois de l'arriere du camion et font claquer elur corde à sauter lestée. Sous ce rythme d'percus, une nenette sort sur l'balcon de l'hotel de ville et s'met à chanter. Ca y est nous n'sommes plus à marseille mais en arcadie, y a aps d'doutes. Allez hop, l'cortège s'ébranle verqs le quaie des belges, toujours dans une ambiance des plus festive. Là la fanfarre prend place sur une estrade et s'met à jouer. Lentement un mobile (savez l'truc qu'on met au plafond quand z'êtes bébés) s'élève : la chanteuse, quatres cordes et un acrobates jouent au dessus de nos têtes (certains grincheux auraient remarqués une grue mais nous savons tous que c'est l'oeuvre des lutins, faut pas essayer d'nous entuber !). Ce ballet dura un ch'tit moment, dans la nuit du vieux-port. Thanks for the show.

 Critique écrite le 19 juillet 2000 par Mystic Punk Pinguin