Chronique de Concert
Dub Inc + Broussaï
Ce soir, ce fut le dernier concert de l'année 2013 pour ma part avec au programme les Stéphanois de Dub Inc au Zénith de Paris. J'ai un tas de bons souvenirs avec eux par le passé et cette formation rend toujours mes pensées positives. A travers leurs concerts et mes rencontres avec eux (la Cigale 2010, le film documentaire sur leur vie en tournée, Rude Boy Story, la fête de l'Huma 2012) et même si je ne suis pas un grand fan de leur musique (je suis trop vieux pour cela), j'aime beaucoup Dub Inc. C'est sûrement dû a fait que je sois touché par leur état d'esprit et cette manière qu'ils ont eu d'en arriver jusque là avec trois francs six sous à l'époque, leurs valeurs et toutes ces bonnes vibes qui se dégagent autour d'eux.
De plus, Dub Inc, c'est Saint-Etienne, les Verts qui eux, représentent mon premier match de foot vu dans un stade (Geoffroy Guichard) avec mon papa à 12 ans et le fameux Michel Platini sur le terrain (et oui !), le temps passe et ça marque un enfant, croyez-moi à jamais. Allez les Verts ! En cette fin d'année 2013, Dub Inc est au Zénith de Paris et le lendemain, ils rempliront leur Zénith à eux, celui de St-Etienne, pour clôturer cette semaine la partie française de leur Paradise Tour.
Bonne nouvelle, ce soir à Paris, nous sommes 5500 personnes à les attendre pour en découdre avec eux et ça, c'est vraiment chouette. Pour ma part, c'est sûr, je risque de moins kiffer qu'à la Cigale il y a 3 ans, une salle à taille parfaite où ce soir là, j'avais été marqué par l'ambiance exceptionnelle qui régnait dans la salle. Moi, au milieu des jeunes, j'avais pris mon pied ce jour-là.
Ce soir, je monte dans un plus gros bateau, celui du Paradise et du zénith et ce n'est pas sûr que je kiffe autant. D'autant plus que j'ai moyennement aimé leur dernier disque, trop facile à mon goût et sans prise de risque. A ce stade de leur carrière, ils ont dû se poser ces deux questions. Sois poursuivre leur pente ascendante en terme de notoriété et proposer du réchauffé en utilisant les mêmes recettes qui ont fait leur succès, soit en prenant des risques musicalement et proposer alors des sons différents et plus excitantes pour mes oreilles avec le risque pour le coup de perdre une partie de leur public.
C'est un triste dilemme. Je ne juge pas et comprends leur choix, rien à dire sur cela mais en prenant cette direction là, c'est sûr, les vieux au sens le plus large (les plus de 25 ans vont de moins en moins aimer) et après 30 ans, ces vieux-là ne s'intéresseront plus au groupe. Il restera au final les 12/20 ans qui se trouve être la grosse majorité ce soir. Cela se confirme par ce que je vois dans la salle. C'est jeune, jeune... ados et prépubères, oops, désolé.
Je serai même curieux de connaître l'opinion du groupe à ce sujet mais qu'importe, ces mecs débordent d'humilité et j'aime ça. Mes oreilles aiment moins en rapport à ceux que je ressens pour eux. Broussaï a fait la première partie et pour les avoir déjà vu sur scène avant Groundation par exemple, je n'aime pas du tout et le groupe m'ennuie à mourir. C'est tellement propre que la musique est aseptisée, archi classique et que la sauce, comme d'hab, ne prends pas. Je préfère boire une bière avec mon ami Max qui m'a gentiment invité ce soir et parler de la vie en attendant Dub Inc. 21 heures 05, on file dans la salle près des barrières car ils sont attendus pour 21 heures 20.
Les premières pizzas trois-fromages sont déjà livrées avant même le début du concert. Comprenez, beaucoup de jeunes sont déjà déchirés à la fumette et/ou à la bière, voir les deux et nous avec Max, ça nous fait marrer de voir le spectacle. Certains sont donc déjà KO avant l'heure, dommage pour eux. 21h20, comme prévu, les Stéphanois débarquent sur scène devant un public en délire tout acquis à leur cause.
Après les trois premières chansons, je me tire dans la fosse et un peu plus tard, j'irai dans les gradins pour avoir une autre vue du spectacle et mieux respirer. J'ai pas fumé mais de respirer, ça vous rend un peu déchiré malgré tout. Dub Inc assure un excellent show, dynamique et portent en permanence le sourire. Cela manque un peu, pour ma part, de morceaux plus forts et puissants mais je ne reviendrai pas là-dessus. J'aime bien l'ensemble et je passe un bon moment. Les garçons remplissent bien l'espace scènique. En guest, Skarra Mucci au chant sur un morceau nous fait passer un bon moment avec les Dub Inc. Broussaï sera le second guest de la soirée.
les Dub Inc sont efficaces et le lendemain, ils remettront le couvert chez eux dans la Loire, au Zénith de St-Etienne qu'ils ont déjà rempli par le passé. Le concert fut encore plus fort que ce soir d'après les échos que j'ai eu de la soirée du 21 décembre avec la participation de toute la famille reggae stéphanoise. Allez les garçons, j'espère quand même que vous prendrez plus de risque dans le futur car votre vieux supporter va finir par décrocher définitivement... And it even with love which I carry you...
remerciements : Max et iWelcom Promotion Agency
www.iwelcom.tv/dubinc-paradise
Crédits photos: Lebonair
Critique écrite le 27 décembre 2013 par Lebonair
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