Accueil Chronique album : Ray-mee - Little Brother, par Gilles Borgogno
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Critique d'album

Ray-mee : "Little Brother"

Ray-mee :

Pop - Rock

Critique écrite le 27 mars 2021 par Gilles Borgogno

Nous vous avions déjà dit le plus grand bien de A Life Time, premier opus de l'auteur-compositeur interprète Ray-Mee. Force est de reconnaitre que l'on va DEVOIR RECOMMENCER. Little Brother est du même tonneau. Meilleur peut-être ? Disons que comme on l'écoute plus c'est l'impression que ça donne. Avec une petite différence, Ray-Meea utilisé d'autres plumes que la sienne.
Les deux bonus tracks déjà. Ray-Mee et son groupe ont le bon gout de reprendre, avec élégance, Sixto Rodrigues. Leur choix ? Crucify Your Mind et Sugarman. Vous savez Sugarman ? Ce musicien tombé dans l'oubli et remis en selle par le documentaire du même nom. Et un excellent In The End signé par Julien Arniaud. Julien Arniaud, guitariste et par ailleurs membre de The Big Pink, excellent tribute-band qui porte la bonne parole du Band dans nos méridionales contrées. Jean-Philippe Méresse, batteur ayant sévi dans de nombreuses formations marseillaises dont Quartier Nord et membre de The Big Pink est aussi de la partie. Daniel Verdier (basse), Norbert Lallemand présents sur l'album précédent, Maurice Mounier (pedal-steel) et André Thus (claviers) complètent avantageusement l'équipage.
Quatorze chansons, comme pour l'album précédent, qui fleurent bon encore l'influence dylanienne dans les titres Like A Stone (à un " Rolling " prés) ou encore plus évocateur Song to Bobby, clairement Ray-Mee marche dans les pas du Maître et de son Song To Woody dans lequel Robert Zimmerman rendait hommage à son maître Woody Guthrie. Si le titre laissait un doute (non !), les paroles (The First day I played guitar, you're my inspiration...) enlèvent tout doute. Par ailleurs on peut trouver que " In The end " a de faux airs de Don't Think Twice, it's allright et Song To Bobby un écho de Rainy Day Woman. Tiens, tiens. On entend aussi les Stones, parfois ou The Band, mais c'est subliminal. Et du piano bastringue.
On aimera Hey you et son orgue Hammond, les glissendos de pedal-steel de In The End , le mélange acoustique/électrique de Morning Clouds, la slide de Lost Generation, la très rock Guilty, la ballade Little Brother, les marimbas de Crucified your Mind, toutes, jusqu'à la reprise parfaire de " Sugarman " qui clos l'album. Bref, on aimera toutes les "CHANSONS " (pas morceaux) du disque. Ray-Mee et son Allstars band ont passé avec brio l'écueil du " toujours difficile deuxième album " et on attend avec impatience de les voir et entendre pour défendre ses couleurs (blues, balades, effluves acoustiques et boisées et ses senteurs électriques) sur scène.

2021 (14 titres, LPEM).


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 Critique écrite le 27 mars 2021 par Gilles Borgogno