Ce soir deux concerts de prévus dans la même soirée ... chose possible par le fait qu'en général les horaires sont respectés. Tout d'abord un concert pour le moins inattendu puisqu'il s'agit d'une rencontre entre Jean Charles Versari (que j'avais eu l'occasion de découvrir sur scène il y a quelques temps lorsque les Hurleurs existaient encore) et Brenda Kahn que dont je n'avais jamais entendu parler, mais dont le site donnait bien envie d'aller la voir. J'arrive a la CB's Gallery un peu avant 8pm et j'ai la bonne surprise de voir que les échafaudages qui encombraient la façade du CBGB sont enfin partis. Ce soir il y a donc un concert dans les deux salles. Au moment ou je rentre le premier groupe a fini et Jean Charles, Brenda et Ernie Adzentoivitch (le contrebassiste) sont en train d'installer leur matériel. La salle est plus aérée que l'autre, ambiance plus cabaret avec des tables vraiment partout. Au dessus du bar l'impressionnant stand merchandising T shirt ($20), casquettes, jersey, caleçons, ... même une feuille indiquant qu'on peut acheter le live du concert ?!? mais revenons à nos moutons ... Apres s'être présentés au public - essentiellement français d'ailleurs - ils ont attaqué. Il a fallu quelques morceaux pour... Lire la suite

Un Transbordeur bien rempli accueillait en ce samedi soir Beth Gibbons & Rustin Man. Les hurleurs avaient ouvert le feu en 1ère partie, et je tiens à souligner leur bonne performance et surtout la grande diversité de leurs morceaux : certains sont influencés trip-hop, rock, d'autres (avec les cuivres) m'ont rappelé mes récentes écoutes de Calexico "Feast of wire". Et grand bravo au guitariste qui n'a pas hésité à empoigner un archet pour jouer sur sa guitare, pratique rare que l'on rencontre plutôt chez Sigur ros, Dirty three ou dans le post rock plus généralement. Puis vinrent Beth Gibbons & Rustin' man. Pas moins de 7 musiciens entouraient Beth : 2 guitaristes, un bassiste époustouflant (basse, contrebasse électrique, et une autre basse avec un manche minuscule qui témoigne de son toucher incroyable),... Lire la suite

Que penser d'un concert qui a débuté à 20h40 pour terminer avant 22h30, 1ère partie comprise ? En lisant les chroniques de mes camarades Sami et Pirlouittt, je me suis dit dans un premier temps que tout avait été dit... ou presque. Tout d'abord (et c'est juste une petite parenthèse), ce sont souvent les loups solitaires qui pestent invariablement contre la St Valentin et ses "gnangnans" ; et qui l'année d'après offrent des fleurs à leur petite chérie avant de l'emmener dîner dans un resto romantique. Mais bon passons... Cette année, ma moitié et moi avions décidé de "fêter" la St Valentin dans un bon concert de Beth Gibbons avec l'espoir implicite d'en garder des souvenirs pour toute la vie. Hélas, ce ne sera certainement pas le cas tellement la frustration était grande. Pourtant la soirée avait plutôt bien démarré, à l'heure comme une exception qui confirme la règle avec une très bonne première partie assurée par Les Hurleurs, un groupe qui en est à son troisième opus de poésie mélodique dirons nous. L'attitude désinvolte du groupe et surtout du chanteur qui arrive sur scène en annonçant : "je ne suis pas Beth Gibbon !", la voix de ce dernier presque aussi grave que celle du génial Léonard Cohen et le style des... Lire la suite

Quoi de plus romantique lorsqu'on on est pas hyper-friand de ces événements commerciaux que sont la fête de mères, de la femme, et autre Saint Valentin (de toute façon lorsque plusieurs milliers de km vous sépare de l'être aimé), que d'aller prendre un bon bain de foule au Moulin pour se laisser bercer par la douce voix de Beth Gibbons échappée des célèbrissimes Portishead. En effet le concert était complet depuis le début de la semaine. En première partie les Hurleurs, Adrian Utley guitariste de Portishead et de Beth Gibbons qui a participé à leur dernier album, les ayant naturellement invité sur la plupart des dates françaises de Beth Gibbons. Ce sera donc leur première venu à Marseille puisque la tournée commune avec Serge Teyssot-Gay et Thé Hakola avait une fois de plus superbement ignoré la cité phocéenne ... J'étais vraiment impatient de voir sur scène depuis la découverte du morceau Bazar, tiré de leur premier album éponyme, et de leur deuxième album Ciel d'encre. Assez surpris en les voyant débarquer sur scène. Je les imaginais plus âgés que ça. Assez classes dans l'ensemble ils sont 6 : 2 guitaristes, un trompettiste, un saxophoniste sampliste (en fait le batteur mais pour des raison d'organisation ils n'ont pas... Lire la suite