Accueil Arcade Fire en concert
Mardi 19 mars 2024 : 6597 concerts, 27057 chroniques de concert, 5408 critiques d'album.


Pop euphorisante, entre les Talking Heads, Bowie, Godspeed You Black Emperor, Neil Young et les Pixies. Après trois albums couronnés de succès, le groupe canadien Arcade Fire poursuit sa fructueuse carrière avec le disque Reflektor (chronique de l'album ici)... Arcade Fire est en concert en France en 2017, aux Nuits de Fourvière à Lyon le 5 juin 2017, aux Eurockéennes de Belfort le 9 juillet 2017 et aux Vieilles Charrues à Carhaix le 15 juillet 2017. Nouvel album intitulé Everything Now le 28 juillet 2017 ! Arcade Fire était en concert au Zénith de Nantes le 26 avril 2018 et à l'AccorHotels Arena à Paris le 28 avril 2018. De retour en 2022 avec des concerts au Zénith Arena de Lille le 11 septembre, à l'Accor Arena de Paris le 15 septembre, à l'Arkéa Arena de Floirac (Bordeaux) le 25 septembre et au Zénith de Nantes métropole le 26 septembre !

Arcade Fire : vos chroniques d'albums
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Arcade Fire en concert

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Arcade Fire : l'historique des concerts

Lu.

26

Sept.

2022

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15

Sept.

2022

Feist en concert
Arcade Fire + Feist Feist | Arcade Fire
Accor Arena (Bercy) - Paris (75)

Je.

15

Sept.

2022

Prestation Arcade Fire Accor Arena (Bercy) - Paris (75)

Di.

11

Sept.

2022

Feist en concert
Arcade Fire + Feist Feist | Arcade Fire
Zenith Arena - Lille (59)

Sa.

28

Avril

2018

Arcade Fire - Billets Platinum Accorhotels Arena (Bercy) - Paris (75)

Sa.

28

Avril

2018

Je.

26

Avril

2018

Arcade Fire : les dernières chroniques concerts 32 avis

Arcade Fire + Boukman Eksperians (The We Tour 2022)

Critique écrite le 26 septembre 2022, par Coline Magaud

Arkea Arena, Bordeaux 25 septembre 2022

Arcade Fire + Boukman Eksperians (The We Tour 2022) en concert

Dire qu'on a été fan d'Arcade Fire tiendrait de l'euphémisme et c'est ce qui rend cette chronique d'autant plus difficile à écrire, car hier soir, à l'Arkea Arena près de Bordeaux, c'est à un sabordage en règle de près de deux heures auquel nous avons eu droit. La vérité, c'est qu'Arcade Fire sur disque ne fait plus rêver depuis déjà presque 10 ans, tant "Everything Now" et la purge "WE" sont des disques surproduits à la spontanéité artificielle où toute la créativité qui caractérisait le groupe a disparu. Mais jusqu'ici, sur scène, ils avaient toujours réussi à convaincre et à fédérer autour de leur formation à géométrie variable et de leur incroyable énergie. Si on est honnête, on se dit qu'on aurait dû sentir le truc tourner au vinaigre lorsque Will Butler, membre historique du groupe, a quitté l'aventure après l'enregistrement du dernier opus. Et encore plus quand, fin août, le scandale à propos des accusations d'agressions sexuelles reprochées à Win Butler est sorti dans la presse. Panique interne, que faire ? Tenter d'être une féministe droite dans ses bottes et refuser d'aller applaudir un agresseur sexuel présumé ou céder aux sirènes du groupe tout entier et se dire qu'on va aller leur dire adieu ? C'est donc la seconde option... Lire la suite

Arcade Fire

Critique écrite le 13 septembre 2022, par Philippe

Zénith, Lille 11 septembre 2022

Arcade Fire en concert

Arcade Fire, septembre 2022... Nous nous sommes tant aimés, sur scène et sur album, au soleil et sous la pluie... Nous nous sommes tant revus (au moins 5 fois a priori depuis Rock en Seine ... 2005 !) Et pourtant, voilà un groupe qu'on a pas recroisé depuis 5 ans aux Eurocks (et qui n'était pas au top ce soir-là). Un peu sorti des radars, du coup. Avec un avant-dernier album à oublier très vite, et un dernier (WE) dont on a pas encore pu se faire un avis définitif, mis à part qu'il ne nous a pas scotché au plafond dès la première écoute. Et pire, avec une sérieuse alerte #MeToo collée au cul de Win Butler, chanteur/leader, qu'on a entendue seulement la veille du concert : il est accusé de comportement sexuels déplacés avec 4 personnes, majeures et faisant partie des fans du groupe. Ceci pour le dire le plus factuellement possible (évitons notamment le sexiste "groupie", qui jette toujours une ombre sur le discernement mutuel des protagonistes). Donc, oui évidemment c'est un problème, et évidemment ça jette une petite ombre. Cela dit, il y a la présomption d'innocence, et au moins 5 autres personnes sur scène donc, pas de quoi annuler notre présence à priori. Surtout à l'autre bout de la France (pour nous), à l'occasion d'un chouette... Lire la suite

Arcade Fire + Preservation Hall Jazz Band (Infinite Content Tour 2018)

Critique écrite le 23 avril 2018, par Fred Boyer

Palau Sant Jordi - Barcelone 21 avril 2018

Arcade Fire + Preservation Hall Jazz Band (Infinite Content Tour 2018) en concert

"Est-ce que ce monde est sérieux?" (un troubadour toulousain de la fin du XXeme siècle) Été 2017, après une absence de quatre ans, le groupe américano-canadien Arcade Fire revenait aux affaires avec la sortie d'un nouvel album à l'accueil critique dithyrambique et d'une pré-tournée triomphale (dont un passage exceptionnel aux Nuits de Fourvière). Ni une, ni deux, une véritable tournée mondiale s'organisait dans la lancée, autour d'un concept de scène centrale, particulièrement adaptée à la dynamique d'un groupe dans lequel les postes musicaux ne sont pas définitivement fixés, et dont les instruments tournent littéralement durant tout le concert parmi les membres. Cette fois c'était sûr, Arcade Fire allait recevoir enfin l'accueil populaire qui l'attend depuis son émergence en 2003. Car ne peut-on pas envisager l'idée qu'il y ait un "problème Arcade Fire" ? Dès la sortie du premier album "Funeral", c'est comme si toutes les bonnes fées de la musique s'étaient penchées sur le berceau du groupe fondé à Montréal autour du couple formé par le Texan Win Butler et la canado-haïtienne Régine Chassagne. Ce premier album a en effet mis tout ceux qui comptent dans le monde de la musique à genoux. La presse musicale dans son intégralité,... Lire la suite

Arcade Fire, Temples, Pixies, Julien Doré, Len Sanders, Le fils du facteur, l'Orchestre Tout puissant Marcel Duchamp XXL (Paléo festival 2017)

Critique écrite le 30 août 2017, par Lionel Degiovanni

Paléo festival, Nyon 19 juillet 2017

Arcade Fire, Temples, Pixies, Julien Doré, Len Sanders, Le fils du facteur, l'Orchestre Tout puissant Marcel Duchamp XXL (Paléo festival 2017) en concert

Len Sanders Pour le deuxième jour du Festival Paléo 2017, je démarre les concerts par Len Sanders qui est une jeune suisse. On peut définir sa musique comme de l'électro-pop miroitante. Son premier album "Phantom Garden", ainsi que les EP's "Places" et "Saltlick" ont donné le ton. Il en ressort une ambiance douce, hypnotique et sombre, des synthétiseurs et des harmonies sophistiquées sans oublier des arrangements minimalistes portés par la voix claire et envoûtante de la chanteuse Blanka Inaueu. Entre pop spatiale et électro miroitante, Len Sander compose de la poésie en mouvement, une ode à la souffrance des cœurs brisés. Son site lensander.com et son facebook : facebook.com/lensander Le fils du facteur Sur le site du Paléo, il y a aussi des animations et je peux voir un groupe qui joue, comme ça, devant les tables et les chaises, avec leur petite vitrine. Il s'agit du groupe Le fils du facteur. Ils font des reprises à la demande. Ils sont deux musiciens talentueux réussissant à mettre l'ambiance malgré la grosse chaleur qui se fait sentir. Je pense que dans les pubs, ils doivent cartonner un maximum !! Midnight Oil Apres cet intermède, place à un ancien groupe dont un des titres reste dans la... Lire la suite

Arcade Fire : les chroniques d'albums

Arcade Fire : Reflektor

Chronique écrite le 27/10/2013, par Pierre Andrieu

Arcade Fire : Reflektor

Fort heureusement Arcade Fire n'a pas concentré tous ses efforts sur l'interminable et lassante à la longue campagne de marketing/teasing annonçant son nouvel album, le quatrième, intitulé Reflektor... Le groupe de Win Butler, Régine Chassagne & Co a préalablement pris soin de travailler minutieusement à l'élaboration de chansons se situant dans la continuité de ce qui a fait le succès des Montréalais, mais en intégrant intelligemment des éléments disco ultra dansants avec l'aide du génial James Murphy et des percussions/rythmes " vaudou afro world " suite à d'inspirants voyages en Haïti et en Jamaïque. Cela aboutit à l'arrivée d'un double album non indigeste enregistré aux studios Sonovox à Montréal, co produit par le groupe, l'ex Lcd Soundsytem Mr Murphy et Markus Drav (déjà aux commandes sur Neon Bible et The Suburbs), bénéficiant d'un featuring mirifique d'une des grosses influences de la troupe, David Bowie, illuminé par des arrangements d'Owen Pallett et serti de cuivres signés Colin Stetson et Stuart Bogie... En un mot comme en cent, c'est CLASSE ! Ahhh, bien sûr, ceux qui détestent Arcade Fire pour ses côtés emphatiques, débridés et un peu " prêchi prêcha hippie " devraient continuer à le faire. Mais les autres, ceux qui sont... Lire la suite

Arcade Fire : The Suburbs

Chronique écrite le 29/07/2010, par Pierre Andrieu

Arcade Fire : The Suburbs

En grande partie dévoilé lors d'un remarquable concert au Casino de Paris début juillet 2010, The Suburbs, le nouvel album d' Arcade Fire, tient toutes ses promesses : malgré sa longueur (16 titres), il permet de découvrir un groupe qui ne se disperse pas, continue à avancer et arrive à garder ses inestimables marques de fabrique... Après plusieurs écoutes, on remarque très clairement que le son d'Arcade Fire est désormais majoritairement plus sobre, moins emphatique et moins gothique, maintenant néanmoins toujours tension et intensité, sans cesser d'hésiter entre mélancolie et euphorie ! Ce qui n'était pas gagné d'avance ! Après deux albums plus que réussis - le chef d'œuvre ultime Funeral et son excellent petit frère Neon Bible -, Win Butler, Régine Chassagne, Richard Reed Parry, William Butler, Tim Kingsbury, Sarah Neufeld et Jeremy Gara prouvent ici qu'ils savent plus que jamais écrire et interpréter des morceaux provoquant des émotions à fleur de peau, tout en faisant souffler un vent de folie entre les oreilles. Et ceci est vrai qu'ils soient accrocheurs et énervés comme Ready to start, un morceau avec synthés clinquants appelé à devenir un incontournable scénique du groupe, We Used To Wait, un tube en puissance (ou plutôt en... Lire la suite

Arcade Fire : Neon Bible

Chronique écrite le 10/02/2007, par Pierre Andrieu

Arcade Fire : Neon Bible

Avec son nouvel album Neon Bible, Arcade Fire offre onze morceaux absolument superbes à sa cohorte de fans basés dans le monde entier... Après avoir vendu plus d'un million d'exemplaires de son génial et précurseur album Funeral (qui a donné des ailes à une vague de groupes dans la veine "pop indé mélancolico euphorisante"), le groupe de Montréal s'est enfermé dans son studio/église pour écrire une passionnante suite de ses aventures. Longtemps coupés du monde extérieur pour travailler nuit et jour à la création des titres aussi fulgurants que complexes, ne se souciant pas du commercialement correct - malgré la signature avec le géant Universal -, les huit musiciens composant Arcade Fire peuvent aujourd'hui être fiers de leur nouvel opus, vraiment très réussi... Parés d'arrangements aussi grandiloquents (orgues emphatiques) que vrillants (cordes stellaires) ou lumineux (guitares stridentes s'envolant vers les cieux), les nouveaux titres dégagent toujours ce mélange extrêmement émouvant de mélancolie tenace et d'irrésistible désir de vivre. Les voix de Win Butler - en savant fou fan de David Bowie, Neil Young, David Byrne et Daniel Johnston - et Régine Chassagne - en gamine perdue, son accordéon en bandoulière, dans un film gothique de Tim... Lire la suite

Arcade Fire : Funeral

Chronique écrite le 01/04/2005, par Pierre Andrieu

Arcade Fire : Funeral

Malgré son titre, - Funeral -, l'album du groupe de Montréal Arcade Fire possède des vertus dangereusement euphorisantes... Si la mélancolie est bel et bien présente, de nombreux titres sont accueillis par l'auditeur avec d'incontrôlables bouffées de joie. Tout ceci est rendu possible par un songwriting débridé (entre pop panoramique, post rock élégiaque, rock accrocheur, folk abrasif et bidouillages hallucinants), des arrangements délicieusement farfelus et des voix magiques... Si l'on analyse attentivement les cordes vocales du chanteur principal, Win Butler, on trouve un savant mélange entre les organes de Jonathan Donahue (Mercury Rev), Wayne Coyne (Flaming Lips) et David Bowie, rien que ça. Chaque fois que cet illuminé s'approche du micro, c'est pour faire décoller son auditoire vers de lointaines sphères. Dès le début de l'album, on est littéralement saisi par cette voix venue de nulle part, mais aussi par des montées de cordes saisissantes (la violoniste de Godspeed You ! Black Emperor et Thee Silver Mt. Zion Orchestra participe au disque), une basse imparable, des harmonies vocales belles à en pleurer (on pense aux Beach Boys et à Polyphonic Spree), un piano déchirant, des claviers débridés, un accordéon surprenant et des guitares... Lire la suite

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