Accueil Chronique album : Jennifer Gentle - Valende, par Pierre Andrieu
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Critique d'album

Jennifer Gentle : "Valende"

Jennifer Gentle :

Pop - Rock

Critique écrite le 05 mars 2005 par Pierre Andrieu

Contrairement à ce qu'on croyait jusqu'à aujourd'hui, le génial, totalement barré, et irrémédiablement malade Syd Barrett n'est pas retourné vivre chez sa mère après avoir écrit des trésors de pop/folk psyché pour les deux premiers albums de Pink Floyd et ses inestimables disque solo. Après avoir assisté (dans le plus grand secret) au concert de Pink Floyd à Pompéi, Syd Barrett, viré du groupe à cause de son comportement ingérable, était resté en Italie. Seul dans les gradins du théâtre antique choisi pour cadre d'un superbe enregistrement live - sans public - par ses ex partenaires, Syd décida de continuer à écrire des chansons en compagnie d'un copain des Beatles, le Sergent Pepper. Et il réapparaît épisodiquement sous le nom de Jennifer Gentle, un groupe italien signé sur le prestigieux label américain Sub Pop. C'est la seule, l'unique explication possible... Car les morceaux de Jennifer Gentle semblent avoir été écrits, chantés et interprétés par le torturé, naïf et extrêmement doué ex leader du Floyd, avec un peu d'aide de la part de ses amis férus de drogues hallucinogènes, George, Paul, Ringo et John. Les morceaux de pop psychédélique aux vertus lysergiques présents sur l'album Valende sont en effet absolument imparables : voix en apesanteur, guitare accordée pour la dernière fois dans les années 70, mélodica déglingué, xylophone magique, breaks surprenants dans la structure des titres, kazoo dissonant, bruitages bizarroïdes, mélodies qui rendent heureux (voire carrément dingue). Tout y est ! Après cinq morceaux de cet acabit, un interlude expérimentalo bordélique vient confirmer la folie de l'inspiration de Marco Fasolo et Alessio Gastaldello (les hommes se cachant soi disant derrière le nom de Jennifer Gentle). Puis c'est reparti pour les chansons douces, naïves, planantes et étranges... Cet album est à conseiller aux incurables romantiques vivant la tête dans les étoiles, comme si on était toujours en 1960 (ou à la rigueur en 1970)...

Sites internet : www.jennifergentle.it, www.subpop.com, www.chronowax.com.

25 janvier 2005 (Sub Pop / Chronowax)
Vignette Pierre Andrieu

 Critique écrite le 05 mars 2005 par Pierre Andrieu
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Jennifer Gentle : les chroniques d'albums

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Jennifer Gentle : Funny Creature Lane par Pirlouiiiit
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