Accueil Chronique album : Garciaphone - Constancia, par Pierre Andrieu
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Critique d'album

Garciaphone : "Constancia"

Garciaphone :

Pop - Rock / FolkRockIndé

Critique écrite le 08 avril 2013 par Pierre Andrieu

Après Everyone Goes Home In October (2009, autoproduit) et Divisadora (2011, Kütu Folk Records), deux EP restés malheureusement un peu confidentiels malgré leurs qualités bien au dessus de la moyenne, le projet d'Olivier Perez, Garciaphone (qui est désormais un groupe comprenant également Matthieu Lopez - basse, guitare, chœurs - et Raphaël Brou - batterie, chœurs) devrait enfin connaitre une reconnaissance à la mesure de son talent avec son premier album, Constancia, qui sort sur le toujours avisé label Talitres Records... Enregistré au studio Black Box à Angers par Peter Deimel, ce disque est une petite merveille d'indie rock 'n folk pop où l'on retrouve tout ce qui nous avait séduit chez Garciaphone depuis 2009, en mieux, l'apport des musiciens étant très bénéfique et la patte de Mr Deimel dans son antre magique constituant également un plus indéniable. L'écriture fine, précise et saisissante de Mr Perez, sa voix mélancolique à la Elliott Smith, son incroyable sens mélodique et ses arrangements sobres marqués par un amour immodéré pour les divins Pixies (les marquantes reprises en live de Wave of Mutilation et Alec Eiffel en attestent.. ) sont magnifiés par les bénéfiques collaborations citées plus haut... Comme dans les compositions géniales du combo de Black Francis et chez celles de son très doué disciple, Jason Lytle, avec Grandaddy, ce premier opus signé Garciaphone sait alterner entre le calme folk pop et les envolées indie rock, parfois au cours du même morceau. Cela donne au final un brillant album, pas du tout monotone et ayant la particularité d'être illuminé par un maximum de titres forts. Outre les imparables et tubesques Bad Shepherd et Tornadoes (déjà connus depuis un certain temps mais ici réenregistrés à la perfection... ), on ne peut qu'acquiescer devant la classe de Lukoie, Tourism, Pt Cabrillo, Patience, Constancia & Co et revenir s'en imprégner très, très souvent... Pour se sentir tout simplement bien, rêvasser en regardant le ciel ou un mystérieux paysage aussi montagneux que brumeux (comme sur la pochette de Constancia) ou se projeter vers une Amérique fantasmée.



A lire également, une interview d'Olivier Pérez, des chroniques de concerts de Garciaphone à la Coopérative de Mai, avec Fujiya & Mijagi et Candy Clash, et avec Fredo Viola, Declan de Barra et Holmes.

Liens : garciaphone.blogspot.fr, www.facebook.com/garciaphone, twitter.com/garciaphone, www.talitres.com, www.facebook.com/talitres.rds...

22 avril 2013 (Talitres Records - Differ-ant)
Vignette Pierre Andrieu

 Critique écrite le 08 avril 2013 par Pierre Andrieu
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