Accueil Chronique album : Temples - Volcano, par Paskal Larsen
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Critique d'album

Temples : "Volcano"

Temples :

Pop - Rock

Critique écrite le 06 mars 2017 par Paskal Larsen

En 2014, le groupe anglais Temples sortait Sun Strutures, un premier album assez remarquable, du moins dans la sphère psyché pop glam. Retructured, son penchant remix avec sa pochette en 3D, brillait aussi de 1000 couleurs. L'album reçu un bon succès, ce qui entraîna des tournées sans fin dans des salles et des festivals. Ainsi le deuxième album se fit attendre.

En ce mois de mars 2017, à quelques jours du printemps, voici Volcano, le fameux deuxième album qui s'est tant fait désirer. Avec Sun Structures, Temples montrait déjà qu'il aimait la musique bien produite avec un son digne des grands studios d'enregistrement. Avec Volcano, il en est de même, mais peut être trop dans l'exubérance. Notamment pour ses solos de synthé grandiloquents dignes d'un passage à l'Eurovision et ses orchestrations très luxueuses qui recouvrent trop les mélodies et la voix. Pourtant l'album a été produit par le groupe et enregistré dans leur studio à Kettering. Digne d'albums des années 70 comme Goodbye Yelow Brick Road d'Elton John ou Crime of the Century de Supertramp, ce Volcano porte bien son nom car ici c'est l'éruption totale en matière d'effets. A se demander si le mouvement punk a servi à quelque chose, tant ici la luxure prog donne le tournis. C'est clair, avec Volcano, Temples est fin prêt à remplir des salles plus grandes et figurer en bonne place dans les festivals, tant le son est gonflé de paillettes et d'effets superficiels de lumières. Bon, ne soyons pas négatifs à 100% car, par moment, on trouve quelques passages assez étonnants comme les morceaux "Oh The Saviour", "Roman God Like Man" et "In My Pocket" pour le côté T-Rex/Bowie bienvenu, même si la voix maniérée de James Edward Bagshaw peut agacer, soit 3 titres sur 12. C'est sûr, pas mal de petites minettes vont tomber comme des mouches sur le chant aérien d'Edward (à la voix d'argent), mais pour ceux qui préfèrent le psyché moins flamboyant et moins gentillet, ce Volcano devrait faire sourire. Bref, pour notre compte on restera sur le premier album, du moins pour le moment !





3 mars 2017 (Heavenly - PIAS)

 Critique écrite le 06 mars 2017 par Paskal Larsen