Accueil Marseille - Aix Pavillon de Grignan - Istres
Dimanche 28 avril 2024 : 6044 concerts, 27085 chroniques de concert, 5412 critiques d'album.

Pavillon de Grignan - Istres

avenue Adam de Craponne
13800 Istres

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Pavillon de Grignan : les dernières chroniques concerts 18 avis

Roger Hodgson

Critique écrite le 11 juillet 2017, par Jacques 2 Chabannes

Pavillon de Grignan à Istres 7 juillet 2017

Roger Hodgson en concert

Au commencement, était l'école ! (School) A, comme... Acoustique ! En effet, lorsque le gars Roger s'attaque, 12 cordes en pognes, au sommet qui aura été, reste et restera, Even In The Quietest Moments (1977), il régale l'assistance de son aisance technique et de sa science du jeu en acoustique : une suite d'accords " malins " ou " chiadés " qui force le respect et ensorcèle les pavillons ; si vous en doutez, attaquez-vous donc à la " chose " en question jusqu'à tâcher de l'approcher, niveau rendu et feeling ; sans même parler de la nécessité de posséder des cordes, vocales, de très haut niveau (et hauteur !). Une respiration prise à fond, tout en mirant les étoiles posées au-dessus, B, comme... Breakfast In America ! Take The Long Way Home, Breakfast In America, The Logical Song, Lord Is It Mine ? & Child Of Vision : cinq perles issues du mythique et incontournable Breakfast In America (1979) furent jouées durant cette soirée de plein air. Rien a ajouter ici qui n'aura déjà été dit ou analysé sur ce sujet/album très précis depuis des décennies ; sinon, que, c'est avant tout un magnifique album, qu'il aura changé à jamais la vie du groupe et visiblement nourri la grande armoire aux souvenirs personnels et collectifs des gens... Lire la suite

Robert Plant and The Sensational Space Shifters

Critique écrite le 08 juillet 2016, par jorma

Pavillon de Grignan Istres 04 juillet 2016

Robert Plant and The Sensational Space Shifters en concert

Magique. Ce concert de Robert Plant au Pavillon de Grignan fut, pour moi,tout simplement magique. Un lieu intimiste, une nuit douce, après une journée étouffante, une petite bière fraîche, des cigales sur le déclin, et Robert. Aaaaah...What else  ? Notre dernière rencontre, à Robert et moi, s'était déroulée à Istres également mais à l'Usine, et m'avait laissé sur ma faim. Le concert avait été bon, certes, mais la voix de l'ange (plus très) blond m'avait paru fatiguée et certains titres traîner en longueur. Mais ce soir, point de tout ça. Robert fut parfait. Ce soir, je fut ému. Comme on peut l'être parfois lorsqu'on vit des moments précieux, ceux qui rendent à la fois heureux par leur beauté, mais triste car bien trop fugace. Une espèce de nostalgie, quoi. Dès That's the Way l'ambiance était posée, mon sourire figé et mes yeux embués. Franchement, c'est pas bon comme entrée en matière, ça  ?!! Guitare acoustique, mandoline, piano, tambour. Et The voice. Avec un peu d'âge, c'est sur, mais avec ce grain inimitable. Ce qui est génial avec Robert, mais qui peut également contrarier sévèrement les puristes, c'est sa capacité à remodeler les titres mythiques du Zep à sa sauce actuelle. Et la... Lire la suite

Les Nuits d'Istres : Mika

Critique écrite le 16 juillet 2013, par Ysabel

Pavillon de Grignan - Istres 9 Juillet 2013

Les Nuits d'Istres : Mika en concert

Lorsque nous arrivons dans les gradins du Pavillon Grignan pour le concert de Mika, ce qui me surprend tout de suite c'est la drôle de scène qui nous attend. Comment dire ...? On dirait qu'elle est décorée dans l'esprit Tour de France, mais façon maillot à pois verts du gagnant de l'épreuve de montagne, voyez !! Et on a tout hein : les guirlandes de fanions, le podium, le fond d'écran et panneaux lumineux sur les côtés et tout et tout... Mais tout blanc à pois verts. Bon. Why not ! De là où je suis, je peux voir qu'il y a d'organisée, comme tous les ans, la Before VIP dans le jardin à ma droite, dont monte un Jazz (piano/contrebasse) qui ne fait pas forcément bon ménage avec la musique d'ambiance diffusée depuis la scène. La nuit tombe. Les cigales chantent. Essais de lumières et d'instruments. Et puis tout s'allume ... Les panneaux à pois sur le côtés habillés de lettres dorées qui forment le mot ORIGINE (faisant référence à The Origin Of Love, titre de son dernier opus), mais aussi le fond de scène ornée de carrés lumineux décorés de symboles au sens parfois assez hermétique pour moi : un cœur, un petit bonhomme qui tombe dans une main, un M, une colombe, un militaire armé, un serpent ... Une seringue et des médicaments ...... Lire la suite

IAM (Les Nuits d'Istres)

Critique écrite le 07 juillet 2013, par nonam

Pavillon de Grignan - Istres 4 juillet 2013

IAM (Les Nuits d'Istres) en concert

21h15 : Nous voilà au pavillon de Grignan à Istres. Le concert est en plein air dans un cadre magnifique. Photo : Pixxxo 21h30 : Première partie assurée par le groupe Just Musik Beats, un groupe de rap marseillais, qui fait monter l'ambiance avec un flow impressionnant et des beats très cadencés. J'ai beaucoup apprécié ce groupe, pour leur musicalité et leurs paroles réfléchies et posées. Photo : Pixxxo La tension monte d'un cran, nous attendons tous l'arrivée d'IAM, pendant que sur la scène les derniers ajustements sonores et de lumières se préparent. Je me rappelle leur premier album De la planète Mars à fond dans ma chambre, et me voilà à leur concert pour leur sixième album ! Un rêve d'enfant qui est en train de se réaliser. Je ne saurais vous expliquer l'excitation que je ressens à attendre ceux, qui pour moi, sont les pilliers du rap français, ceux qui en ont inspiré plus d'un. 22h20 : Les voilà! Les tauliers du rap français arrivent sur scène. Photo : Pixxxo Ils vont réussir à faire monter l'ambiance dès leur arrivée, avec une chanson de leur dernier album Debout les braves, sur laquelle le public va se lever les bras en l'air. Photo : Pixxxo Nous sommes littéralement transportés...et cela va... Lire la suite

Les Nuits d'Istres : Inna Modja + Gilberto Gil

Critique écrite le 02 octobre 2012, par Ysabel

Pavillon de Grignan - Istres 14 Juillet 2012

Les Nuits d'Istres : Inna Modja + Gilberto Gil en concert

Une belle soirée se dessine sur Istres. Un peu plus fraîche que celles auxquelles nous a habitué ce lourd mois de Juillet ... Et ça fait du bien. C'est pourquoi il est bien dommage que le principe Concert+Dîner (assuré par La Table de Sébastien pour une somme toute à fait correcte) proposé les années précédentes par le Festival Des Nuits d'Istres, soit cette fois réservé exclusivement aux invités (choisis ? ... Ben choisis quoi !!). Un élitisme qui m'ôtera le plaisir de profiter pleinement de la soirée. Mais tant pis, c'est comme ça !! La mise en place de la première partie se fait avec encore un peu de jour. La scène est Rock. Les lumières rouges. Quatre musiciens et une choriste très remuante ... On attend l'arrivée de la belle sur la musique qui a déjà commencé. Et lorsqu'elle fait son entrée, on est pas déçu : Coupe affro, robe à fleur et ses 2 mètres de jambes perchés sur des talons compensés ! Immédiatement, le rythme est enlevé et son sourire aux lèvres rouges est très communicatif. Elle chante principalement en anglais. Contrairement à l'année dernière, une fosse a été aménagée pour ceux qui préfèrent être debout (et ça c'est une excellente idée). On commence à y danser ... Et ce n'est qu'un début. Je vous rappelle que... Lire la suite

Les Nuits d'Istres : Ahmad Jamal + George Benson

Critique écrite le 10 juillet 2012, par Mardal

Pavillon de Grignan - Festival Les Nuits d' Istres 9 juillet 2012

Les Nuits d'Istres : Ahmad Jamal + George Benson en concert

Ahmad Jamal prend son temps. Jeune pianiste fringant de 82 ans, déjà vu l'an dernier au FJ5C. Si James Cammack a cédé sa place à la contrebasse, le reste de la formation est le même que l'année passée. Il nous époustoufle à nouveau cette année, encore en formation de quartet, au festival Les Nuits d'Istres. Manolo Badrena, percussions / Herlin Riley, batterie / Reginald Veal, contrebasse / Ahmad Jamal, piano. Ahmad Jamal est le maître du temps. Le temps à travers ses multiples facettes, et ses différentes échelles, le temps avec lequel il entretient un rapport étroit. Celui de sa longévité qui lui permet de déployer une énergie surprenante face au clavier. Le temps métronomique et celui des intervalles avec lequel il joue sans jamais nous lasser. Il martèle de la main gauche, sprinte avec fulgurance de la droite, et courtois, il s'interrompt brutalement pour nous laisser imaginer la suite d'un thème, d'une harmonie, d'une phrase, pendant le temps d'un silence. Par cette maîtrise surprenante, le pianiste crée bien évidemment de l'espace. Son jeu est exceptionnel, inimitable, et n'appartient qu'à lui. Il ne provoque pas forcément l'émotion -ce que de nombreux critiques lui ont reproché- mais l'admiration, l'émerveillement, la... Lire la suite

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