Accueil Julian Marley en concert
Mardi 19 mars 2024 : 6597 concerts, 27057 chroniques de concert, 5408 critiques d'album.


Fils de Bob Marley, il appartient au mouvement rastafari mais il ne se limite pas qu'au reggae et aborde d'autres styles comme le jazz, le blues ou encore le hip-hop.

Julian Marley se présente :Julian Marley a baigné dans la musique toute sa vie. Né à Londres en 1975, il a été béni par le grand talent et le legs de son père ainsi que par la perspective unique offerte par une éducation dans une communauté multiculturelle. Depuis qu'il a enregistré sa première chanson à l'âge cinq dans la maison de famille Marley à Kingston, Julian est devenu un musicien habile et autodidacte, maîtrisant la basse, les tambours, et les claviers. En 1989 il a livré son premier album, intitulé "Uprising" -- également le nom de son band. Il part en Jamaïque en 1992 et commence à travailler avec des vétérans du reggae tels qu'Aston "Family Man", Barrett, Earl "Wire" Lindo, Tyrone Downie et Earl "Chinna" Smith".
Son dernier opus, "Lion in the morning", est le point culminant de son développement musical jusqu'ici, un effort conscient qui reflète sa maturité croissante et sa sophistication musicale. Il a collaboré pour cet album avec "The Ghetto Youths International Production Team". Fondé par ses frères Stephen & Ziggy. La connexion familiale va plus loin : l'enregistrement s'est déroulé au studio dernièrement rénové de Marley à "Hope Road" à Kingston, le studio où son père a créé la partie de son travail la plus importante et la mieux connue. Tout en reflétant clairement ses racines et son héritage, l'album est cependant son propre testament.
Un interprète vétéran en dépit de sa jeunesse, Julian s'est produit aux Festivals de Sumfest et de Sunsplash en Jamaïque, et a voyagé au Japon, Brésil et Mexique. Lui et son frère Damian ont également pris part au "Marley Magic Tour" en Amérique du Nord en 1996. Sa tournée inclura des concerts dans l'ensemble des Etats-Unis.

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Julian Marley : les dernières chroniques concerts 3 avis

(mon) Art rock 2011 2-2 : Florent Marchet, Zaza Fournier, Julian Marley, Anna Calvi

Critique écrite le 14 juin 2011, par Philippe

Pl Poulain Corbion, Grd Théatre Passerelle, Saint Brieuc 12 juin 2011

(mon) Art rock 2011 2-2 : Florent Marchet, Zaza Fournier, Julian Marley, Anna Calvi en concert

Notre début de festival (vendredi), c'est par ici ! Aujourd'hui, dernier jour du festival Art Rock, il ne fait pas particulièrement beau mais le chapiteau permet toujours de s'abriter efficacement des pluies intermittentes. De plus, ce dimanche compte au moins deux rendez-vous majeurs : deux artistes blondes qui nous ont bouleversé, pratiquement au même moment, il y a environ 6 mois à la sortie de leurs premiers albums respectifs. L'une d'elle ne sera pas celle qu'on croyait... En tout cas on s'est extrait à grand peine d'un lendemain de fête finie après le lever du jour, pour se présenter bien à l'heure à l'entrée du grand Théatre de la Passerelle de Saint-Brieuc. Pourtant parmi l'hallucinant cohorte de jeunes chanteuses et chanteurs français(es) apparue en un an sous le feu des médias, Florent Marchet nous intéresse nettement moins que la vaporeuse Daphné, l'élégiaque L, la ch'tarbée Prince Miiaou, et chez les hommes le countryman Sammy Decoster, le faux branleur Stromae ou le toxique Bastien Lallemant (voir chroniques par ailleurs) ! Ses chansons et ses orchestrations sont décidément moins inventives que celles de ses pairs : il n'en reste pas moins que sa prestation sur une scène peut être intéressante. Florent Marchet,... Lire la suite

Julian Marley + Anthony John + Dub Akom + Sylva

Critique écrite le 13 juin 2011, par Audrey H

Espace Julien (Marseille) 9 Juin 2011

Julian Marley + Anthony John + Dub Akom + Sylva en concert

Ca commence fort avec le super bon son de Dub Akom mais vite perturbé par la voix de Sylva et son "Jah Love Ouoh! ". Il interprétera 3 titres, et je dois dire qu'entre les faussetés dans la voix (et je pèse mes mots!) pour les parties reggae, plus chantées, et la voix braillarde pour les passages ragga: je ne sais que choisir. Du coup, je ressens un plaisir intense, extrême: solo musical de Dub Akom. Il n'y a qu'à savourer... Soudain moment de flottement, Sylva est sorti de scène, le batteur sort aussi puis revient en faisant signe de venir. A qui? Que se passe-t-il? Il les sur que le public ne réclame pas trop! Et je les comprends! Ce qui créera d'ailleurs une ambiance un peu passive du public au début du second. A près avoir été échaudé, nous avons tous du mal à nous réchauffer et nous mettre dans la danse. Il n'aura fallu que 2/3 titres à Anthony John pour mettre le feu à l'Espace Julien et un "C'est bon" hurlé par un spectateur, qui vient ainsi confirmer mon ressenti. Avec Anthony John : ca bouge, c'est pêchu, c'est vivant et surtout c'est juste, Il a même un joli brin de voix qui nous permet enfin de nous laisser bercer par la musique. Entre les deux prestations, on voit vraiment la différence ... Lire la suite

Julian Marley + Toots and The Maytals + Capleton

Critique écrite le 02 septembre 2010, par Jorma

Les Voix du Gaou - Six Fours 23 Juillet 2010

Julian Marley + Toots and The Maytals + Capleton en concert

Vent, poussière, ganja et bonne humeur ! Quelques qualificatifs pour cette soirée sur l'île du Gaou placée sous le signe du reggae, des reggaes devrais-je dire, tant l'affiche proposait trois styles bien différents. C'est bien simple, y'en avait pour tous les goûts, et je parle pas d'herbe, hein... Jeunes fumeurs ou vieux fumeurs, skins, ska, rasta, chacun pouvait trouver son compte au fil des shows se succédant. Premier à ouvrir le bal :Julian Marley. Le "fils de". Eh oui. Et je me dis que ça ne doit pas être trop simple de porter ce nom, et de faire son chemin dans la musique. Soit on se dit qu'on perpétue la tradition familiale simplement, avec la prétention de faire vivre un héritage, soit on essaie de s'affranchir de l'aura du papa, et tracer sa route en tant qu'artiste original doit alors demander une sacrée force de caractère. Au regard de la petite heure de reggae tranquillou proposée par Julian, je l'imaginerais plutôt dans la première catégorie. Alternant compositions originales (When the sun comes up, System) et reprises de Bob (Natural Mystic, Kinky reggae), son reggae reste très classique (sans que cela soit péjoratif), sautillant et entraînant. Mais après tout, on se moque un peu des catégories et... Lire la suite