Accueil Chronique album : The Plastic Invaders - Who's Number One ?, par Patrick Foulhoux
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Critique d'album

The Plastic Invaders : "Who's Number One ?"

The Plastic Invaders :

Pop - Rock

Critique écrite le 10 décembre 2014 par Patrick Foulhoux

Seconde soucoupe violente pour les Envahisseurs en plastique. Pour l'occasion, les Plastic Invaders ont rejoint la horde sauvage Closer, écurie qui renaît de ses cendres après avoir été le label rock européen emblématique des années 80, celui qui attribuait au Havre le statut de quatrième pôle du consortium Detroit / Stockholm / Sidney / Le Havre.

En rejoignant la mythique Closer, le sextet auvergnat le plus sexy de la planète affiche de réelles ambitions avec un disque puissant, un remède de cheval contre la fin du monde et, accessoirement, la faim dans le monde. Pourquoi ? J'en sais foutre rien, mais c'est comme ça, viens pas m'emmerder avec tes questions existentielles. Je te demande la couleur de ton slip moi ? Un disque qui participe au réchauffement de la planète selon des vénérologues douteux. Premier album avec la nouvelle formation comprenant des musiciens expérimentés. Ça s'entend. Parmi cette meute d'extraterrestres, la grâce, le charme et la beauté incarnés par la choriste viennent en contrepoint de la cruauté bestiale d'un rock garage crypto-punk qui attrape le pub-rock par les couilles pour lui secouer la pulpe. Les Plastic sont capables de se jeter en piqué sur leur proie avec un kamikaze "X-Plosion X-Perience" à la Dead Kennedys – ou un "I Wanna Be a Hostage" à la Sex Pistols – avant d'empoigner le stéthoscope du Dr Feelgood pour dresser une ordonnance et une sévère à l'aide d'une "Schwierigkeiten" psychotique. Ces mecs sont dingues dans le bon sens du terme. Ils défouraillent comme s'ils étaient dos au mur. Désolé de leur annoncer, ils sont fondamentalement rock'n'roll, c'est irréversible, bien fait pour leur gueule ! Ils n'en réchapperont pas. Sur quinze titres, ils ne sont pas tout le temps ventre-à-terre, il leur arrive de lever le pied pour accentuer leur tendance rhythm'n'blues. Ce qui colle bien aux extravagances d'un chanteur impayable qu'on jurerait avoir aperçu en compagnie des New York Dolls ou des Faces à cinq heures du matin à la fermeture du CBGB.

Ne collez pas ce disque sous le sapin de Noël, il prendrait feu ; le sapin, pas le disque. Et le 25 au matin, vous retrouveriez le Père Noël saoul comme un cochon vautré dans la bûche.

Chronique issue du site www.slowshow.fr



Décembre 2014 (Closer Records)

 Critique écrite le 10 décembre 2014 par Patrick Foulhoux

The Plastic Invaders : les chroniques d'albums

The Plastic Invaders : Greatest Hits

The Plastic Invaders : Greatest Hits par Pierre Andrieu
01/03/2009
Du rock garage viril (mais incorrect) par un furieux gang de vétérans bien plus rock ‘n roll que certains soi disant jeunes de la scène actuelle... En changeant de nom (les Plastic Gangsters sont devenus les Plastic Invaders) et de catégorie (passage... La suite