Chronique de Concert
Michel Polnareff
Mais aussi la déception d'un Polnareff assez immobile, pour ne pas dire figé par moments (les "musical bridges" débridés ne justifient pas tout !), une certaine incapacité à aller vers le public et à dialoguer avec lui, une certaine froideur même... Et pourtant ! Plus de 30 ans sans un concert en France, et en face de lui un public chaud bouillant (et ému) de le retrouver sur scène. Ce public, c'est sûr, méritait mieux qu'un grand show par ailleurs super pro et hyper bien huilé. Dommage !
Bien sûr Polnareff a 62 balais et peut-être sommes nous un peu exigeants. Mais il n'est jamais "monté" dans les aigus sur les morceaux les plus emblématiques, suppléé par ses irréprochables choristes et ses muzicos hors normes. Un peu de bide et pas beaucoup d'aisance dans les mouvements, mais bon, à son âge, dans quel état serons-nous ?
Bref, malgré le plaisir "d'être là", il a manqué, pour ce concert du 6 mars, le petit supplément d'âme, la petite flamme d'amour et le grain de folie qui conviennent à des rerouvailles. Nous garderons malgré tout un chouette souvenir et nous pourrons dire "le retour de Polnareff en France ? On y était" !
Critique écrite le 08 mars 2007 par sylvie et jo
> Réponse le 10 mars 2007, par Godlatex
Il a toujours été froid et statique sur scène, c'est comme ça qu'il est et faut l'aimer comme il est. :) Réagir
> Réponse le 12 mars 2007, par Les nivernais
[POPB à Paris - 11 mars 2007] Un concert à ne pas manquer ! Il est monté dans les aigus sans aucun problème. Je trouve très injuste la critique qui précède ! Le public a d'ailleurs participé avec lui sur Goodbye Marylou dans les aigus, non pas pour le suppléer mais pour partager. Sur ces solos au piano sa voix était parfaitement posée avec une émotion indicible, et des montées dans les aigus qui auraient dû vous ravir notamment sur" Ame câline" et que d'émotion sur "l'homme qui pleurait des larmes de verre"...ou l'on comprend le goût de Polnareff pour cette chanson tant les paroles collent certainement beaucoup à sa vie. Le son était irréprochable, les orchestrations magistrales et sa complicité avec le public complète. Beaucoup de malice sur la chanson "y a qu'un cheveu" ou il nous a gratifié de quelques réparties... La suite | Réagir
> Réponse le 12 mars 2007, par delphmega
[PARIS BERCY - 9 MARS 2007] Sincèrement nous avons fait l'aller retour de Nice juste pour assister à ce concert, et l'on a trouvé Michel Polnareff géant, grandiose, monstrueux. Pour notre première rencontre, le frisson était là et l'émotion très forte. Merci Michel pour ce moment magique et à bientôt sur Nice... Réagir
> Réponse le 13 mars 2007, par Vincent
Tres franchement... c'était NUL. Bon ok pas la moindre fausses notes, une voix intacte et une vraie communion avec le public. Mais alors les arrangements et les réinterpreations... c'était une catastrophe. ça sonne comme du Céline Dion, de la vraie soupe formatée. Quand on connait l'inventivité toujours d'actualité et la qualité des relectures du Live at the Roxy on ne peut que trouver que cette série de concerts est sans intérêt. J'ai vu McCartney et Bowie ces dernières années, c'était d'une tout autre inspiration. L'inspiration chez Michel Polnareff, elle est partie, pour ne plus revenir... Réagir
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