1000/150 places
Depuis 1984, l'Espace Julien offre chaque année une programmation artistique "éclectique et diversifiée" sans exclusivité de la moindre tendance musicale conformément à la logique de l'équipement culturel de la Ville de Marseille.Tous les styles, tous les publics et les Artistes, toutes les diasporas culturelles sont ainsi rassemblées et cohabitent en un même Espace unificateur en totale harmonie.
Le climat de sérénité et de respect qui prévaut lors des concerts à l'Espace Julien est quasi légendaire, y compris pour les concerts Hip Hop qui sont pourtant diabolisés et bannis dans bon nombre de villes. L'Espace Julien n'appartient à aucune "chapelle musicale". Il est tout au plus teinté, selon les saisons culturelles, par la (les) mode(s) et les pulsions du marché du moment.
C'est ainsi qu'il y a eu les années fortes du JAZZ, celles du ROCK, celles du HIP HOP...
Chaque année, en mars, l'Espace Julien accueille le festival Avec le Temps, dédié à la chanson française en plus de sa foisonnante programmation.
D'une capacité de 1000 places (600 en configuration assise), pouvant se réduire pour une configuration places assises, l'Espace Julien fait partie des salles de taille moyenne de Marseille avec le Moulin, le Docks des Suds et l'Affranchi.
L'Espace Julien se complète du Café Julien, qui accueille le bar, et parfois les afters des concerts. Le Café Julien peut également accueillir des concerts indépendants de part sa capacité de 150 places.
L'Espace Julien est une des salles les plus centrale de Marseille. Avec un métro à 100 mètres (Métro Cours Julien) et un parking souterrain à la même distance.
Source : Dossier de presse de la salle
Plan d'accès
Espace Julien - Marseille : les prochains concerts
Me.
13
Nov.
2024
Espace Julien : les dernières chroniques concerts 683 avis
Nick Waterhouse + Will Worden
Mieux vaut tard que jamais .... Le dimanche 19 novembre 2023 dernier je me suis laissé tenté par Nick Waterhouse à l'espace julien. Il me semblait ne pas connaitre mais les quelques chansons que j'avais pu entendre et vidéos que j'avais pu visionner sur Internet me laisser imaginer le meilleur pour ce concert. Impression renforcée par le fait que je n'étais pas le seul à vouloir y aller. En effet, Philippe et Gilles étaient aussi partant pour couvrir la date. Pour ne rien vous cacher, cela me rappelait un petit peu Cactus Blossom que j'avais découvert un peu par hasard il y a quelques années à New York (cf chronique par ici et dont il me tarde de revoir un jour la country folk bien chantée, bien jouée. Je précise tout de suite que cette chronique est écrite plus de 6 mois après et faite de mémoire (sans note puisque je ne pensais pas la faire) avec simplement les quelques photos et vidéos que vous vous retrouverez en fin ou lien de chronique pour m'aider. Pour ne pas changer mes habitudes j'arrive alors que la première partie a déjà commencé. Il s'agit d'un autre artiste américain du nom de le Will Worden, qui n'est autre que le guitariste de Nick. Celui-ci arrive fringué retro (maintenant on vintage) grosse moustache, guitare, accompagné... Lire la suite
DJ Shadow
S'il est passé à Marseille à plusieurs reprises, le grand Dj Shadow n'était pas revenu ici depuis 13 ans, dans la même salle.Dans un contexte assez différent, entre canicule, les matchs de l'euro de foot, et le stress entre deux tours d'une élection à haute tension.Une parenthèse bienvenue, parce qu'on sait déjà qu'on va passer une bonne soirée et écouter du bon son avec des fans de longue date qu'on a plaisir à croiser.La mise en scène est moins spectaculaire que la dernière fois, exit la grande boule très borne d'arcade, mais toujours beaucoup de visuels pour accompagner pour les enchainements du maître.Une alternance d'animations spécialement prévues pour cette tournée et des clips qui font les joies des habitué(e)s de youtube, de "You played me" à "Nobody speak".Beaucoup aimé le visuel très retrogaming de "This time" dans une version très éloignée du disque.C'est d'ailleurs le point fort des sets de Josh Davis, les morceaux des albums sont remixés et pensés pour le live, avec des beats plus électroniques... Lire la suite
Slift
J'avais vraiment coché ce concert de longue date ! Je m'étais d'ailleurs débrouillé pour que le Père Noël m'y invite... Je m'étais même agacé dans les jours précédents que l'Espace Julien n'utilise pas la formidable affiche créée pour l'occasion (ou au moins, une des pochettes splendides des vinyles de Slift, signées Caza), pour y préférer une affiche de com' institutionnelle franchement dégueulasse, que la bonne bouille des trois musiciens ne pouvait pas sauver à elle seule... Et pourtant, j'ai bien failli ne pas venir du tout !Il se trouve que ce samedi 6 avril 2024, fut la journée de l'agonie (pas trop douloureuse, heureusement), de notre family cat, une certaine Miaulette (sans doute le félin le plus gentil du monde, pour votre gouverne), qui nous a quittés précisément à 21h30 ce soir-là. La pauvre bête n'ayant certes plus besoin de nous, on m'a alors poussé à bien aller me faire ramoner les oreilles, le cerveau (et pourquoi pas, le coeur) par le fantastique trio - certes la meilleure surprise sonique du rock en France de ces dernières années ! J'y fus donc, mais avec une attention quelque peu flottante et quelques mixed feelings, on le comprendra... En plus d'avoir totalement raté la première partie, bien sûr.Slift, voyez-vous, est ce... Lire la suite
Dionysos (+ Lou-Adriane Cassidy) - Festival Avec Le Temps
Ben merde alors. Dionysos va sur ses 30 ans ?! Avouons qu'on l'a pas vu venir, et d'autant moins qu'on a un peu perdu de vue ce groupe depuis une bonne décennie. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir chroniqué plusieurs de leurs très bons albums de l'époque, et pas moins de 5 concerts - mais c'est un fait que notre dernière rencontre date quand même de 2012, à Rock en Seine !En tout cas il y a du monde ce soir, possiblement sold out, et pas si vieux qu'on aurait pu l'imaginer. Je constate avec soulagement que Pirlouiiiit est là et que je n'aurai donc pas à tenter de faire des images de ces gens, très remuants dans mon souvenir. On arrive pendant la première partie, Lou-Adriane Cassidy, jeune chanteuse et guitariste canadienne, a l'accent charmant qui va avec ; elle enchaîne quelques chansons pop-rock plaisantes et de plus en plus enlevées, avec l'aide de deux sbires et d'une boite à rythmes efficaces. Ca ne m'a pas tellement marqué mais - et c'est déjà très bien pour une première partie découverte en live - ça ne m'a pas ennuyé non plus !L'attente est assez courte, avant qu'ils n'arrivent sur scène, magnifiquement sapés de noir et de rouge, les Dionysos. On constate que le père Mathias Malzieu marche avec des béquilles, et va bien vite... Lire la suite
Lewis OfMan + Sofie Royer
Beaucoup de monde ce soir pour cette soirée avec deux artistes pas encore mainstream mais qui ont visiblement un public jeune et enthousiaste.Une fois n'est pas coutume c'est la première partie m'est plus familière que la tête d'affiche.Le concert de Sofie Royer est hélas plutôt court, une vingtaine de minutes, un peu frustrant qu'on apprécie ses albums "Cult Survivor" et "Harlequin" mais c'est déjà une bonne chose de la voir ici.Le début du set est très calme avec des morceaux au piano comme "Feeling Bad Forsyth Street" qui aurait pu être un inédit de Carole King, c'est beau et mélancolique, très seventies dans l'esprit.Pas mal de bavardages de gens venus pour Lewis OfMan parasitent un peu mais elle arrive à capter la plupart avec des morceaux plus remuants.Notamment lorsqu'elle se lève pour commencer à jouer du violon de manière énergique et assez spectaculaire.Et encore plus quand la Californienne tombe la veste et se remue sur plusieurs morceaux comme ce "Klein-Marx", une ritournelle entêtante chantée en Allemand avec un son nettement plus eighties à la Sally Shapiro.A revoir dans un autre contexte, la prestation aurait pu encore meilleure avec des musiciens et un format un peu plus long, partie remise ?Pendant le changement de plateau... Lire la suite
Natacha Atlas + Benzine
Elle est passée à de nombreuses reprises à Marseille, mais c'est la fois que j'ai la chance d'enfin voir Natacha Atlas dont j'aimais bien les premiers disques dans les années 90, en solo ou avec les Transglobal Underground.Une belle affiche proposée par Le Molotov qui investit ce soir le bien plus grand Espace Julien, avec une belle première partie.C'est le duo Marseillais Benzine dont j'avais apprécié les débuts il y a trois ans au festival Babel Minots et qui a pas mal tourné depuis et sorti un bel album l'an passé.Si le premier titre est plutôt lent et lancinant, le reste est beaucoup plus remuant et les premiers youyous se font déjà entendre dans les premiers rangs, principalement féminins.La musique de Benzine est dans la lignée d'autres groupes orientaux de la région comme Temenik Electrik et Biensure, un mélange efficace de rock et d'electro, avec un soupçon de trip hop, qui rencontre une adhésion immédiate.Les morceaux donnent envie de danser mais le duo n'oublie pas le contexte actuel et rappelle les bombardements en Palestine ("on ne devrait jamais à ne pas en parler").Un concert avec de... Lire la suite