Accueil Chronique de concert Joseph Arthur/Noir Désir/Youri Buenaventura
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Chronique de Concert

Joseph Arthur/Noir Désir/Youri Buenaventura

Clermont fd-Cournon d'Auvergne: Festival Rock au Max Juin 1997

Critique écrite le 06 octobre 1997 par Kek'

Lors de Rock au Max 1997, les têtes d'affiche étaient de retour pendant trois jours pour fêter le 10ème anniversaire d'un des plus gros festivals de France mais aussi un des plus méconnus. Vive l'Auvergne.
On pouvait noter la présence le premier jour de Natacha Atlas et de Urban Species. Le second, il y'avait Asian Dub Foundation, un petit groupe du coin dédicassé par Asian Dub s'appellant Hanoï et qui reste dans la mouvance de son grand frère avec un style propre tout de même en revendiquant ses origines viêtnamienes et non pakistanaises. On pouvait aussi voir No One is Innocent, Lofofora entre autres. Malheureusement, le public auvergnat déjà en vacance culturelles a boudé ces groupes pourtant trés connus et dont la valeur n'est plus à démontrer.
Nous nous interresserons donc au troisième et dernier jour du festival qui a attiré en une seule soirée plus de 7000 personnes.
En première partie: un groupe irlandais qui tient la route, Good Morning Mr Waldheim qui nous distille un bon rock un peu commercial quand même mais assez plaisant pour patienter. Je ne m'étendrais par sur Joseph Arthur que je n'aime pas trop mais il faut avouer que sa démarche sur scène est assez originale puisqu'il s'enregistre en même temps qu'il joue, créant ainsi de bizare sensations musicales. C'est trés lanscinant.
Noir Désir fait alors son entrée en scène devant un public déjà acquis à sa cause. Pas de "Back to you" comme à l'accoutumée pour débuter mais tout de suite "Un jour en France" pour mettre en transe un public jeune et assez discipliné. On a l'impression que Bertrand fait la gueule pendant le concert n'adressant aucun mot au public j'usqu'à ce qu'une jeune fille déchainée lui jette son pull qu'il essaye aussitôt. Ensuite tout se décontracte. Le groupe fait son discours sur le Sous Marin de Vitrolles qui avait un stand dans le festival avec toujours autant de succés. Puis enchainement sur tout le nouvel album, "Lazy" trés chaude et longue, puis les strandards, "Tostaki", une version semi accoustique surprenante et enchanteresse des "Ecorches" et bien sûr: "Marlène" Le concert s'achève avec des immenses gerbes de flammes version "Apocalipse Now" dans le générique de fin.
C'est là que le drame se joue. Tout le part, car les festivaliers ne sont là que pour les bordelais et semblent ne rien connaître de l'ouverture d'esprit musicale. Il ne reste que 1000 personnes pour apprécier la salsa du clombien Youri Buenaventura. On danse tous c'est génial malgré la fatique. Là, dans un français approximatif, la star sud américaine nous remercie d'être resté et nous explique que la salsa en Colombie est l'équivalent du Rock en France.
C'est la musique populaire du pays comme nous on a Noir Désir par exemple. Et il est trés heureux de faire partager sa culture dans d'autre pays et demande un peu d'indulgence pour cette musique pourtant pas si inhabituelle que ça en France. Mais là on tient une pointure. C'est la star Sud américaine du moment qui se permet d'ailleurs pour nous rendre hommage de reprendre un Jaques Brel dans le texte, excusez du peu, le tout version Salsa... Ne me quitte pas... c'était terrible...
Là dessus s'achève le 10ème Rock au max...

 Critique écrite le 06 octobre 1997 par Kek'

> Réponse le 13 septembre 2022, par Snatchy

Petite erreur : concert ayant eu lieu le 13/07/97  Réagir


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