Chronique de Concert
Isnard - Tomi - Hirons
Svet étant de garde cette nuit là je n'ai pas pu allé à l'Espace Julien hier tout comme nous n'avons pas réussi à nous rendre sur le cours julien dans l'après midi pour le plateau Sounds of Marseille qui accueillait notamment La Kamba vue quelques jours plus tôt au Molotov. Aussi je serai presque surpris en me rendant bien après 21h à l'Arthémuse de voir qu'il y avait toujours du monde et du live près de la fontaine. En fait tout a été un peu décalé à cause du temps menaçant. Je suis déjà en retard pour le trio Isnard - Tomi - Hirons donc je ne ralentis pas.
En arrivant dans l'Arthemuse le concert a déjà commencé. Le public est assis sur les chaises et écoute quasi religieusement le trio. Sur scène de gauche à droite : Michel Isnard à la guitare (et à la plupart des compos?), Rob (ou Rod) Hirons à la batterie et Matthieu Tomi à la basse (et à au moins une compo). J'ai toujours mes bouchons sur moi quelque soit le concert mais là je les mets en effet dès que je rentre. Ca joue fort et je suis bien content de mettre un coup de -25db à la batterie en particulier.
Ca n'est déjà pas très facile de parler de la musique des groupes instrumentaux que lorsqu'en plus ils officient dans un genre où on a peu voir pas de références c'est encore plus chaud. Bref ne comptez pas sur moi pour parler avec justesse de leur musique ... Tout ce que je peux dire c'est que j'ai retrouvé la bonhommie de Matt qui de Watcha Clan à Hat Man Session en passant par Saïko Nata (pour ne citer que les projets que j'ai pu voir) ne se départi pas de ce sourire communicatif. C'est d'ailleurs lui qui avait tendance à titiller ses deux compères sur scène, le public où les gens du bar.
Les deux autres étaient plus discrets mais tout aussi souriants. Ca paraît couillon d'écrire ce genre de choses mais du côté du public c'est quand même agréable de voir que les gens sur scène sont contents d'être là et de jouer. Musicalement (j'essaie!) je dirais que c'était à mi-chemin entre le jazz et le rock progressif. Guitare (sans tête) très électrique sans trop d 'effet, au son clair et très rapide (genre Steve Vai et Satriani) sauf sur un des derniers morceaux où il y aura un peu de saturation.
Batterie très jazz donc - le jazz experimental plein de break et de contretemps, pas celui à balais - au point qu'à une ou deux reprises j'ai failli applaudir au milieu du morceau. Pour être honnête quand même un peu crevé par la semaine que je venais de passer, lorsque bien calé devant j'ai fermé les yeux, j'ai failli m'endormir ; ce qui (ce n'est peut être pas évident, c'est pour cela que je le précise) n'est pas négatif, au contraire !
Pour la fin du set Matt troquera sa 4 cordes pour une 6 cordes pour un morceau plus rentre dedans que les précédents. Je filerai juste avant la fin (pendant le dernier morceau) pour ne pas rater Chocolate Jesus, groupe de rocksteady avec des vrais morceaux de Sons of Gaïa dedans au Molotov.
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Critique écrite le 03 mai 2015 par pirlouiiiit
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