Zenith Paris La Villette - Paris : les prochains concerts
Di.
18
Juin
2023
Lu.
19
Juin
2023
Di.
25
Juin
2023
Zenith Paris La Villette : les dernières chroniques concerts 517 avis
Powerwolf + DragonForce + Warkings

Une soirée qui s'annonçait très qualitative déjà de par l'affiche (Powerwolf + DragonForce + Warkings), et qui a été à la hauteur de toutes nos espérances. Retour sur un concert complet dans la capitale. Warkings Le Zénith est déjà bien rempli pour accueillir la toute première partie du soir : Warkings. Le groupe est assez récent, puisque son premier album est sorti en 2018. Il se compose de The Viking, The Spartan, The Crusade et The Tribune, au chant. Vous l'aurez compris, les membres du groupe se cachent derrière ces fameux personnages, et sur scène, tout le décor est épique ! Têtes de morts, épées, squelettes... Le ton est donné. Lorsque Warkings entame son set, le public à la barrière est très, très chaud, et hurle dès qu'il le peut. " The Last Battle ", " Spartacus ", " Maximus ", tous ces morceaux font mouche en live, et les Parisiens apprécient. Le chanteur essaiera même de prendre la parole en Français, ce qui fait toujours bon effet. Sur scène, Warkings est vite rejoint par Morgana Le Fay, qui les accompagne pour " Monsters ". Le public sera mis à contribution quand viendra le moment de " Fight ", qui n'est autre qu'une reprise de " Bella Ciao ". Poings levés, tout le monde se met à scander les... Lire la suite
Sigur Rós

Trop longtemps après son dernier passage (c'était au Grand Rex en 2017), Sigur Rós est enfin de retour à Paris. Ces cinq dernières années ont été mouvementées pour le groupe islandais qui a connu de nombreux changements. Il y a tout d'abord eu le départ de leur batteur Orri Páll Dýrason, en retrait pour accusation d'agression sexuelle en 2018. Et les années suivantes ont vu quelques activités créatives d'ambient, de bandes-son et de coopérations : "22° Lunar Halo / Variations On Darkness", "Liminal Sleep", "Odin's Raven Magic". Début 2022, le retour tant souhaité du pianiste Kjartan Sveinsson promet une meilleure dynamique pour le groupe. Pour cette tournée 2022, c'est la première fois en dix ans que Jónsi et Holm repartent avec Sveinsson. La formation actuelle de Sigur Rós comprend donc Jón Þór Birgisson aka Jónsi à la guitare et au chant, Georg Holm à la basse ainsi que Kjartan Sveinsson aux claviers. Les trois membres fondateurs sont accompagnés du batteur Ólafur Björn Ólafsson. 2022 est signe d'actualité et de renouveau pour Sigur Rós, avec une tournée mondiale et l'annonce d'un nouvel album. C'est également l'anniversaire des 20 ans de l'album parenthèse "()" avec une réédition pour l'évènement. Pour l'occasion, les... Lire la suite
Marillion

Marillion peine à remplir un petit Zénith en configuration réduite, c'est dommage mais c'est peut-être dû au fait que le groupe a décidé de passer la portion congrue du show à jouer son nouvel album en entier. Cette tournée s'adresse donc en premier lieu aux fans acharnés, les autres faisant l'impasse. Les absents ont toujours tort : c'était splendide. Les interventions du guitariste Steve Rothery, ainsi que son phrasé gilmourien, sont toujours un enchantement et le chanteur Steve Hogarth... Lire la suite
Parkway Drive, Lorna Shore & While She Sleeps

Parkway Drive, c'était la date metal à ne pas manquer ce mois de septembre. Les piliers du metalcore australien revenaient dans la capitale, après 2 longues années d'absence. Pour les accompagner, deux groupes montants, tout aussi bons : les Américains Lorna Shore et les britanniques While She Sleeps. Lorna Shore pour lancer les hostilités La fosse du Zénith était complète depuis un moment, et c'est dans une salle déjà bien compacte que Lorna Shore entame son set. Et que dire, dès le premier morceau "To The Hellfire", le chanteur Will Ramos demande directement au public de s'écarter pour commencer à pogoter. Ce que les Parisiens s'empressent de faire. L'ambiance est plutôt incroyable vu l'heure, et que dire de la performance vocale du leader : on se demande où il va cherche tout ça. Des cris stridents, tantôt graves, tantôt aigus, il porte le groupe sur ses épaules. Le deathcore de Lorna Shore conquit les aficionados, ravis d'entendre en live "Of The Abyss", "Sun//Eater" ou encore "Into The Earth". Il faut dire que le set est court, mais les musiciens font le travail, entre batterie à "triple pédale" et rythmes ultra rapides. Les originaires du New Jersey ont totalement réussi ce soir et auront de nouveaux fans dans les... Lire la suite
Foals & Egyptian Blue

Egyptian Blue En attendant le concert de Foals, le public a droit a une ouverture qui s'annonce remuante : le groupe Egyptian Blue, originaire de Brighton ! J'avais hâte d'entendre ce combo anglais en live, surtout depuis la sortie de son bondissant Ep "SALT" l'année dernière. Sa musique ressemble à une tension sombre grandissante, jusqu'à l'explosion. Fusionnant parfaitement les riffs post-punk nerveux avec un flow vocal obsédant. Après quelques titres, la sauce monte progressivement dans les rangs d'un public déjà bouillant à l'idée de vivre enfin le live de Foals (après les deux reports depuis 2020). Mais là malheureusement, le set est bien trop court, coupant la montée en puissance des quatre Britanniques, qui pourtant en avaient à n'en pas douter sous le pied... Reste à surveiller une prochaine date en France d'Egyptian Blue dans un lieu plus propice à leur univers fiévreux et percutant ! Foals Les six britanniques de Foals débarquent sur la grande scène du Zénith sous les cris et les applaudissements du public déjà conquis. Le fond de scène est grandiose, avec d'impressionnantes fleurs psychédéliques multicolores sur l'écran géant, le show s'annonce puissant... En grande forme le groupe anglais met... Lire la suite
A-Ha

Nous sommes en 2022 et je suis allé voir A-Ha. J'en vois déjà qui se roulent en boule dans leurs carapaces, tels des scolopendres du binaire. Forcément, A-Ha, ça évoque des choses, et pas forcément les plus cools : les synthés, les années quatre-vingt, un chanteur bellâtre qui fait frissonner les ovaires des midinettes, des clips improbables, les bacs à disques de Prisunic... Admettons, ça frise la ringardise. Niveau street cred, on passe dans les températures négatives. A-Ha serait le "guilty pleasure" ultime. Quelque chose d'un peu inavouable. Au diable toutes ces conneries. A-Ha a (ha ha) de bonnes chansons, certes datées, mais après tout pas plus que les grungeries de la décennie d'après. Ce soir, ils jouent leur premier album en entier (dans le désordre, pour garder les tubes en dernier) ainsi que quelques hits et même deux nouvelles chansons. Pourquoi bouder son plaisir ? La scénographie est magnifique, les musiciens parfaits et cette avalanche de tubes est létale. Un aveu : A-Ha était mon groupe préféré... Lire la suite