Chronique de Concert
Warum Joe, Olivensteins, Producteurs de porc, Panik LTDC, Les Gnomes (Week-end sauvage)
Secret Place / Saint-Jean-de-Vedas (34) 9 décembre 2106
Critique écrite le 18 décembre 2016 par Lb Photographie
19h c'est un peu tôt pour attaquer, mais je comprends qu'avec 5 groupes et les changements de plateau que ça suppose, si on ne veut pas finir avec les croissants, faut bien ça. Mon inculture va encore en prendre un coup puisque j'arrive à la bourre (bah oui Marseille - Montpellier un vendredi soir, fallait pas s'attendre à un miracle...) et rate donc le set du premier groupe. Désolé Les Gnomes, j'arrive pour le dernier morceau, ça fait un peu court pour avoir un avis intéressant ! Au moins, j'ai un peu de temps pour découvrir la salle - il faudrait plutôt dire le lieu, il y a un extérieur-, que je ne connais pas. Un endroit sympa donc, certes un peu paumé dans une zone industrielle, mais qui a du coup l'avantage de ne sûrement pas être emmerdé par les descentes régulières des forces de police appelées à la rescousse par des voisins grincheux. Et puis il y a de quoi boire (un bar dans la salle et un autre à l'extérieur !) et manger sur place... que demande le peuple ?
Occupé à visiter j'en aurai presque raté ce type, croisé quelques instants plus tôt, dont le visage me rappelle quelqu'un !
" Didier Wampas ? "
" oui "
" ça te dérange si on fait une ou deux photos, vite fait ? "
" non, c'est bon. Regarde, j'ai mis mon T-shirt le plus punk ".
Et c'est en relevant son blouson qu'il me laisse voir un fantastique T-shirt vintage " François Hollande 2012 " ! Plus punk en effet, je vois pas. Ou alors " Trump 2016 " mais ç'aurait été quand même beaucoup moins drôle... quoique punk !
Un peu plus loin, Tony Truant est là aussi. Mes sens sont en éveil. Il y du beau monde. Pas de fumée sans feu, des surprises à venir ? Mon légendaire flair ne sera pas mis en défaut mais n'allons pas trop vite en besogne. Parce que là tout de suite c'est Producteurs de porc qui attaque. Oui, dit comme ça, c'est pas super vendeur, je vous l'accorde. Mais c'est la faute à mon inculture parce qu'on parle ici de l'orchestre national Grolandais, avec cor de chasse et tutti quanti.
Et reprises speedées de morceaux énormes. Un medley punk rock qui n'oublie ni les Beastie boys avec une version dantesque de Fight for your rights, ni les Beatles avec I Saw Her Standing There (on oublie trop souvent que les morceaux des scarabées, en live, peuvent vraiment déchirer. Si, si Monsieur Frédéric B.). J'en passe et des meilleures, mais c'est là qu'interviennent nos invités puisque Tony Truant (sans sa guitare) puis Didier Wampas viennent tour à tour en rajouter une couche dans une ambiance déjà survoltée.
S'il fallait n'en retenir que deux, gros coup de cur pour la version de My Way mi-cloclo mi-Sid Vicious, et bien sûr l'hymne Grolandais ! Mention plus que très bien aussi pour le clin d'il à Spi avec quelques accords de Je suis souterrain de l'OTH local ! Bref une très bonne surprise et un set qui passe très vite.
Nouveau changement de plateau, rapide, efficace et Panik LTDC déboule sur scène. Le chanteur, en vrai vieux punk (c'est lui qui le dit) affiche crête et kilt tartan. C'est un concept. En tout cas visuellement c'est de l'or en barre.
Quelques vrais fans sont là dans le public, mais l'ambiance n'y est pas vraiment. Et ce n'est apparemment pas le feu comme dans d'autres concerts récents du groupe. Dommage, ce n'est pas faute d'avoir essayé !
Ce sont ensuite les Olivensteins qui prennent la scène. Le set est carré, Gilles Tandy renvoie efficacement toute l'énergie que lui apporte le public. Ça monte au fur et à mesure. De nouveaux fans ont succédé aux précédents. Les morceaux sont connus et sont repris en chur. Joie ! Des moins de 40 ans semblent aussi prendre leur pied. Comment ne pas évoquer l'hymne olivensteinien ? Bizarrement Fier de ne rien faire est expédié assez rapidement dans le set. Je l'aurai bien vu en dernier ! On termine là dessus et on se barre en vous laissant pantelants... Bim ! Les voies du seigneur sont parfois impénétrables. De toute façon ce morceau est dantesque et justifie à lui seul le déplacement.
Je n'oublierai pas pour autant tous les autres, classiques, provoc., qui passent toujours bien. Ni Le Vampire, qui clôt la setlist pour rappeler qu'il y a eu une vie après les Olivensteins.
Après cette claque sonore et un bref moment de répit on sent que l'ambiance monte d'un cran et se tend clairement. Les Warum Joe sont attendus. La salle se remplit encore. Retour vers le futur. Punk rock électro robotique. Les boites à rythme et la guitare saturent l'atmosphère. " On ne raconte pas d'histoires " finit par lâcher le chanteur à la fin de plusieurs morceaux. Qui s'enchaînent sans pause, malgré quelques faux départs assumés !
Je lâche un peu mon appareil pour profiter du concert et observer la foule clairement subjuguée. Plus d'une heure de concert, un rappel qui semble improvisé mais qui prolonge le plaisir. Bref, ce soir ce n'était que du bon. Encore une fois, tout à fond !
Critique écrite le 18 décembre 2016 par Lb Photographie
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