Chronique de Concert
Grand Blanc + Zone Libre Polyurbaine + Odezenne (Festival Avec le Temps)

Que je peux heureusement compléter un peu, ayant été parmi les premiers arrivés dans la salle archi-vide de l'Espace Julien, mais qui s'est heureusement très vite remplie dès les premières notes de Grand Blanc.

Grand Blanc, j'en avais entendu du bien par des potes, qui l'avait découvert en concert, alors que l'EP était tout juste, voir à peine sorti. Et ils m'avaient dit qu'ils avaient pris une claque, et que c'était à suivre. Venu également pour Zone Libre à l'origine, j'ai donc eu l'excellente suprise de voir qu'ils étaient également de la partie.

Je suis donc venu avec un avis subjectivement positif sur eux... mais j'ai malheureusement été un peu déçu. Difficile de savoir si c'est lié à mes attentes, ou si aurait été le cas si je n'avais rien entendu sur eux par le passé, mais le set a (de mon avis personnel et très subjectif, je le répète) eu du mal à commencer, et n'a commencé à prendre de l'ampleur que sur la fin.

Alors, je ne suis pas allé chercher de bière pendant le set, et je ne l'aurais pas fait, car j'étais curieux (par contre, je dois avouer que j'ai craqué sur Odezenne). Mais je m'attendais clairement à quelque chose de plus fort que ce que j'ai vu vendredi soir. Après, c'était le premier concert de la tournée, et je peux comprendre que le rôdage commence tout juste, mais j'ai quand même été un peu déçu. Pas de frémissements, pas d'engouement, et trois morceaux un peu plus calmes qui, je trouve, ont endormi la salle plus qu'autre chose.

Pour Zone Libre, pas de surprise, même si ça collait beaucoup (trop ?) à l'album. J'ajouterai aussi un petit coup de coeur sur le dernier morceau (juste après celui évoqué par vand avec Mike Ladd), où Marc Nammour fait un peu pareil (il raconte son enfance en quartier, où tout est génial avant la découverte du monde réel hors des frontières du microcosme où les enfants/ados vivent).

Quand à Odezenne (inconnu au bataillon personnel avant vendredi midi), après avoir regardé quelques clips d'eux, je m'attendais à tout. Le pire du pire, comme le potentiel meilleur (vu la faiblesse des paroles, je me disais qu'il devait y avoir un truc, qu'on ne pouvait pas construire quelque chose comme ça sans un petit plus, qui aurait fait beaucoup). Donc au tout début, le gros son m'a plu aussi. le fait que le public semblait être venu pour eux m'a conforté un peu.

Mais c'est très très vite retombé, devant le vide qui l'entourait. Et finir sur des titres comme "Je veux te baiser" et "Tu pues du cul" sous les vivas de la foule en délire a fini de m'achever. J'avais alors été cherché une bière (Heineken, putain, quelqu'un avait déjà sifflé la dernière Affli...), pour essayer d'oublier tout ça.
Critique écrite le 08 mars 2016 par Karlantier
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